Banu Qatadah
Titres | Chérifs de La Mecque, Rois du Hedjaz, Calife |
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Ethnicité | arabe |
Les Banu Qatadah (en arabe : بنو قتادة), ce qui signifie Les fils de Qatadah, ou les Qatadides (en arabe : القتاديون), sont une dynastie de chérifs hachémites qui détiennent le chérifat de La Mecque de façon continue de 1201 jusqu'à son abolition en 1925.
Les Qatadides sont la dernière des cinq dynasties de chérifs hachémites précédés par :
- les Lakhdarides[1][2].
- les Jafarides/Musawides.
- les Sulaymanides et les Hachémites qui règnent tous ensemble sur La Mecque depuis le milieu du Xe siècle environ.
L'ancêtre de la dynastie est Qatada Ibn Idris (en) , qui prend possession de la ville sainte des Hawashim en 1201. L'émirat reste en possession de ses descendants jusqu'en 1925 lorsque le dernier chérif de La Mecque, Ali ben Hussein perd le royaume du Hejaz face aux attaques de Ibn Saoud, sultan du Nejd aidé par les Britanniques[3].
S'il y a plusieurs califes hachémites au sein de l'islam sunnite, à commencer par toute la période du Califat abbaside, Hussein ben Ali est le seul calife issu de cette branche-ci[4].
De nos jours
[modifier | modifier le code]Outre le roi de Jordanie, Abdallah II, qui est l'arrière-arrière-petit-fils de Hussein ben Ali[5], la maison de Bolkiah, qui gouverne Brunei, revendique la descendance Qatadide et le statut de Sayyid du grand-père de leur ancêtre Sharif Ali, l'Emir Rumaythah.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Hussein ben Ali (roi du Hedjaz) (1853-1931)
- Qatada
Liens externes
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- الإشراف على المعتنين بتدوين أنساب الأشراف (الجزء الأول): أهل الحجاز الحسنيين المعاصرين ومنطقة المخلاف et الشريف إبراهيم بن منصور الهاشمي الأمير 2009, p. 90-91.
- [[#تاريخ العالم الإسلامي الحديث و المعاصر، ٧٨٩-٠٠٤١ھ/٢٩٤١-٠٨٩١م Volume 1ياغي، إسماعيل أحمد, Maḥmūd Shākir1998|تاريخ العالم الإسلامي الحديث و المعاصر، ٧٨٩-٠٠٤١ھ/٢٩٤١-٠٨٩١م Volume 1 et ياغي، إسماعيل أحمد, Maḥmūd Shākir 1998]], p. 65-65.
- Olivier Hanne, « La révolte arabe en 1916 : mythe et réalité », TELEMME - Temps, espaces, langages Europe méridionale-Méditerranée, SPM, , p. 331 (lire en ligne, consulté le ) :
« Les Britanniques comprennent un peu tard que les conseils de T. E. Lawrence les ont fourvoyés et qu’ils ont soutenu un homme dont ils n’ont pas compris les perspectives. Ils l’abandonnent pour se tourner vers Ibn Séoud. Les troupes de Hussein sont massacrées en mai 1919, suivies par l’écrasement des al-Rachîd. Protégé par l’aviation anglaise, le Koweït survit aux raids des Ikhwân. Mais la puissance wahhabite a raison des Hachémites. En 1924, Hussein prend le titre califal, qui vient d’être aboli par les Mustafa Kemal, mais il perd La Mecque, puis Médine l’année suivante. Le roi du Hejâz est condamné à l’exil. Il meurt à Amman en 1931. »
- (en) « Architect of The Great Arab Revolt: Sayyid Hussein bin Ali, King of the Arabs and King of the Hijaz (1854 – June 4, 1931) », sur Sayyid Ahmed Amiruddin, (consulté le )
- Kamal S. Salibi, The modern history of Jordan, I.B. Tauris, (ISBN 1-85043-610-X, 978-1-85043-610-2 et 1-86064-331-0, OCLC 28839449, lire en ligne)