Brionne
Brionne est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Brionne | |
Les ruines du donjon carré du XIe siècle, Inscrit MH (1925). | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie |
Maire Mandat |
Valéry Beuriot 2020-2026 |
Code postal | 27800 |
Code commune | 27116 |
Démographie | |
Gentilé | Brionnais |
Population municipale |
4 219 hab. (2021 ) |
Densité | 252 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 11′ 44″ nord, 0° 43′ 16″ est |
Altitude | Min. 47 m Max. 145 m |
Superficie | 16,77 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Brionne (ville-centre) |
Aire d'attraction | Brionne (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brionne (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier |
Ses habitants portent le nom de Brionnais.
Géographie
modifierLocalisation
modifierBrionne est une commune de l'Ouest du département de l'Eure en Normandie. Elle se situe dans la vallée de la Risle, entre Beaumont-le-Roger et Pont-Audemer, précisément à l'intervalle entre le plateau bocager du Lieuvin à l'ouest et la vaste plaine de la campagne du Neubourg à l'est. Son paysage est caractérisé par des coteaux raides et boisés et par un fond de vallée occupé par des prairies bocagères. Les cultures labourées y sont rares[1]. À vol d'oiseau, le bourg est à 14,4 km au nord-est de Bernay[2], à 37,2 km au nord-ouest d'Évreux[3], à 35,9 km à l'est de Lisieux[4] et à 38,2 km au sud-ouest de Rouen[5].
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Hydrographie
modifierLa ville de Brionne est traversée selon un axe nord-sud par la Risle, une rivière qui prend sa source dans l'Orne et qui se jette dans la Seine, au niveau de son estuaire[7]. Sur le territoire de la commune, la Risle se divise en plusieurs bras élargissant son lit majeur à plus de 400 mètres. Elle y reçoit les eaux de la source des Fontaines et du ruisseau des Fontaines.
Voies de communication et transports
modifierVoies de communication
modifierLa commune de Brionne est traversée par :
- l'autoroute A28 qui relie notamment Rouen à Alençon ;
- la route départementale 438, dans le sens nord-est - sud-ouest. Elle permet de relier Brionne à Bourgtheroulde-Infreville (au nord-est) et à Bernay (au sud-ouest) ;
- la route départementale 130, dans le sens nord-sud. Elle mène au nord vers Pont-Audemer (en prenant ensuite la route départementale 675) et au sud vers Beaumont-le-Roger (en empruntant la route départementale 23) ;
- la route départementale 613, dans le sens est-ouest. Elle relie Brionne à Évreux (à l'est) et à Lisieux (à l'ouest).
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 768 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 791,7 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,5 | 3,1 | 4,6 | 8 | 11,2 | 12,8 | 12,7 | 9,8 | 7,6 | 4,2 | 2 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 4,8 | 5,4 | 7,8 | 10,3 | 13,8 | 17,1 | 18,9 | 18,8 | 15,7 | 12,1 | 7,8 | 5,1 | 11,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,9 | 9,2 | 12,6 | 16 | 19,6 | 23 | 25 | 24,9 | 21,7 | 16,6 | 11,4 | 8,2 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−21 08.01.1985 |
−15 12.02.12 |
−15,8 08.03.1971 |
−6 01.04.1977 |
−3 03.05.1981 |
−0,6 05.06.1991 |
3 04.07.1968 |
2 28.08.1974 |
−1 21.09.1977 |
−6 30.10.1997 |
−10 26.11.1989 |
−14,2 31.12.1970 |
−21 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 19.01.08 |
20 24.02.21 |
26,5 31.03.21 |
28,5 20.04.18 |
31,5 27.05.05 |
38,5 21.06.17 |
41,5 25.07.19 |
39 11.08.20 |
34 14.09.20 |
31 02.10.11 |
21 01.11.15 |
17,2 18.12.1987 |
41,5 2019 |
Précipitations (mm) | 72,4 | 60,1 | 57,9 | 53,8 | 61,7 | 54,5 | 59,8 | 62,9 | 60,5 | 75 | 78,6 | 94,5 | 791,7 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Brionne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brionne, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brionne, dont elle est la commune-centre[Note 1],[15]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (43,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,8 %), prairies (31,5 %), zones urbanisées (16 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), terres arables (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), eaux continentales[Note 2] (1,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLa ville existait déjà à l'époque gallo-romaine, son nom est attesté sous la forme Breviodurum (Table de Peutinger, Itinéraire d'Antonin), aux IIIe et IVe siècles donc. Cependant, les latinisations médiévales ne confirment pas cette mention. En effet, on trouve : Brionnam 1035 - 1040 ; Briotna 1051 - 1054 ; (ecclesiae) Briothnienses XIe siècle[19] ; Bruionna et Briognium en 1199 (charte du comte Robert de Meulan) ; Briona, Briorna en 1253 ; Bryone en 1283 (archives du prince de Vaudemont) ; Briosnia (charte de la léproserie de Brionne) ; Briosne en 1638[20].
Les formes médiévales postulent un *Brivoduna[21] > Brioduna > Briothna > Brionne. Brivo a le sens de « pont » en gaulois. La lénition gauloise de Brivo- en Brio- est attestée dans une inscription et dans le glossaire d'Endlicher, où brio glose le latin ponte[22], puis les [t] / [d] (ou [ð]) intervocaliques s'amuïssent régulièrement en français Briot(h)na > Brionne (cf. latin catena > français chaine). Le second élément aurait été initialement duna, variante de dunum, attesté dans Therdonne (Oise)[21].
Bien que Breviodurum corresponde topographiquement au site de Brionne, la filiation phonétique de l'un à l'autre n'existe que pour le premier élément du nom[21]. En effet, Breviodurum composé des éléments gaulois Briva, pont (sur la Risle) et durum, forteresse, ville, n'a pu aboutir à Brionne, mais aurait dû donner *Briore, comme Briare (Loiret, Brivodurum IVe siècle, Table de Peutinger). Il est possible que la finale -URU ait fait place à une finale *-UNA ou *-ANA au Moyen Âge selon la suggestion d'Albert Dauzat et Charles Rostaing[23].
Histoire
modifierVille gauloise située à la limite des territoires des Lexoviens, des Eburovices et des Véliocasses, Brionne est à un carrefour de quatre voies romaines, dont deux de première importance, elle est citée dans la table de Peutinger et en 337 dans l'itinéraire d'Antonin[24].
Dans les années 850, le jarl Rollon pille Brionne lors d'un raid vikings. Cependant, la ville devient normande à la suite d'un accord conclu avec Charles le Simple. Vers 980, Richard Ier de Normandie, duc de Normandie donne en dot à Godefroy de Brionne. Il devient ainsi comte de Brionne jusqu'à son décès vers 1020 pour être remplacé par son fils Gilbert de Brionne. La tutelle administrative est confiée à Guillaume le comte d'Exmes, son tuteur.
En 1033, Gilbert de Brionne part en guerre au côté du chevalier Herluin. A deux doigts de perdre la vie, Herluin fait le vœu de revêtir l'habit de moine et de consacrer sa vie à Dieu s'il parvient à s'échapper vivant. Il fonde ainsi en 1034 l'abbaye Notre-Dame du Bec au Bec-Hellouin.
En , le duc-roi Henri Ier d'Angleterre assiège la ville et son château, qui ne se rend, malgré l'édification de deux châteaux de siège, qu'après l'incendie de toute la ville et de ses églises[25].
Au XVe siècle, la châtellenie de Brionne passe par mariage à la maison de Lorraine qui transmet le comté à la maison de Guise, branche cadette établie en France qui sera l'ancêtre de la maison royale d'Italie et de la maison princière de Monaco. Dernier des comtes de Brionne, Charles-Eugène de Lorraine, prince de Lambesc, s'éteindra en Autriche en 1825. Avec lui s'éteint la branche française de la maison de Lorraine.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierAu 8 octobre 2014, Brionne est jumelée avec[28] :
- Shaftesbury (Angleterre) (Royaume-Uni) depuis 1975 ;
- Lindlar (Allemagne) depuis 1984.
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2021, la commune comptait 4 219 habitants[Note 3], en évolution de −2,47 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement et médiathèque
modifier- École maternelle Georges-Brassens ;
- École primaire Louis-Pergaud ;
- École privée de la Providence ;
- Collège Pierre-Brossolette ;
- Lycée des métiers d'art Augustin Boismard. Bois, cuir et tissu.
- Médiathèque Louise Michel[33]
Sports
modifierClubs sportifs
modifier- Brionne Chris'Fitness
- Brionne Association Rugby
- Brionne Handball
- Brionne Matin Football
- Brionne Moto Verte
- Canoé Kayak Club Brionne
- Chris Fitness
- Cyclo Club Brionne
- Football Club Brionne
- Gymnastique Acrobatique
- Gymnastique Volontaire Brionne
- Judo Club Brionnais
- Karaté-Do Brionne
- Kendo Club Brionne
- Kung Fu Brionnais
- La Pétanque Brionnaise
- Starter Club 27 Boxe Thaï
- Tennis Club Brionne
- Tennis de Table de Brionne
- A.S du collège Pierre-Brossolette
- A.S du lycée Augustin-Boismard
- Association Brionnaise de Badminton
Équipements sportifs
modifier- [34] Gymnase Georges-Beuvain ;
- Salle de sport J.L.-Leroy-et R.-Desnos ;
- Stade Jacky-Devillers ;
- Église Saint-Denis ;
- Tennis couvert.
Économie
modifier- Compin, 59 rue Lemarrois.
Culture locale et patrimoine
modifier- Brionne est une étape du pèlerinage du mont Saint-Michel (Itinéraire culturel du Conseil de l'Europe) sur le chemin venant d'Amiens par Montfort-sur-Risle et Le Bec-Hellouin.
- L'association dénommée les Amis des monuments et sites de l'Eure [1] avait son siège à Brionne avant qu'il ne soit transféré à Evreux.
Lieux et monuments
modifierChâteau et manoir
modifier- Le château de Brionne (XIe siècle), Inscrit MH (1925)[35]. Sur les hauteurs dominant la ville, se dresse son donjon, dont il ne reste que des ruines. Il est l'un des rares donjons carrés normands de défense subsistant encore de nos jours.
- Le domaine de Lorraine (XVIIIe siècle). Ce domaine se compose d’un manoir en brique et pierre et de dépendances, dont notamment un ancien pressoir qui abrite l'office du tourisme.
Patrimoine religieux
modifier- L'église Saint-Martin, dont les origines remontent à 1030. L'église actuelle, bénie en 1458, a subi plusieurs changements à travers les siècles, mais contient quelques éléments datant de la fin du XIIIe siècle ;
- L'église Saint-Denis et la place du même nom ; désaffectée, cette église sert de salle de sports ;
- La chapelle Notre-Dame. Propriété privée depuis des décennies, l'édifice a été racheté par la ville de Brionne le [36],[37].
Patrimoine industriel
modifier- Moulin à huile (XIXe)[38]
- Moulin à foulon, puis filature de coton la Grande Fabrique (XIXe et XXe)[39]
- Moulin à blé, puis filature de coton Martin, puis Lemoine (XIXe)[40]
- Moulin à blé du Centre, puis filature de coton (XVIIIe)[41]
- Moulin à huile, puis moulin à huile et filature de laine, puis filature de coton Dupont et Quenin, puis Fleury, puis Bonnet (XIXe)[42]
- Moulin à blé (1859)[43]
- Filature de coton Neuville, puis fabrique de matelas André Cardine (1859)[44]
Patrimoine civil
modifier- La Justice de paix, comprenant une salle d'audiences, un bureau de greffier et une vieille prison, a fonctionné de 1798 à 1961.
- La mairie.
- La gare de Brionne (1865).
- Le viaduc du radier d'Aclou - La Risle (autoroute A28).
Mémorial
modifier- Le monument aux morts dû à Louis-Aimé Lejeune
- Un mémorial près de l'église Saint-Denis commémore le passage des Canadiens lors de la libération de la ville en 1944.
Jardin
modifier- Jardin de Shaftesbury : petit jardin situé le long de la Risle portant le nom de la ville anglaise jumelée avec Brionne.
Autres lieux
modifier- La champignonnière : il s'agit d'une ancienne marnière construite vers 1730 reconvertie en champignonnière. Elle a servi de refuge pour la population durant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, notamment ceux des 13 et 17 août 1944 qui furent particulièrement meurtriers. Jusqu’à 3 000 personnes séjournèrent dans ce lieu où avaient été installées l’électricité, une cuisine, une infirmerie mais aussi la poste, la perception et la gendarmerie[45].
- Lac de Brionne (base de loisirs).
-
Le donjon.
-
L'église Saint-Martin.
-
L'église Saint-Denis.
-
L'hôtel de ville.
-
Le domaine de Lorraine.
-
La gare.
-
Le monument aux morts.
-
Le mémorial des Canadiens.
-
Le lac.
-
Le centre-ville vu depuis le donjon.
-
La vallée de la Risle à Brionne, avec en arrière-plan, le viaduc.
Patrimoine naturel
modifierNatura 2000
modifier- Risle, Guiel, Charentonne[46].
ZNIEFF de type 1
modifier- Les prairies de Launay-sous-Brionne[47] et les prairies de Valleville[48] : ensemble de prairies hygrophiles. Certaines espèces remarquables vivent dans ces milieux telles l’Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), le Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), la Valériane dioïque (Valeriana dioica) ou l’Euphorbe raide (Euphorbia stricta) ;
- Les prairies du Moulin d'Aclou[49] (peupleraie, mare et mégaphorbiaies eutrophes).
- La cavité de la Vallée aux Bœufs[50] : espace d'hibernation pour plusieurs espèces de chiroptères ;
- Les bois de la Tour[51] : composé principalement de hêtraie et de chênaie, il abrite la bruyère cendrée.
ZNIEFF de type 2
modifier- La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort[52] ;
- La vallée de la Risle de la Ferrière-sur-Risle à Brionne, la forêt de Beaumont, la basse vallée de la Charentonne[53].
Sites classés
modifier- Le vieux donjon et la côte qui l’entoure Site classé (1925)[54] ;
- L’église Saint-Denis et la place Saint-Denis avec ses arbres Site classé (1934)[55] ;
- Les deux marronniers de la propriété des Fontaines Site classé (1935)[56].
Personnalités liées à la commune
modifier- Godefroi de Brionne (XIe siècle), fils naturel du duc Richard Ier de Normandie, il fut châtelain de Brionne.
- Gilbert de Brionne (XIe siècle), fils de Godefroi de Brionne.
- Gui de Brionne (v. 1025-1069), fils de Renaud Ier et d'Adélaïde (ou Alice) de Normandie. Il fut à la tête d'une coalition de barons normands rebelles de l'Ouest du duché de Normandie au temps de Guillaume le Conquérant, dont il était le cousin. Cette rébellion aboutit à la bataille du Val-ès-Dunes.
- Pierre Jean Charles Lizot (1768-1827), homme politique, y est né.
- Jean Le Marois (1776-1836), aide de camp de Bonaparte, général à Austerlitz, créateur de la 1re manufacture de draps à Brionne en 1820[39].
- Alexandre-Auguste Guilmeth (1807-1869 ?), archéologue français, y est né.
- Jacques Jacquesson (1912-1996), militaire et ingénieur atomiste français, y est né.
- François Loncle (1941-), maire de la commune de juin 1982 à juin 1995.
- Patrick Beaudouin (1953-), homme politique, y est né.
- Hervé Delamarre (1967-), céiste de slalom, a été licencié au club de canoë-kayak de Brionne.
Héraldique
modifierLes armes de la commune de Brionne se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Alexandre-Auguste Guilmeth, Histoire de la ville de Brionne, Paris, Delaunay, .
- Jean-François Desbuards (préf. Michel-Georges Micberth), Brionne à vol d’oiseau, Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France », (1re éd. 1887), 218 p., 14 x 20 (ISBN 978-2-87760-050-7, ISSN 0993-7129)
- Marcel Roncerel (préf. Michel-Georges Micberth), Glanes historiques sur Brionne, Paris, Le Livre d’histoire-Lorisse, Paris, coll. « Monographies des villes et villages de France », (1re éd. 1951), 227 p., 14 x 20 (ISBN 2-84373-310-3, ISSN 0993-7129)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel de la ville
- Brionne sur le site de l'Institut géographique national
- Site de l'Office du tourisme du Canton de Brionne
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Le Lieuvin », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Brionne et Bernay »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Brionne et Évreux »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Brionne et Lisieux »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Brionne et Rouen »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Risle (H6--0200) ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 37.
- François de Beaurepaire, op. cit.
- Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions Errance, 1994, p. 203.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 118a.
- Pierre Wech, « Brionne, collège Pierre Brossolette. Un quartier artisanal des Ier et IIe siècles en périphérie de l’agglomération antique », dans [collectif], Journées archéologiques de Haute-Normandie. Alizay, 20-22 juin 2014, Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre, (DOI 10.4000/books.purh.4257).
- Anne-Marie Flambard Héricher (préf. Vincent Juhel), Le château de Vatteville et son environnement, de la résidence comtale au manoir de chasse royal, XIe – XVIe siècle, vol. Mémoire de la Société des antiquaires de Normandie, t. XLVIII, Caen, Société des antiquaires de Normandie, , 393 p. (ISBN 978-2-919026-27-2), p. 42.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « La médiathèque Louise Michel », sur Mairie de Brionne (consulté le ).
- « Les équipements sportifs », sur Mairie de Brionne (consulté le ).
- « Ruines du château », notice no PA00099362, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Brionne - La ville achète une chapelle miraculeuse », sur Le Courrier de l'Eure (consulté le ).
- « Chapelle Notre-Dame : Elle vient d'être rachetée par la municipalité ! », sur L'éveil Normand (consulté le ).
- « Moulin à huile », notice no IA27000598.
- « Moulin à foulon, puis filature de coton la Grande Fabrique », notice no IA27000597.
- « Moulin à blé, puis filature de coton Martin, puis Lemoine », notice no IA27000596.
- « Moulin à blé du Centre, puis filature de coton », notice no IA27000594.
- « Moulin à huile, puis moulin à huile et filature de laine, puis filature de coton Dupont et Quenin, puis Fleury, puis Bonnet », notice no IA27000593.
- « Moulin à blé », notice no IA27000592.
- « Filature de coton Neuville, puis fabrique de matelas André Cardine », notice no IA27000542.
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