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Nihon shoki

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Nihon shoki
Image illustrative de l’article Nihon shoki
Édition de la période Azuchi Momoyama (1599).

Auteur Prince Toneri, Ō no Yasumaro, etc.
Pays Drapeau du Japon Japon
Version originale
Langue Chinois classique
Titre 日本書紀
Collection Rikkokushi
Date de parution 720
Chronologie

Le Nihon shoki (日本書紀?, Annales ou Chroniques du Japon), aussi appelé Nihongi (日本紀?) et achevé en 720, a été rédigé par le prince Toneri, Ō no Yasumaro ainsi que d’autres historiens de l’époque, et dédicacé à l'impératrice Genshō.

Description

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Le Nihon shoki, écrit en pur chinois, constitue l’une des rares sources officielles écrites sur l’histoire des origines du Japon après le Kojiki. Tous deux décrivent l’origine divine de la famille impériale japonaise.

Comparé au Kojiki qui est plus ancien, le Nihon shoki est plus élaboré et est une source inestimable pour les historiens car il comporte des informations très complètes à propos de l’histoire ancienne du Japon.

Comme le Kojiki, le Nihon shoki commence par des récits mythologiques mais aborde ensuite les événements historiques contemporains. Le Nihon shoki se concentre sur les mérites et les erreurs des souverains. Il rapporte les contacts diplomatiques avec la Chine et la Corée, ainsi que de nombreux autres événements historiques. Le Kojiki était écrit en japonais transcrit avec des caractères chinois. Le Nihon shoki, quant à lui, a été écrit en chinois comme il se devait pour les documents officiels de cette époque.

Il n’existe cependant aucun original mais il a été reconstitué grâce à de nombreuses copies, souvent partielles.

La chronique

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L'Empereur Jinmu, impression couleur d'une gravure sur bois de la série des Nihon shoki par Adachi Ginkō (1891).

Place du livre dans les Rikkokushi

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Nihon Sandai JitsurokuNihon Montoku Tennō JitsurokuShoku Nihon KōkiNihon KōkiShoku NihongiNihon Sandai JitsurokuNihon Montoku Tennō JitsurokuShoku Nihon KōkiNihon KōkiShoku Nihongi

Références

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Bibliographie

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  • Delmer Brown et Ichiro Ishida (dir.), [Jien, 1221], Gukanshō; The Future and the Past: a translation and study of the Gukanshō, an interpretive history of Japan written in 1219, traduit du japonais par Delmer M. Brown et Ichirō Ishida, Berkeley, University of California Press, 1979 (ISBN 0-520-03460-0).
  • (en) John S. Brownlee, Political Thought in Japanese Historical Writing : From Kojiki (712) to Tokushi Yoron (1712), Wilfrid Laurier University Press, , 174 p. (ISBN 978-0-88920-997-8, lire en ligne).
  • (en) John S. Brownlee, Japanese Historians and the National Myths, 1600-1945 : The Age of the Gods and Emperor Jinmu, Vancouver, University of British Columbia Press, , 267 p. (ISBN 978-0-7748-0645-9, lire en ligne).
  • (en) Tarō Sakamoto (trad. du japonais par John S. Brownlee), The Six National Histories of Japan, Vancouver/Tokyo, UBC Press, , 232 p. (ISBN 0-7748-0379-7, présentation en ligne, lire en ligne).

Articles connexes

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