Libourne

commune française du département de la Gironde

Libourne est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde dont elle est une des sous-préfectures, en région Nouvelle-Aquitaine.

Libourne
Libourne
Le pont de pierre sur la Dordogne et la flèche de l'église Saint-Jean-Baptiste.
Blason de Libourne
Blason
Libourne
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
(sous-préfecture)
Arrondissement Libourne
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Libournais
(siège)
Maire
Mandat
Philippe Buisson (PS)
2020-2026
Code postal 33500
Code commune 33243
Démographie
Gentilé Libournais
Population
municipale
24 557 hab. (2021 en évolution de −1,24 % par rapport à 2015)
Densité 1 190 hab./km2
Population
agglomération
36 631 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 54′ 58″ nord, 0° 14′ 34″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 28 m
Superficie 20,63 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Libourne
(ville-centre)
Aire d'attraction Libourne
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Libournais-Fronsadais
(bureau centralisateur)
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Libourne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Libourne
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Libourne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Libourne
Liens
Site web www.ville-libourne.fr

Cette ancienne bastide fondée au XIIIe siècle par Roger de Leybourne, sénéchal de Gascogne pour le roi d'Angleterre, est aujourd'hui la principale ville de l'est du département.

Forte de 24 557 habitants en 2021, au cœur d'une unité urbaine de 34 856 habitants[1] en 2012 et d'une aire urbaine de 36 144 habitants[2], elle s'inscrit dans l'axe Arcachon-Bordeaux-Libourne, aire métropolitaine concentrant près de 1 250 000 habitants.

La cité, qui s'est développée au confluent de l'Isle et de la Dordogne, au centre d'une riche région viticole, est dès l'origine un port important par où transitent des marchandises en provenance de toute l'Europe.

Longtemps deuxième ville du nord de la Guyenne après Bordeaux, elle est sa rivale en matière de commerce ou de fiscalité. Importante ville de garnison (elle abritera notamment plusieurs régiments de cavalerie et d'infanterie, ainsi que l'école nationale des officiers de réserve de santé) jusqu'à une date assez récente, elle est aujourd'hui un pôle économique et commercial rayonnant sur le nord du département, fortement influencé par une agglomération bordelaise en constante progression.

Commune péri-métropolitaine de Bordeaux, Libourne s'est dotée en 2015 d'un projet urbain, « Libourne 2025-La Confluente », pour accompagner son développement de manière coordonnée.

Libourne compte également sur un patrimoine monumental varié : pont de pierre, église Saint Jean-Baptiste, tour du Grand Port, hôtel de ville, immeubles à arcades de la place Royale, témoignent ainsi de la prospérité de la ville au cours des siècles.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
Cartographies interactive et OpenStreetMap
 
  La commune dans le département
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
  1. Carte dynamique
  2. Carte Openstreetmap
  3. Carte topographique
  4. Carte avec les communes environnantes

La ville de Libourne se trouve au confluent de l'Isle et de la Dordogne, au cœur des célèbres vignobles de Saint-Émilion et de Pomerol.

Communes limitrophes

modifier

Libourne est limitrophe de neuf autres communes. Les communes limitrophes sont Les Billaux, Génissac, Arveyres, Fronsac, Lalande-de-Pomerol, Moulon, Pomerol, Saillans et Saint-Émilion.

Géologie et relief

modifier

La zone géographique de l'appellation d’origine contrôlée « Fronsac », s’étend sur le territoire de 7 communes situées au nord-ouest de la ville de Libourne au confluent de l'Isle et de la Dordogne[3].

Hydrographie et les eaux souterraines

modifier
 
Réseaux hydrographique et routier de Libourne.
 
Lac des Dagueys.

Cours d'eau traversant la commune :

Données des points de suivi piézométrique, Rapport Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)/RP-67495-FR rédigé dans le cadre du programme « Contrôle qualité et gestion des nappes souterraines de Gironde ».

Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (SIGES)

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 871 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Émilion à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 798,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Natura 2000

modifier

La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Libourne[11],[12]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[13].

Libourne fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[14],[15], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[16].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Libourne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Libourne[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant dix communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Libourne, dont elle est la commune-centre[Note 3],[19]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

modifier
 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (44,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,7 %), cultures permanentes (27,1 %), prairies (11,4 %), eaux continentales[Note 4] (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), forêts (2,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

La ville dispose d'un plan local d'urbanisme[23] dont la dernière procédure a été approuvée le 24 mars 2022.

Voies de communication et transports

modifier

Infrastructures routières

modifier

Libourne est située sur l'axe allant de Bordeaux à Clermont-Ferrand. L'A89 permet de faciliter les communications entre l'Aquitaine et l'Auvergne, Lyon et la Suisse. L'autoroute contourne la ville par l'ouest via le viaduc des Barrails et le viaduc du Mascaret. La ville se situe à 31 km par la route nationale 89 (voie express à 2×2 voies) du centre de Bordeaux et à 98 km d'Arcachon.

Infrastructures ferroviaires

modifier

Contrairement à la ligne TGV Atlantique de Paris à Bordeaux, la ligne classique Paris-Bordeaux, la ligne de Libourne au Buisson et la ligne de Lyon à Bordeaux passent par la gare de Libourne.

Transports en commun

modifier

Libourne possède 9 lignes de bus :

  • 4 lignes urbaines
  • 5 lignes non-urbaines.

La municipalité, après avoir rendu gratuit l'usage du réseau pour les moins de 18 ans depuis le , a généralisé cette gratuité des transports en commun à l'ensemble des Libournais à compter du [24],[25]

Transports aériens

modifier

Politique cyclable

modifier

Libourne lance en 2016 le service Lib'Cycle et choisi le prestataire Cyclocom pour gérer une flotte de 100 vélos en libre-service à la journée[30]. En décembre 2021, le prestataire se retire de Libourne et la ville fait évoluer son offre. Le 3 janvier 2022, une nouvelle version du service est lancée, avec 28 vélos reconditionnés disponibles en libre-service gratuitement pour 12h dans 11 stations de la ville[31]. La réservation se fait par le biais de Fredo App, service spécialisé en gestion de flotte de vélos, et l'entretien est réalisé par La Recyclerie du Libournais[32], association spécialisée en recyclage et partenaire de la ville.

Cette offre s'inscrit dans la stratégie d'aménagement de la ville de Libourne, dont la Bastide (quartier centre) a été transformée en zone 30 avec double-sens cyclable à partir de juin 2021[33].

Le plan vélo 2020-2024 de la municipalité prévoit le développement de 6 km de pistes cyclables supplémentaires, la création d'un Réseau Express Vélo (REV) pour desservir la périphérie, la mise en place de véloboxs sécurisés et la création d'un abri vélo devant la gare pouvant accueillir 36 vélos et charger 6 VAE[34].

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Libourne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Risques naturels

modifier

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Libourne, regroupant les 20 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[37]. Les événements significatifs aux XIXe et XXe siècles sont les crues de 1843 (6,80 m l'échelle de Libourne), de 1866 (6,40 m) et du (6,38 m) et du (6,36 m). Au XXIe siècle, les événements les plus marquants sont les crues de mars 2010 (5,55 m) et du (5,97 m). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[38]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993, 1999, 2000, 2003, 2008, 2009 et 2013[39],[35].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Libourne.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 7 838 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 7 838 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[41].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[35].

La commune a été sélectionnée pour accueillir la quatrième base nationale de la Sécurité civile, visant à se préparer face à la multiplication des catastrophes naturelles, en premier lieu les feux de forêt[42].

Risques technologiques

modifier

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 5] soumis à Plan particulier d'intervention (PPI), disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[44]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[45].

Toponymie

modifier

La localité est attestée sous la forme Condate à l'époque romaine[46]. Il s'agit du gaulois condate « confluent » qui a donné les nombreux Condé, Candé du nord de la France, Condat etc. du sud[46]. Elle est effectivement située au confluent de l'Isle et de la Dordogne[46].

C'est à partir de 1275 est mentionné le nom de Leyburne[46]. Il s'agit d'un seigneur anglais Roger de Leybourne, gouverneur de Gascogne au XIIIe siècle[46] et qui tient son qualificatif du village de Leybourne dans le comté de Kent, qui, sur l'emplacement du village romain de Fozera, en réalisa le tracé en 1270. Au cours des années, son nom fut légèrement altéré. Il se transforma en Libourne.

En gascon, le nom de la commune est Liborna.

Ses habitants sont appelés les Libournais[47].

Histoire

modifier

À l'époque de sa fondation, la vocation de Libourne était celle d'un port maritime pour le commerce du vin et fluvial pour le commerce du bois, ultime destination des gabares descendant la Dordogne chargées, entre autres, de bois de noisetier destiné aux vignobles.

La bastide de Libourne, au confluent de la Dordogne et de l’Isle, avec un port fluvial et maritime sur la Dordogne, a été conçue en 1268-1270 pour devenir le débouché naturel des vins de la vallée de la Dordogne – vins du Saint-Émilionnais, du Bergeracois, etc. – exportés dès la fin du XIIIe siècle en Angleterre. Les rois d’Angleterre octroyèrent à la ville de Libourne, de même qu’ils l’avaient fait pour Bordeaux, une « coutume » exemptant de droits de douane l’exportation de ces vins. La grande période de ce trafic se situe entre 1305 et 1336.

Pour la petite histoire, il se dit que le pavage du port est en pierre anglaise transportée dans les bateaux qui venaient chercher du vin. En effet, ceux-ci ne pouvant venir d'Angleterre à vide, il fallait les lester pour qu'ils puissent naviguer sur l'Atlantique.

Libourne fait partie du type de villes construites autour d'une place entourée d'arcades pour créer un marché, les bastides.

De par son adhésion, en 1379, à l'hypothétique alliance bordelaise de défense contre les troupes françaises, la ville fortifiée de Libourne aurait été qualifiée de filleule de Bordeaux[48], alliance qui aurait favorisé de nombreux échanges commerciaux avec la capitale girondine. L'existence de cette alliance est désormais contestée, aucun document médiéval ne prouvant son existence. Seul aurait été signé un accord entre Bordeaux et Bourg, en juillet 1379, tandis que la prétendue ligue serait une invention postérieure du XVIIe siècle, issue d'une relecture mémorielle des relations entre les villes concernées[49]

Afin de la récompenser de sa "fidélité" (davantage pour se l'attacher définitivement, Libourne ayant été plus fidèle aux Anglais qu'aux Français durant la guerre de Cent Ans) Louis XI confirma encore ses privilèges par les lettres patentes en [50] ainsi qu'en à la suite de la mort du duc de Guyenne, son frère[51],[52],[53].

Libourne est touchée par la révolte des pitauds en 1548 : en 1541, la gabelle est imposée à la Saintonge et à l’Angoumois, provinces qui ne payaient pas cet impôt sur le sel. La révolte éclate près d’Angoulême, et Libourne est prise par les révoltés pendant l’été[54].

 
Libourne, vue depuis le tertre de Fronsac, dessin à la plume d’Herman van der Hem, vers 1640[55].

Lors des guerres de la Fronde (1648 à 1652), Bernard de Nogaret de La Valette, duc d'Épernon gouverneur de Guyenne, fit fortifier Libourne dans le but d’affaiblir Bordeaux dont les échanges dépendaient de deux fleuves, la Garonne mais aussi la Dordogne. La ville est à nouveau assiégée par les troupes françaises en 1652[56].

Le commerce du port de Libourne, de même que celui de Bordeaux, eut à souffrir du blocus continental opéré lors de la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697) par les Puissances maritimes (Angleterre, Provinces-Unies, Empire et Espagne). Pour avoir du vin, elles firent appel davantage qu’auparavant au Portugal et à l’Espagne. Après la révocation de l'édit de Nantes (1685), la « diaspora » des protestants a renoué des liens commerciaux privilégiés, ainsi entre Bergerac et la Hollande (les vins de Bergerac étaient expédiés depuis Libourne).

À l’époque de Tourny, intendant de Guyenne au milieu du XVIIIe siècle, Libourne se dota d’allées, de fontaines, de lavoirs et améliora ses quais et ses ports.

Libourne, commune péri-métropolitaine de Bordeaux, s'est dotée en 2015 d'un projet urbain, « Libourne 2025-La Confluente », pour accompagner son développement de manière coordonnée. Cinq sites de projet majeurs sont mis en valeur : la revitalisation du cœur de la bastide, l'aménagement des quais de la confluence et le développement du Port de Libourne-Saint-Émilion, la reconversion des casernes en pôle événementiel et hôtelier, la gare-Épinette et son pôle multimodal, le site naturel des Dagueys avec son centre aquatique et son pôle nautique[57].

Politique et administration

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 octobre 1947 Jean Bernardet SFIO Conseiller général de la Gironde (canton de Libourne, 1945-1949, 1955-1979)
octobre 1947 mars 1959 Abel Boireau DVD Conseiller général de la Gironde (canton de Libourne, 1949-1955)
mars 1959 octobre 1979 Robert Boulin RPR Député de la Gironde (1958-1961 / 1973-1976)
Secrétaire d'Etat (1961-1968) puis Ministre (1968-1973 / 1976-1979)
novembre 1979 mars 1989 André Teurlay UDF-PR Conseiller général de la Gironde (canton de Libourne, 1979-1998)
mars 1989 novembre 2011[58] Gilbert Mitterrand PS Député de la Gironde (1981-1993, 1997-2002)
Conseiller général de la Gironde (canton de Libourne, 2004-2011)
Conseiller régional d'Aquitaine (1986-1989)
Président de la communauté d'agglomération (2012-2014)
novembre 2011 En cours
(au 26 mai 2020)
Philippe Buisson PS Conseiller régional d'Aquitaine (2004-2015)
Ancien vice-président du conseil régional
Président de la communauté d'agglomération du Libournais depuis 2014

Jumelages

modifier

Au , Libourne est jumelée[59] avec :

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[62],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 24 557 habitants[Note 7], en évolution de −1,24 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9 1008 0768 2938 7879 8389 7149 81411 81312 650
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
13 29013 56514 63914 96015 23115 98116 73617 86718 016
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
19 17519 32320 08518 08318 45319 10319 49120 16619 474
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
19 83422 12321 65122 11921 01221 76123 29623 68124 880
2021 - - - - - - - -
24 557--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 11 126 hommes pour 13 385 femmes, soit un taux de 54,61 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,06 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[65]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,3 
7,6 
75-89 ans
11,0 
15,2 
60-74 ans
18,5 
19,5 
45-59 ans
19,7 
19,3 
30-44 ans
17,2 
17,7 
15-29 ans
16,1 
19,9 
0-14 ans
15,2 
Pyramide des âges du département de la Gironde en 2021 en pourcentage[66]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
6,7 
75-89 ans
8,9 
15,7 
60-74 ans
16,8 
19,9 
45-59 ans
19,3 
19,9 
30-44 ans
19,2 
19,4 
15-29 ans
18,1 
17,7 
0-14 ans
15,8 
  • église catholique : trois églises (église Saint-Jean-Baptiste, église Notre-Dame de l'Epinette, église Saint-Ferdinand) et plusieurs chapelles (dont la principale est la chapelle de Condat) ;
  • temple protestant de Libourne, inauguré en 1869 ;
  • synagogue ;
  • église évangélique : assemblée de Dieu ;
  • mosquée ;
  • témoins de Jéhovah.

Enseignement

modifier

Libourne compte plusieurs collèges et lycées[67] :

  • Collège Eugène-Atget
  • Collège Marguerite-Duras
  • Collège des Dagueys
  • Collège Saint-Joseph (privé)
  • Lycée Max-Linder
  • Lycée Polyvalent Jean-Monnet
  • Lycée Professionnel Henri-Brulle
  • Lycée Montesquieu (privé)

Ainsi que plusieurs lieux d'enseignement supérieur :

  • Un institut de formation en soins infirmiers (IFSI)
  • 3 brevets de technicien supérieur (BTS) en établissement public : maintenance industrielle ; management des unités commerciales ; assistant de direction.
  • 3 BTS en établissement privé : assistant de gestion PME/PMI ; négociation relation clientèle ; management des unités commerciales.
  • le centre de formation de l'Insee (Cefil).
  • 1 BTSA technico-commercial.

La ville compte un certain nombre de clubs :

Tours de France

Équipements sportifs

modifier
  • 7 stades dont :
  • 7 salles et gymnases dont :
    • Palais des sports Georges-Kany
    • Gymnase Jean-Mamère
    • Salle de Gymnastique des Bleus de Saint-Ferdinand
    • Dojo municipal
    • Salle d'escrime René-Legendre
  • Piscine municipale
  • Hippodrome de Cantereau
  • Pôle nautique international des Dagueys

Les professionnels et services de santé[73] :

  • Médecins,
  • Pharmacies,
  • Centre hospitalier de Libourne[74],
  • Hôpitaux à Branne, Coutras, Castillon-la-Bataille, Créon, Saint-André-de-Cubzac, Artigues-près-Bordeaux, Lormont, Cenon.

Culture

modifier
  • Musée des beaux-arts de Libourne qui présente une remarquable collection de peintures, sculptures, dessins etc. datant du XIVe au XXe siècle
  • Fest'arts - Festival international des arts de la rue (tous les ans, en août)[75]
  • Chapelle du Carmel, ancien couvent de carmélites, expositions temporaires
  • Médiathèque municipale Condorcet
  • Théâtre Le Liburnia (saison culturelle de septembre à mai)
  • Cinéma grand écran 10 salles
  • Festival Invasions de Lucanes, organisé par l'association Lucanes Musiques[76]

Secrétariat du Père Noël

modifier

En 1962, après que deux receveuses (Odette Ménager dans un bureau de poste de Maine-et-Loire et Magdeleine Homo dans la Seine-Maritime[77]) ont fait connaître leur frustration de ne pouvoir acheminer le courrier destiné au Père Noël jusqu’à ce dernier et ont pris l'initiative d'ouvrir le courrier[78], le ministre des PTT, Jacques Marette, décide de créer le secrétariat du Père Noël, un service spécialement chargé de répondre aux enfants envoyant des lettres au Père Noël[79], seul service de la Poste autorisé à ouvrir le courrier[80]. Il confie la création de la carte-réponse du Père Noël à une rédactrice, sa propre sœur qui n'était autre que la célèbre pédiatre et psychanalyste Françoise Dolto (la première « secrétaire du père Noël ») et à un illustrateur qui garde l'apparence du Père Noël (barbe blanche et houppelande rouge[81]) mais change régulièrement au cours des années ses moyens de locomotion (satellite des télécommunications, hélicoptère, nuage, étoile, etc.). Le secrétariat se situe alors au sixième étage de l'hôtel des Postes du 52, rue du Louvre à Paris, au service des « rebuts » (le rebut désigne un objet postal dont la distribution est impossible) où les postiers « secrétaires » sont spécialement sélectionnés pour rompre un dogme de la poste, l'inviolabilité du secret de la correspondance[82].

Dans le cadre de la décentralisation, ce service des rebuts des PTT doit être transféré en province. Robert Boulin, alors secrétaire d'État au Budget et maire de Libourne, use de son influence pour obtenir le déménagement de ce service dans sa ville en 1967, offrant aux PTT un terrain pour accueillir le centre de recherche du courrier et le secrétariat du Père Noël. Depuis lors, le Père Noël reçoit son courrier à Libourne[82].

Dans les années 1940, la Poste estimait le flux annuel de courrier destiné au Père Noël à 3 000. En 1962, ce secrétariat a reçu le courrier de deux mille enfants. Le nombre de lettres reçues a augmenté régulièrement de 10 % par an, pour atteindre 1 430 000 plis et 181 200 courriels en 2007, les missives arrivant de 130 pays différents[80]. Cette évolution se stabilise depuis la fin des années 2000[77]. Il s'agit principalement des lettres d'enfants de 3 à 9 ans mais une recrudescence de lettres envoyées par des adultes (liée à leur isolement, leur solitude) a conduit le secrétariat à abandonner en 2011 les cartes-réponses personnalisées au profit de réponses-type uniquement pour les adultes[82]. La France est un des rares pays avec la Finlande (Rovaniemi) et le Canada à disposer d'un secrétariat de ce type[78].

En 2014, toute l'histoire du secrétariat du Père Noël de La Poste est racontée pour la première fois dans un livre scientifique[83].

Médias

modifier

Quatre radios émettent sur Libourne[84] :

Animations et associations locales

modifier

La ville bénéficie d'un réseau associatif couvrant de très nombreux domaines. La maison des associations a pour vocation de promouvoir et faciliter la vie associative locale[85].

Politique numérique

modifier

En 2013, la commune de Libourne a été récompensée par le label « Ville Internet @@[86] ».

En mars 2019, la ville lance l'application "Libourne dans ma poche"[87], développée par Orange et disponible sur Google Play et l'App Store. Elle recense des informations sur l'offre éducative et culturelle, les transports en commun et la circulation, les démarches administratives, la collecte des déchets, la météo, les marchés ou la démocratie participative entre autres. L'application comptabilise en 2021 environ 2 100 téléchargements, soit l'équivalent d'environ 10 % des 25 000 habitants de la ville[88].

La ville propose un service de Wifi public gratuit, par le biais de sept bornes :

  • Wifi Surchamp, Place Abel Surchamp
  • Wifi Quai Souchet
  • Wifi Esplanade de la République
  • Wifi Médiathèque Condorcet, Place des Recollets
  • Wifi Esplanade François Mitterrand
  • Wifi Théâtre le Liburnia, 16 rue Donnet
  • Wifi Maison des Associations, 47 Boulevard de Quinault

Économie

modifier

Entreprises et commerces

modifier

Agriculture - Élevage

modifier
  • Les terroirs viticoles du Libournais[89].
  • AGAPES (Association pour Garantir une Agriculture Paysanne Equitable et Solidaire)[90].
  • Ferme de la Barbanne[91].

Tourisme

modifier
  • Nombreux hébergements[92] et restaurants.
  • Châteaux viticoles et vignes sacrées[93].

Commerces

modifier
  • Commerces.
  • Ville bastide et vinicole[94].
  • Ville portuaire[95].

Libourne est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Libourne. Elle gère l’aérodrome de Libourne - Artigues-de-Lussac.

Plusieurs grandes entreprises sont présentes à Libourne :

Le , le ministère de l'intérieur a annoncé la fermeture de l'École de sous-officiers de la gendarmerie nationale[96].

Libourne envisage de tester des « lampadaires absorbeurs de CO2 ». Munis d'un réservoir contenant des algues, ils absorberaient le dioxyde de carbone et émettraient de l'oxygène[97].

Libourne a sa propre monnaie locale complémentaire, la Monnaie d'intérêt économique local, dont les prestataires se trouvent dans une zone comprenant les pays Libournais, Créonnais, Castillonnais, Pays de Coutras et Landes girondines.

Budget et fiscalité 2022

modifier
 
L'hôtel de ville et le musée des Beaux-Arts au deuxième étage.

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[98] :

  • total des produits de fonctionnement : 40 113 000 , soit 1 617  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 36 384 000 , soit 1 467  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 16 005 000 , soit 645  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 16 959 000 , soit 684  par habitant ;
  • endettement : 41 188 000 , soit 1 661  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 21,02 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 51,15 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 49,17 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 860 [99].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Patrimoine civil et naturel

modifier
  • L'école de gendarmerie[100] qui remplace l'école des officiers de réserve du service de santé des Armées (restée célèbre dans la mémoire des appelés pharmaciens et médecins qui y faisaient leur période de classes, aujourd'hui dissoute).
  • La tour du grand port est un des derniers vestiges des fortifications qui protégeaient Libourne depuis le Moyen Âge. Elle est classée monument historique[101].
  • L'hôtel de ville, XVIe siècle, amplement remodelé au début du XXe siècle, classé monument historique[102] abritant, au deuxième étage, le musée des beaux-arts.
Cloche[103].
Le Cefil se trouve sur les bords le l'Isle au 3, rue de la Cité[107].

Fontaines et statues

modifier
 
Fontaine et statue, place Princeteau.
H2O, sculpture fontaine réalisée par , Place René Princeteau et Migration[113].

Patrimoine religieux

modifier
Orgue Wenner & Götty (1859), Beuchet (1951)[122],[123],
Orgue de chœur Wenner & Götty (1855)[124].
Orgue[130].
Cloche[132].
Cimetière israélite[138],[139].
  • Le cimetière de Quinault[140]
  • Le cimetière de la Paillette[141].
  • Quelques architectures d'après-guerre sont remarquables comme la façade d'un salon de coiffure de cette époque et la villa Sol & Flores ; le cinéma Rex est représentatif de l'architecture Art déco ; ces monuments sont mis en valeur par un éclairage nocturne.
  • Monument aux morts[142] : Conflits commémorés : Guerre franco-allemande de 1914-1918 .

Personnalités liées à la commune

modifier

Nées à Libourne

modifier
XVIIIe siècle
modifier
  • Jean-Baptiste Fontémoing (1736-1806), homme politique né et décédé à Libourne, député de la Gironde de 1803 à 1806.
  • Jacques Lacaze, révolutionnaire français né le († ).
  • Jean Proteau, général des armées de la République, tombé au champ d'honneur à Louvain; né le († ).
  • Joseph-Léonard Decazes (1783, Libourne - 1868, Albi), homme politique, préfet du Tarn, préfet du Bas-Rhin.
XIXe siècle
modifier
 
Maison natale du photographe Eugène Atget, 51 rue Clément-Thomas.
XXe siècle
modifier

Par dates de naissance :

Décédés à Libourne

modifier

Héraldique

modifier

Les armes de Libourne se blasonnent ainsi : D'azur au vaisseau équipé d'argent, les voiles ferlées, voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, les trois mâts sommés chacun d'une fleur de lys d'or, les ondes chargées d'un croissant de sable.

En 1462, Louis XI vint à Libourne où il reçut un accueil des plus chaleureux. En signe de reconnaissance, il concéda à la ville le droit de surmonter d’une fleur de lys chacun des mâts du vaisseau que portaient les armes de la ville.
Les voiles doivent être ferlées, c'est-à-dire roulées et attachées sur les vergues, en guise d'hommage au roi.
Le croissant symbolise la confluence de l'Isle et de la Dordogne et rappelle également que la ville est filleule de Bordeaux (qui porte également un croissant en pointe sur son blason).

La devise latine de la ville est « INSULA LIBURNIUM DURANIUS » (Libourne entre l'Isle et la Dordogne)[146].

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
Camp de Libourne durant la Seconde Guerre mondiale

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

"Libourne" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Libourne, il y a une ville-centre et neuf communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[43].
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. Unité urbaine de Libourne (33401) sur le site de l'Insee, consulté le 11 avril 2016.
  2. Aire urbaine de Libourne (177) sur le site de l'Insee, consulté le 11 avril 2016.
  3. Paysage viticole
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Orthodromie entre Libourne et Saint-Émilion », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Émilion » (commune de Saint-Émilion) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Saint-Émilion » (commune de Saint-Émilion) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  12. Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  13. Espèces, INPN, consulté le .
  14. [PDF] - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  15. Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  16. Espèces, INPN, consulté le .
  17. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Libourne », sur insee.fr (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Libourne ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Libourne », sur insee.fr (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. Libourne sur Géoportail
  24. « Libourne plonge dans la gratuité », Ville, rail & transports, no 502,‎ , p. 14 (ISSN 2104-0028).
  25. « Libus, un service de la ville de Libourne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-libourne.fr, (consulté le ).
  26. Le port de Libourne - Saint-Émilion
  27. Itinéraires
  28. Les Artigues-de-Lussac
  29. Le Libourne AéroClub
  30. « Libourne | Cyclocom », sur cyclocom.com (consulté le ).
  31. Ville de Libourne, « Lib'Cycle - Vélos en libre-service »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Ville de Libourne : Site Internet (consulté le ).
  32. Marianne Calero, « Libourne : une nouvelle application pour Lib’Cycle », sur Le Résistant, (consulté le ).
  33. Ville de Libourne, « La bastide de Libourne en zone 30 », sur Ville de Libourne : Site Internet (consulté le ).
  34. Armelle Casses, « Plan vélo à Libourne : les vélos dans tous les sens », sur Le Résistant, (consulté le ).
  35. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Libourne », sur Géorisques (consulté le ).
  36. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  37. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  38. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Libourne », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  39. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  40. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  41. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Libourne », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  42. Une base de la Sécurité Civile à Libourne. Les Canadair à Mont-de-Marsan ?
  43. Article R214-112 du code de l’environnement
  44. « barrage de Bort-les-Orgues », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  45. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  46. a b c d et e Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6)
  47. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
  48. (fr1835) Gabriel de Lurbe et Jean Darnalt, Chronique Bourdeloise, Bordeaux, Simon Millanges, , 65 p. (lire en ligne), p. 33.
  49. Nathalie Crouzier-Roland, « Des villes fluviales du Bordelais aux XIIIe – XVe siècles : Bordeaux, Bourg sur Gironde, Saint-Macaire et Libourne, des pôles économiques et politiques entre rivalités et alliances », Les villes au Moyen Âge en Europe occidentale (ou comment demain peut apprendre d’hier), sous la direction de Marie-Françoise Alamichel, collection électronique Mémoire et Territoires, laboratoire LISAA, Université Paris Est Marne-la-Vallée,, (lire en ligne).
  50. Lettres patentes de Louis XI, Tours, octobre 1461 (lire en ligne).
  51. Lettres patentes de Louis XI, Saintes, mai 1472 (Louis XI était à Saintes en mai et juin 1472, non en juin 1471.) (lire en ligne).
  52. Eusèbe de Laurière, France et Bréquigny, Ordonnances des Rois de France de la 3e Race, recueillies par ordre chronologique..., , 844 p. (lire en ligne).
  53. Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, le 24 janvier 1478 (1477 avant Pâques) (lire en ligne).
  54. Suzanne Citron, Le Mythe national : l’histoire de France en question, Paris : coédition Les Éditions ouvrières/Édition et documentation internationale, 1991, p. 229. (ISBN 2-85139-100-3), (ISBN 2-7082-2875-7).
  55. Du tertre de Fronsac
  56. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 p. (ISBN 2-35039-028-4), p. 166.
  57. Libourne 2025 - Un projet urbain.
  58. Démissionnaire à cette date.
  59. Jumelages de Libourne sur l'atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, consulté le 14 décembre 2014. Celui avec Pu'er n'est pas encore référencé.
  60. Didier Faucard, « Libourne : la Ville scelle un pacte d’amitié avec les Italiens de Montechiarugolo », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  61. Les liens se tissent avec Pu’er
  62. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  63. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  64. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  65. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Libourne (33243) », (consulté le ).
  66. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Gironde (33) », (consulté le ).
  67. Établissements d'enseignements
  68. « L'itinéraire du Tour de France », L'Auto, no 990,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  69. « L'itinéraire complet du Tour de France », L'Auto, no 1358,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  70. Etape 20 : Bordeaux - Libourne (c.l.m.) sur le site La Grande Boucle, consulté le 1er mai 2013.
  71. Etape 21 : Libourne - Tours sur le site La Grande Boucle, consulté le 1er mai 2013.
  72. Etape 4 : Libourne - Libourne (c.l.m. par équipes) sur le site La Grande Boucle, consulté le 1er mai 2013.
  73. Les professionnels et services de santé
  74. Centre hospitalier de Libourne
  75. Site officiel de Fest'Arts
  76. « En images. Libourne : l’Invasion de lucanes prend de l’ampleur », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  77. a et b Pierre Sauvey, « Le Père Noël de Libourne n'a que 50 ans », sur ladepeche.fr, .
  78. a et b Hajdenberg, « Un service pour des lettres et des perles par milliers »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberation.fr, .
  79. Jean-Pierre Guéno, Cher Père Noël ! : un siècle de lettres au Père Noël, Télémaque, , 300 p. (ISBN 2753301638).
  80. a et b « Le secrétariat du Père Noël a repris son service », sur lefigaro.fr, .
  81. En 2001, l'illustrateur ose le déshabiller pour faire apparaître son prénom en rouge sur son caleçon : Alphonse
  82. a b et c « Les 50 ans du secrétariat du Père Noël », documentaire d'Olivier Chaumelle et Françoise Camar sur France Culture, 4 décembre 2012
  83. Valérie-Inés de La Ville & Antoine Georget, Le Père Noël de la Poste : La surprenante histoire de son secrétariat (1962-2012), Bruxelles, PIE Peter Lang, , 197 p. (ISBN 978-2-87574-231-5, lire en ligne).
  84. Fréquence Radio Libourne, consultée le 26 août 2011.
  85. Maison des associations
  86. Palmarès 2013 des villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 7 mai 2013.
  87. Anne Cazaubon, « Libourne est dans ma poche ! », sur Le Résistant, (consulté le ).
  88. « Avec « Ma ville dans ma poche », Libourne (33) fournit la bonne information au bon endroit », sur Banque des Territoires, (consulté le ).
  89. Les terroirs viticoles du Libournais, par Henri Enjalbert. Travaux du Laboratoire de Géographie Physique Appliquée. Année 1978 2 p. 27-35
  90. ssociation pour Garantir une Agriculture Paysanne Equitable et Solidaire
  91. Ferme de la Barbanne
  92. Office de Tourisme du Libournais
  93. Châteaux viticoles et vignes sacrées
  94. Ville bastide et vinicole
  95. Ville portuaire
  96. Le Monde
  97. Archives du Monde lampadaires à algues-absorbeurs de CO2 de Libourne, proposés par la sté Tyca
  98. Les comptes de la commune
  99. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  100. « Ancienne école de Gendarmerie (ESOG), aussi nommée Caserne Lamarque », notice no PA33000170, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  101. « Porte du Port », notice no PA00083599, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  102. « Hôtel de ville », notice no PA00083597, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  103. « Cloche Limite 15e siècle - 16e siècle », notice no PM33000571, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  104. « Le pont sur la Dordogne et la ville », notice no APTCF02912, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  105. « Château de Sales (également sur commune de Lalande-de-Pomerol) », notice no PA33000006, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  106. « Château du Pintey », notice no PA00083595, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  107. Le Cefil, centre de formation de l’Insee
  108. Fontaines guérisseuses. Propriétés de guérisons: Maux des yeux
  109. Fontaine sèche dynamique
  110. Fontaine-lavoir de la Roudeyre
  111. No 24 Les quais et la fontaine Roudeyre
  112. Nouveaux pavés, nouvelle statue, nouveaux arbres… Après plus d’un an de travaux, ce lieu emblématique de la bastide a changé de visage, Sud Ouest, 23 juin 2021
  113. Candidature au label ville d'art et d'histoire
  114. Quel avenir pour la fontaine de la place Abel Surchamp France Bleu, 30 juin 2014
  115. Libourne – Statue de Géreaux et les allées de Tourny
  116. Monument au capitaine de Géreaux
  117. Monument au duc Decazes
  118. Monument commémoratif du Duc Decazes
  119. Histoire de l'Église Saint Jean-Baptiste
  120. Le projet : le remontage de la flèche
  121. Les Amis de Saint-Jean-Baptiste
  122. Orgue de l'église Saint-Jean-Baptiste
  123. Construction en remplacement d'un orgue de Henry. Facteur(s) : Wenner & Gotty
  124. Orgue de chœur de l'église Saint-Jean-Baptiste
  125. L’église Notre-Dame-de-l’Epinette
  126. « L'EgliSe SaiNt-ThoMas de LiBoUrNe - Le Blog de JM 33500 - LiBoUrNe, HisToiRe d'En ParLeR », sur jm33500.canalblog.com, (consulté le ).
  127. Église protestante unie de France EPUdF de Libourne-Castillon-Flaujagues
  128. Église Évangélique Assemblée de Dieu
  129. société Paroisse Saint-Ferdinand
  130. Orgue de l'église Saint-Ferdinand
  131. Histoire de Notre-Dame de Condat
  132. « Cloche 15e siècle », notice no PM33000577, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  133. « Ancien couvent des Cordeliers », notice no PA00083596, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  134. Musée des Beaux-Arts
  135. La Synagogue de Libourne
  136. Communauté juive
  137. « Synagogue de 1847 », notice no PA00135179, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  138. cimetière israélite du cours de l’Yser
  139. Cimetières juifs de Bordeaux
  140. Cimetière de Quinault
  141. Libourne, le cimetière de la Paillette
  142. Monument aux morts
  143. « Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, situé Jardin du Poilu », notice no PA33000177, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  144. Auguste Perdonnet, Notions générales sur les chemins de fer: suivies Des biographies de Cugnot, Séguin et George Stephenson; d'un mémoire sur les avantages... et d'une bibliographie raisonnée, E. Lacroix, 186?, p. 56 intégral (consulté le 22 mai 2011).
  145. La famille de Brinon portait « d'azur au chevron d'or au chef denté du même » (Charles d'Hozier, Armorial général de France, rééd. 1876)
  146. Blog Libourne, histoire d'en parler, consulté le 28 janvier 2010.