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Alfred Bachelet

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Alfred Bachelet
Description de cette image, également commentée ci-après
Alfred Bachelet, portrait photographique par Wilhelm Benque (1895).
Nom de naissance Alfred Georges Bachelet
Naissance
9e arrondissement de Paris
Décès (à 79 ans)
Nancy
Activité principale Compositeur, chef d'orchestre et pédagogue
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Ernest Guiraud
Enseignement Conservatoire de Nancy
Récompenses Prix de Rome (1890)
Distinctions honorifiques Officier de la Légion d'honneur, membre de l'Académie des beaux-arts

Œuvres principales

Alfred Bachelet (Paris le - Nancy le ) est un compositeur, chef d'orchestre et pédagogue français.

Alfred Georges Bachelet naît le à Paris[1],[2].

Il fait ses études musicales au Conservatoire de Paris avec Ernest Guiraud et obtient en 1890 avec sa cantate Cléopâtre, sur un texte de Fernand Beissier[3], le grand Prix de Rome de composition[2],[4] (un deuxième premier grand prix, Gaston Carraud étant premier premier grand prix[5]). Il est chef de chœur, et à partir de 1907 chef d'orchestre à l'Opéra de Paris[4].

En 1919[2], Alfred Bachelet succède à Guy Ropartz comme directeur du conservatoire de Nancy, poste qu'il occupe jusqu'à son décès en 1944. Nommé chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1920, il est promu officier en 1932[6]. En 1929, il est élu à l'Académie des beaux-arts, au fauteuil d'André Messager[7].

Il meurt le à Nancy[2].

Comme compositeur, Bachelet est l'auteur de trois opéras, écrits « sans la moindre concession au goût populaire, mais cependant riches de mélodies attachantes »[4], d'œuvres symphoniques et pour chœur, de musique de ballet et de mélodies. Son poème lyrique Sûryâ était considéré par le critique musical Gustave Samazeuilh comme une œuvre clé de la musique française à l'époque de la Seconde Guerre mondiale[8]. Sa mélodie Chère nuit (1897), composée pour la chanteuse Nellie Melba[9], a connu un succès international et est encore aujourd'hui régulièrement enregistrée[8],[10].

La ville de Nancy a donné son nom à un square dans le quartier des musiciens[11], inauguré en 2012[12].

Parmi ses compositions figurent[2] :

Drames lyriques

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  • Fantaisie nocturne, à l'Opéra-Comique, 1944
  • La Fête chez la Pouplinière et Castor et Pollux de Rameau (adaptés et réécrits)

Musique vocale

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  • L'Amour des Ondines, pour soprano, chœur de femmes et orchestre
  • Sûryâ, poème lyrique pour ténor, chœur et orchestre, sur des vers de Leconte de Lisle (1940)
  • des mélodies, dont Chère nuit (1897)

Musique symphonique

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  • Ballade pour violon et orchestre

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 690
  2. a b c d et e Baker et Slonimsky 1995, p. 193.
  3. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  4. a b et c Marc Vignal (dir.), Dictionnaire de la musique, Paris, Larousse, (lire en ligne), p. 50
  5. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Alfred Georges Bachelet - LH//86/79 », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  7. Henri Danesi, « CTHS - BACHELET Alfred Georges », sur cths.fr, (consulté le )
  8. a et b (en) Uncle Dave Lewis, « Alfred Bachelet | Biography & History », sur AllMusic (consulté le )
  9. Susan Youens, « Chère nuit », sur www.hyperion-records.co.uk, (consulté le )
  10. (en) « Chère Nuit, aria for voice &… | Details », sur AllMusic (consulté le )
  11. Square Alfred-Bachelet
  12. « Inauguration Alfred Bachelet a son square. Le 17 e musicien », sur www.estrepublicain.fr,
  13. « Quand la cloche sonnera... : drame musical en un acte », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )

Liens externes

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