Institut national de physique nucléaire et de physique des particules
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Grand accélérateur national d'ions lourds, Laboratoire d'Annecy-le-Vieux de physique des particules, Laboratoire des matériaux avancés, AstroParticule et Cosmologie, Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien, Centre d'Études Nucléaires de Bordeaux Gradignan (d), Centre de Sciences Nucléaires et de Sciences de la Matière (d), Laboratoire de l'accélérateur linéaire, Institut de physique des 2 Infinis de Lyon, Laboratoire Leprince-Ringuet, Laboratoire de physique corpusculaire de Caen, Laboratoire Physique Nucléaire et Hautes Énergies (d), Subatech, Laboratoire Univers et Particules de Montpellier (d), Centre de Physique des Particules de Marseille, Laboratoire de physique de Clermont-Ferrand, IMNC (d), Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble, Institut de physique nucléaire d'Orsay, Institut Langevin |
Site web |
L'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3), est un institut de recherche fondamentale du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dont le domaine de recherche est, comme son nom l'indique, la physique nucléaire et des particules. Il a été fondé en avril 1971, pour coordonner l’ensemble des efforts de recherche en France[1]. Il comprend 3 unités propres à Villeurbanne et Annecy et est associé à une vingtaine de laboratoires répartis dans toute la France.
L'activité de ces 24 laboratoires - dont certains sont des laboratoires universitaires - est structurée par leur participation scientifique et technique à des expériences de grande taille, menées par des collaborations nationales et internationales. Ils collaborent en particulier aux expériences du Large Hadron Collider (LHC) au CERN. Lors de l'exploitation de cet équipement, l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules participera au stockage et au calcul des données expérimentales (projet LHC Computing Grid). Il est dirigé depuis par Reynald Pain, ancien directeur du Laboratoire de physique nucléaire et de hautes énergies (LPNHE) de Paris, en remplacement de Jacques Martino[2].
Hors région Île-de-France
[modifier | modifier le code]- à Strasbourg : l'Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC)
- à Annecy : le Laboratoire d'Annecy de physique des particules (LAPP) (Université Savoie Mont Blanc, USMB)
- à Lyon : l'Institut de Physique des 2 Infinis de Lyon (IP2I, ex IPNL) (Université Claude Bernard Lyon 1, UCBL)
- à Lyon : le Centre de calcul (CC-IN2P3)
- à Lyon : le Laboratoire des matériaux avancés (LMA)
- à Modane : le Laboratoire souterrain de Modane (LSM)
- à Grenoble : le Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble (LPSC Grenoble)
- à Marseille : le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) (Université Aix-Marseille)
- à Montpellier : le Laboratoire Univers et Particules de Montpellier[3] (LUPM)
- à Clermont-Ferrand : le Laboratoire de physique de Clermont-Ferrand (LPC Clermont-Ferrand)
- à Bordeaux : le Laboratoire de Physique des 2 infinis - Bordeaux[4],[a] (LP2IB)
- à Toulouse : le Laboratoire des 2 Infinis – Toulouse (L2IT)[5]
- à Nantes : le Laboratoire de physique subatomique et des technologies associées (SUBATECH)
- à Caen : le Grand accélérateur national d'ions lourds (GANIL)
- à Caen : le Laboratoire de physique corpusculaire (LPC Caen)
En région Île-de-France
[modifier | modifier le code]- à Paris, à l'Université Denis-Diderot, le laboratoire AstroParticule et Cosmologie (APC), essentiellement issu du laboratoire de physique des particules et cosmologie du Collège de France (PPC), établi dans le bâtiment Condorcet, associé à l'Observatoire de Paris et au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à Saclay - l'IRFU (Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers), anciennement le Dapnia)
- à Paris, sur le campus de Jussieu : le Laboratoire de physique nucléaire et des hautes énergies (LPNHE)
- à Paris : le Musée Curie et les archives de l'Institut du radium
- à Orsay : le Laboratoire de physique des deux infinis Irène Joliot-Curie issu du Centre de spectrométrie nucléaire et de spectrométrie de masse (CSNSM), de l'Institut de physique nucléaire d'Orsay (IPNO), du Laboratoire de l'accélérateur linéaire (LAL) et de deux autres laboratoires ne faisant pas partie de l'IN2P3 auparavant
- à Palaiseau à l'École polytechnique : le Laboratoire Leprince-Ringuet
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Anciennement Centre d'études Nucléaires de Bordeaux Gradignan (CENBG).
Références
[modifier | modifier le code]- Reynald Pain, La France a été présente dans toutes les grandes découvertes du domaine Journal du CNRS no 304, mai 2021 p. 38
- Reynald Pain nommé directeur de l'IN2P3, publié le 26 novembre 2015 sur le site du CNRS. (consulté le 19 juillet 2016)
- Laboratoire Univers et Particules de Montpellier (LUPM), (consulté le 18 juillet 2016)
- « LP2I Bordeaux » (consulté le )
- « Laboratoire des 2 Infinis – Toulouse » (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel de l'IN2P3, Institut national de physique nucléaire et de physique des particules. (consulté le )
- Charte graphique, logotype (vectoriel eps/ai, raster jpg), modèle de présentation. (consulté le )
- Texte officiel du 29 avril 2016 relatif à l'IN2P3, Institut national de physique nucléaire et de physique des particules. Publié le sur le site Legifrance.(consulté le )