Insurrections au Nord-Est de l'Inde
Depuis 1954, des insurrections au Nord-Est de l'Inde impliquent de multiples groupes armés opérant dans les États du nord-est, zone reliée au reste de l'Inde par le Corridor de Siliguri, une étroite bande de terre de 23 kilomètres de large. Certaines factions sont en faveur d'un État distinct, tandis que d'autres recherchent l'autonomie régionale. Certains groupes demandent une complète indépendance.
Date |
Depuis (70 ans) |
---|---|
Lieu | Inde du Nord-Est Inde (Assam, Manipur, Nagaland, Tripura, Meghalaya et Mizoram) |
Issue |
En cours Violations des droits de l'homme des deux côtés[1] |
Gouvernements: Inde Myanmar Bhoutan Bangladesh |
Groupes armés: Front démocratique national de Bodoland JMB[3] |
Alliances de groupes armés: United national liberation front of western south east Asia (UNLFWSEA) Coordination Committee (CorCom) |
200 000 au Nagaland (1995)[4] 70 000 (1992)[4] 8 634 (2008)[5] 289 000 (1995)[6] |
1 500 (2010)[7] 2 000 (2005)[8] 4 500 (2007)[9] 225 (2008)[10] 850 (2004)[11] ACF: 350 (2005)[12] inconnu |
Depuis 1992 : 2 750 morts[13] | Depuis 1992 : 8 530 morts[13] | Depuis 1992 : 10 291 civils tués[13] Depuis 1979: 40 000 morts[14] |
Le nord-est de l'Inde se compose de sept États (aussi connu comme les Sept Sœurs) : Assam, Meghalaya, Tripura, l'Arunachal Pradesh, Mizoram, Manipur, et le Nagaland. Des tensions existent entre ces États et le gouvernement central, ainsi qu'au sein des États entre les populations tribales et les migrants en provenance d'autres parties de l'Inde ou du Bangladesh. Apaisées à la fin de 2013, l'Inde et les gouvernements des états faisant des efforts concertés afin d'élever le niveau de vie des populations de ces régions, les tensions sont reparties à la hausse à la suite d'une offensive lancée par le gouvernement Indien et des représailles des groupes armés, qui mènent notamment des attaques contre des civils. Depuis le 1er janvier 2015, l'essentiel de la guérilla se déroule dans Assam (en), le Manipur (en), le Nagaland (en) et le Tripura (en).
Le 4 septembre 2024, un traité de paix conclu entre le gouvernement indien, le front de libération national du Tripura (en) et le All Tripura tiger force (en) met fin à l'insurrection dans l'état du Tripura[15],[16].
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Human Rights Watch, 2009
- « ISI, al-Qaeda assisting Assam militants / India News - Times of India », sur The Times of India (consulté le ).
- (en) « Al-Qaeda, ISI and JMB targeting Assam », Dhaka Tribune, (lire en ligne, consulté le ).
- Uppsala conflict data expansion. Non-state actor information. Codebook pp. 81–82; 176; 227; 249-250; 272-273; 291-294
- « Countries at the Crossroads: Bhutan », Freedom House, and "Bhutan's Militia". Kuensel. 15 September 2003. Retrieved 4 October 2014
- Heppner & Becker, 2002: 18–19
- Andrew T .H. Tan, Politics of Terrorism : A Survey, Routledge, , 288 p. (ISBN 978-1-136-83336-6, lire en ligne), p. 190
- Tehelka 2005
- Lyle Morris, « Is China Backing Indian Insurgents? », The Diplomat, (consulté le )
- Daily Excelsior 2008
- William Latimer, « What can the United States learn from India to counter terrorism? » [PDF], Naval Postgraduate School, (version du sur Internet Archive)
- MIPT 2007
- « Fatalities in Terrorist Violence in India's Northeast ::South Asia Terrorism portal », Satp.org (consulté le )
- « India – Northeast (1979 – first combat deaths) », Ploug shares
- (en) HT News Desk, « 2 insurgent groups in Tripura sign peace deal; Amit Shah says ‘matter of joy for all’ », Hindustan times, (lire en ligne )
- (en-US) North East Today, « Historic Peace Agreement Signed Between the Governments of India, Tripura, NLFT & ATTF at New Delhi », sur Northeast Today, (consulté le )
Bibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) « These fellows must be eliminated : Relentless Violence and Impunity in Manipur », Human Rights Watch, (lire en ligne)
- (en) « National », Daily Excelsior, (lire en ligne)
- (en) Nitin A. Gokhale, « A life roughed–out in the jungle », Tehelka, Hong Kong, (lire en ligne)
- (en) « Adivasi Cobra Force (ACF) », MIPT Terrorism knowledge base, (lire en ligne)