Guy Delcourt (homme politique)
Guy Delcourt est un homme politique français, né le à Palaiseau (Seine-et-Oise, aujourd'hui Essonne) et mort le à Arras (Pas-de-Calais)[1].
Guy Delcourt | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans) |
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Élection | 17 juin 2012 |
Circonscription | 3e du Pas-de-Calais |
Législature | XIVe (Cinquième République) |
Groupe politique | SRC (2012-2016) SER (2016-2017) |
Prédécesseur | Jean-Claude Leroy |
Successeur | José Évrard |
– (4 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 17 juin 2007 |
Circonscription | 13e du Pas-de-Calais |
Législature | XIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SRC |
Prédécesseur | Jean-Claude Bois |
Successeur | Circonscription supprimée |
Maire de Lens | |
– (14 ans, 8 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | André Delelis |
Successeur | Sylvain Robert |
Conseiller général du Pas-de-Calais | |
– (6 ans, 3 mois et 20 jours) |
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Circonscription | Canton de Lens-Nord-Ouest |
Prédécesseur | Claudette Grosse-Erouart |
Successeur | Ghislaine Clin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Palaiseau (Essonne) |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Arras (Pas-de-Calais) |
Parti politique | PS (jusqu'en 2017) |
Profession | Ancien administrateur territorial |
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Maires de Lens | |
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Il est maire de Lens de 1998 à 2013 et député du au . Il fait partie du groupe socialiste.
Biographie
modifierNé en région parisienne, il passe plusieurs concours de la fonction publique, et obtient celui d'inspecteur adjoint de l'enfance. Il est nommé à la Ddass à Saint-Pol-sur-Mer, s'occupant notamment du placement temporaires des enfants de harkis en famille d'accueil. Il critique les conditions de mise en œuvre en écrivant au garde des sceaux Jean Foyer, et est muté au service des logements des expatriés d'Algérie et des expropriations. Il refuse ce transfert en démissionnant et, après son service militaire à la base aérienne de Dijon, comme infirmier, intègre la coopérative de France comme adjoint au directeur de la succursale de Lille sud puis chef de magasin à Lambersart et Haubourdin[2].
Syndicaliste militant à Force ouvrière, poussant ses collègues à la grève et fermant le magasin, il est écarté et prend la direction de la station coopérative de sports d'hiver Les Karellis en Savoie en 1980. En 1983, il devient président de la société anonyme coopérative de gestion Les Karellis. Mais en 1985, il cherche à éviter le plan social du groupe en négociant sa reprise par Michel Baroin, président de la GMF, qui meurt dans un crash avant qu'un accord soit conclu. Il doit donc démissionner en 1987[2].
Pierre Mauroy le sollicite alors pour intégrer la délégation interministérielle de l'économie sociale. Mais, en opposition avec le premier ministre Michel Rocard, il démissionne à nouveau[2].
André Delelis l'embauche au district de Lens-Liévin, puis l'invite sur sa liste aux municipales de Lens de 1995. Il devient adjoint à la culture, à la jeunesse et aux sports, puis est élu maire le [2].
Maire de Lens
modifierIl mène la transformation de sa ville, par les projets de rénovation urbaine notamment à Montgré, de Sellier et de la Grande Résidence avec la Cité 8. Il engage également d'autres opérations de transformation comme la démolition de l'îlot d'habitations compris entre les rues Jean-Létienne et Romuald-Pruvost, la reconversion du secteur Garin-Zins devant accueillir l’hôtel Boissonnat et l’Institut pour les métiers d’art et du patrimoine (IFREMAP). Empêché de raser l'ancien cinéma Apollo par l'inscription de sa façade Art déco par l’architecte des Bâtiments de France, il lance sa transformation en complexe hôtelier. Afin de réduire la présence des automobiles dans le centre-ville, il fait réaménager le boulevard Basly en 2004, instaure le stationnement payant et prévoit un bus à haut niveau de service dans la rue du Temple[3].
Il négocie l'installation d'une antenne du musée du Louvre (Musée du Louvre-Lens). Il tente de créer un GIE regroupant Région, Département, CALL, ville et la Caisse des dépôts pour lui déléguer la gestion du Stade Bollaert mais essuie l'opposition de Daniel Percheron[3].
Le , il laisse son fauteuil de maire à Sylvain Robert, 1er adjoint[2], et demeure conseiller municipal.
Après son mandat de maire
modifierLe , considérant les récentes difficultés rencontrées par le Parti socialiste, Guy Delcourt annonce sa démission du parti[4].
Il décède le à Arras (Pas-de-Calais)[5].
Mandats
modifierMandats nationaux
modifier- 16/06/2002 - 16/06/2007 : suppléant de Jean-Claude Bois, député du Pas-de-Calais
- 17/06/2007-2017 : élu député du Pas-de-Calais – 13e circonscription, réélu en 2012.
Mandats locaux
modifierau conseil général
modifier- 11/03/2001-2007 : élu (1er tour) conseiller général du Pas-de-Calais, canton de Lens-Nord-Ouest
- 2004 - 2005 : vice-président du conseil général du Pas-de-Calais
à la communauté de communes
modifier- Premier vice-président de la Communaupole de Lens-Liévin 2001-2008
au conseil municipal
modifier- 11/06/1995 - 13/10/1998 : adjoint au maire de Lens (Pas-de-Calais), chargé de la culture, de la jeunesse et de la prévention de la délinquance
- 14/10/1998-16/06/2013 : maire de Lens (Pas-de-Calais)
Notes et références
modifier- « L'ancien maire de Lens, Guy Delcourt, est mort », sur France Bleu, (consulté le )
- « Guy Delcourt : le compte à rebours », L'Avenir de l'Artois, 13 juin 2013.
- Philippe Bessin, « Guy Delcourt, ancien maire de Lens, à l’heure du bilan : le stationnement payant, il l’a voulu, il l’a fait... et il souhaite le voir étendu! », La Voix du Nord, 11 juin 2013.
- Lens : Guy Delcourt, ancien député du Pas-de-Calais, démissionne du Parti Socialiste
- « L'ancien maire de Lens, Guy Delcourt, est mort », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Les Maires de Lens du 20e siècle : Guy Delcourt, Le Lensois-Normand Tome 4, .