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Bertel Thorvaldsen

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Bertel Thorvaldsen
Carl Joseph Begas, Portrait de Bertel Thorvaldsen (vers 1820), Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage.
Naissance
Décès
(à 73 ans)
Copenhague
Sépulture
Nom de naissance
Albert Bertel ThorvaldsenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Élève
Lieu de travail
Mouvement
Enfant
Carlo Thorvaldsen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Œuvres principales
signature de Bertel Thorvaldsen
Signature

Bertel Thorvaldsen né le à Copenhague et mort le dans la même ville est un sculpteur danois, principalement actif en Italie.

Tombeau du pape Pie VII (1831), Rome, basilique Saint-Pierre.
Jésus-Christ (1821-1824), cathédrale Notre-Dame de Copenhague.

Fils d'un sculpteur sur bois d'origine islandaise, Bertel Thorvaldsen entre en 1781 à l'Académie royale des beaux-arts, où il remporte tous les prix. Bénéficiaire d'une bourse royale, il se rend en 1797 à Rome où il exécute sa première œuvre d'importance, un projet de Jason qui lui vaut les éloges d'Antonio Canova. En 1803, le riche collectionneur britannique Thomas Hope lui commande une version en marbre du Jason : c'est le début du succès. Thorvaldsen ne quittera pas l'Italie pendant 16 ans.

En 1819, il effectue une visite au Danemark où il reçoit commande d'une série colossale du Christ et les douze apôtres, pour la cathédrale Notre-Dame de Copenhague détruite lors du bombardement britannique de 1807. Ce Christ sera la représentation typique du XIXe siècle, parmi les statues les plus copiées. De retour à Rome en 1820, il y reste jusqu'en 1838 avant son deuxième voyage à Copenhague où il est accueilli en héros[1].

Thorvaldsen meurt subitement en 1844. Son testament comprend un legs important pour l'édification d'un musée à Copenhague, destiné à recevoir sa collection personnelle ainsi que les modèles de ses œuvres. Son corps repose dans la cour de ce musée, sous un parterre de roses, conformément à ses vœux. À Rome, il avait remarqué le sculpteur irlandais John Hogan et fit à son égard cette remarque flatteuse : « Le meilleur sculpteur après moi que je laisse à Rome »[réf. nécessaire].

Thorvaldsen a une influence mondiale sur la sculpture jusqu'en Espagne et sur des artistes comme Damià Campeny (1771-1855) ou Auguste Clésinger (1814-1883).

Le peintre Christoffer Wilhelm Eckersberg (1783-1853) a peint un portrait de Thorvaldsen conservé à l'Académie royale des Beaux-arts du Danemark, cette œuvre a une importance dans l'histoire de la peinture danoise. Horace Vernet fit également un portrait de lui et il passa commande de sujets orientalistes à William Wyld (1806-1889), le jeune protégé de Vernet, lors du premier séjour en Italie de celui-ci en 1834.

Sculpteur du courant néo-classique, Thorvaldsen, se distingue de ses contemporains comme Antonio Canova par une technique plus réaliste et une exploitation rigoureuse des canons esthétiques antiques grecs, avec des éléments comme la mise en avant des caractéristiques principales de ces canons : musculature puissante et développée, grande taille, droiture du corps. La sculpture de Jason en est un parfait exemple.

En 1811, Bertel Thorvaldsen réalise une restauration « exhaustive » des personnages du fronton du temple Temple d'Aphaïa à Égine (500-) pour Louis Ier de Bavière.

Est nommé en son honneur (6257) Thorvaldsen, un astéroïde de la ceinture principale découvert en 1971[3].

Notes et références

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  1. Fanny E. Coe, The World and Its People : Modern Europe, vol. 9, t. V, Boston, Silver, Burdett & Co, coll. « The Young Folks' Library », (OCLC 14865981, lire en ligne), p. 124–127.
  2. a b c d e f g h i et j Ouvrir diaporama sur les sculptures classiques.
  3. (en) « (6257) Thorvaldsen », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_5756, lire en ligne), p. 521–521

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Bibliographie

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  • Eugène Plon, Thorvaldsen, Paris, 1874.
  • Stefano Grandesso, Bertel Thorvaldsen (1770-1844), préface de Fernando Mazzocca, catalogo delle opere a cura di Laila Skjøthaug, 2010, Cinisello Balsamo (MI), Silvana Editoriale,  (ISBN 978-88-366-1912-2).

Liens externes

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