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Coubert

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Coubert
Coubert
La mairie.
Blason de Coubert
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Melun
Intercommunalité Communauté de communes Brie des rivières et châteaux
Maire
Mandat
Louis Marie Saout
2020-2026
Code postal 77170
Code commune 77127
Démographie
Gentilé Curtibéhardiens
Population
municipale
1 879 hab. (2021 en évolution de −7,94 % par rapport à 2015)
Densité 225 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 16″ nord, 2° 41′ 49″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 106 m
Superficie 8,35 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Coubert
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontenay-Trésigny
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Coubert
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Coubert
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Coubert
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Coubert
Liens
Site web coubert.fr

Coubert (prononcé [ku.bɛʁ]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 1 879 habitants.

Géographie

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Localisation

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La commune est située à environ 7,2 kilomètres au sud-est de Brie-Comte-Robert et 17,5 kilomètres par la route[1],[Note 1] au nord de Melun[Carte 1].

Représentations cartographiques de la commune
Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.

Communes limitrophes

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Rose des vents Presles-en-Brie à 6,7 km Courquetaine Rose des vents
Grisy-Suisnes N
O    Coubert    E
S
Soignolles-en-Brie à 2,2 km Solers à 2,2 km

Géologie et relief

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L'altitude de la commune varie de 78 mètres à 106 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 93 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Coubert.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

  • le ru de Fontaine, 6,39 km[4], affluent de l’Yerres ;
    • le fossé 01 de Coubert, 4,94 km[5], affluent du ru de Fontaine ;
      • le fossé 01 de la Pièce de l'Auberge, 1,24 km[6], et ;
      • le fossé 01 du Bois de Courquetaine, 1,05 km[7], qui confluent avec le fossé 01 de Coubert.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,81 km[8].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[9].

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[11].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montereau-sur-le-Jard à 9 km à vol d'oiseau[14], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,9 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Coubert comprend un ZNIEFF de type 2[Note 2],[18], la « forêt de la Léchelle et de Coubert » (2 069,22 ha), couvrant 9 communes du département[19].

Au , Coubert est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Coubert[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[22]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 36 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[25].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,6% ), forêts (20,5% ), zones urbanisées (9,4% ), zones agricoles hétérogènes (8,9% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %)[26].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

Planification

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La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[29].

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 720 dont 56,7 % de maisons et 43,3 % d’appartements.

Parmi ces logements, 94,2 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 66,9 % contre 30,6 % de locataires[30],[Note 7], dont 8,7 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et 2,6 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par la ligne d'autocars du réseau de bus du Pays Briard No 30A (Tournan-en-Brie – Melun).

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Domus de Corbeart vers 120[31] ; T. de Corbaait vers 1210[32] ; Corbaart en 1224[33] ; Corbehart en 1225[34] ; Corbart en 1234[35] ; Courbaart en 1249[36],[37] ; Courbart en 1343[38] ; Courbert et Cobert en Brye en 1407[39] ; Courtbart en 1413[39] ; Cobart en Brye en 1417[39] ; Cobert en 1474[40] ; Coubart la ville en Brye en 1496[41] ; Courbard en Brye en 1503[42] ; Coubert la Ville en 1543[43].

Ce toponyme provient de l'agglutination du bas latin cortem et du nom de personne francique bedhard[44] et signifie le « domaine de bedhard (aguerri à la patience, qui réfléchit fort[45]) » .

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1945 octobre 1947 Edmond Floury    
octobre 1947 mars 1959 Maurice Le Boulenger    
mars 1959 décembre 1967 Edmond Floury    
décembre 1967 mars 1989 Maurice Gillet   Chef d'entreprise
mars 1989 mars 2001 Gilbert Escaille    
mars 2001 mars 2008 Pascal Charpentier DVD[46] Médecin
mars 2008 En cours Louis Marie Saout DVD Cadre
6e vice-président de la CC Brie des Rivières et Châteaux (2017 → )

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [47],[48].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Coubert est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée[49],[50],[51].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[52]. La communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[49],[53].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [49],[54].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[56].

En 2021, la commune comptait 1 879 habitants[Note 9], en évolution de −7,94 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
461518497462512551522527545
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
557603550569590622615765713
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
712760742633729777716669888
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9279039891 0671 0541 2751 7051 7992 079
2018 2021 - - - - - - -
1 8811 879-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune possède un centre de réadaptation avec soins de suite spécialisés : système nerveux, appareil locomoteur, brûlés, douleur, avec un important plateau technique de réadaptation[59].

Revenus de la population et fiscalité

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En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 634, représentant 1 588 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 050 euros[60].

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 312, occupant 893 actifs résidants (dont 17,2 % dans la commune de résidence et 82,8 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,2 % contre un taux de chômage de 6 %. Les 23,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,3 % de retraités ou préretraités et 11,2 % pour les autres inactifs[61].

Secteurs d'activité

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Entreprises et commerces

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En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 112 dont 9 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 23 dans la construction, 23 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 5 dans les activités immobilières, 14 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 21 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 14 étaient relatifs aux autres activités de services[62].

En 2020, 19 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 13 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[63].

Agriculture

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Coubert est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[64].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[65]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 8 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 66 ha en 1988 à 120 ha en 2010[64]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Coubert, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Coubert entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[64],[Note 11]
Nombre d’exploitations (u) 8 5 4
Travail (UTA) 21 17 19
Surface agricole utilisée (ha) 524 492 478
Cultures[66]
Terres labourables (ha) 506 482 441
Céréales (ha) 347 264 s
dont blé tendre (ha) 186 220 219
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 87 s
Tournesol (ha) 0
Colza et navette (ha) s s s
Élevage[64]
Cheptel (UGBTA[Note 12]) 161 47 0

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux remarquables

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Autre lieux et monuments

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Proposition de restitution de l'Orangerie du château de Coubert.
  • Château du XIXe siècle qui a remplacé celui du financier Samuel Bernard, dont subsistent les pavillons d'entrée et la façade de l'orangerie, XVIIIe siècle, avec fronton sculpté ; vestiges du parc (actuellement Caisse régionale de contrôle médical).
  • Église Sainte-Geneviève du XIIIe siècle, restaurée et agrandie au XVIe siècle : croix processionnelle en cuivre du XVe siècle.
  • Forêt domaniale de Coubert.
  • Gare de Coubert-Soignolles. Cette gare désaffectée a été reconvertie en salle pour une association de musique et de danse country.

Personnalités liées à la commune

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  • Le latiniste Léon Herrmann (1889-1984) est mort à Coubert.
  • Nicolas de L'Hospital, seigneur de Vitry-en-Brie (Vitry-Coubert à Guignes) puis duc de Vitry (à Châteauvillain et Arc-en-Barrois : cf. Châteauvillain), maréchal de France, seigneur de Coubert sous Louis XIII.
  • Frédéric Armand de Schomberg, maréchal de France en 1675. La même année, il achète la seigneurie de Coubert au fils du précédent. Il conserve Coubert jusqu'à la révocation de l'Édit de Nantes, en 1685, qui l'oblige à quitter la France. En 1711, Coubert est restitué à son fils, Maynard de Schomberg, mort en 1719. Les héritières de Maynard de Schomberg vendent alors Coubert à Samuel Bernard.
  • Le banquier et financier Samuel Bernard achète en 1719 le comté de Coubert et fait reconstruire le château de 1724 à 1727. Il le conserve jusqu'à sa mort, en 1739, et le lègue à l'aîné de ses fils.
  • Samuel-Jacques Bernard, fils aîné de Samuel Bernard, il est comte de Coubert après son père et meurt en 1753. Il a pour successeur comme comte de Coubert son fils Olivier Samuel Jacques Bernard (1730-1801), qui émigre à la Révolution. Son château de Coubert est alors vendu comme bien national, puis détruit sous la Restauration.
  • George Charles Potter, fils du manufacturier Christophe Potter (1751-1817) et mari de Laurence Viénot de Vaublanc, fille du comte de Vaublanc, sont propriétaires du château jusqu'en 1834.

Héraldique

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Blason de Coubert Blason
Tiercé en pairle au 1) de gueules à la porte de bâtiment de trois arches plein cintre d’argent, sommée d’un fronton classique du même, au 2) et au 3) d’azur à la rose d’argent tigée et feuillée au naturel, celle de dextre posée en bande et celle de senestre posée en barre, au pairle d’or brochant sur la partition et à la filière du même.
Détails
Différences entre dessin et blasonnement : la filière n'est pas représentée.
Figure sur le site internet de la commune[68].

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Coubert », p. 108–109

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Coubert comprend trois villes-centres (Coubert, Soignolles-en-Brie et Solers).
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Coubert » sur Géoportail (consulté le 24 juin 2018)..
  2. « Coubert - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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  1. fr.distance.to, consulté le 22 novembre 2021
  2. « Coubert » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. « Plan séisme consulté le 22 novembre 2021 ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Fontaine (F4815000) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Coubert (F4815100) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Pièce de l'Auberge (F4815300) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Bois de Courquetaine (F4815200) » (consulté le ).
  8. 77127 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 22 janvier 2019
  9. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  10. « SAGE Yerres - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Coubert et Montereau-sur-le-Jard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Melun » (commune de Montereau-sur-le-Jard) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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