2I/Borissov
Demi-grand axe (a) | −0,851[2] ua |
---|---|
Périhélie (q) | 2,007 ua |
Aphélie (Q) | . ? |
Excentricité (e) | 3,357 |
Inclinaison (i) | 44,05° |
Longitude du nœud ascendant (Ω) | 308,15° |
Argument du périhélie (ω) | 209,12° |
Catégorie | comète interstellaire |
Dimensions | entre 2 et 16 km |
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Masse volumique (ρ) | supérieure à 25[3] kg/m3 |
Magnitude absolue (H) | entre 13,7 et 4,5 |
Plus ancienne observation de pré-découverte | |
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Date | |
Découvert par | Guennadi Borissov |
2I/Borissov (désignation provisoire C/2019 Q4 (Borissov), désignation temporaire gb00234) est une comète interstellaire repérée dans le système solaire le par Guennadi Borissov au Mobil Astronomical Robotics Genon Observatory (d) (MARGO), à Naoutchnyï, en Crimée.
Découverte
[modifier | modifier le code]2I/Borissov a été découverte par l'astronome amateur ukrainien Guennadi Borissov le au Mobil Astronomical Robotics Genon Observatory (MARGO), à Naoutchnyï, en Crimée[4]. Guennadi Borissov a utilisé un télescope de 0,65 mètre d'ouverture fabriqué par lui-même[5]. Il décrit la découverte de l'objet ainsi[6] :
« Je l'ai observé le , mais c'était le GMT. J'ai vu un objet qui bougeait dans le champ, il se déplaçait dans une direction qui était légèrement différente de celle des astéroïdes principaux. J'ai mesuré ses coordonnées et consulté la base de données du Centre des planètes mineures. Il s'avéra qu'il s'agissait d'un nouvel objet. J'ai alors mesuré la probabilité que ce soit un objet proche de la Terre[Note 1], elle est calculée à partir de plusieurs paramètres, et il s'avéra qu'elle était de 100 % — autrement dit, dangereux. Dans ce genre de cas, je dois immédiatement publier les paramètres sur la page web mondiale de confirmation des astéroïdes dangereux[Note 2]. Je les ai publiés et ai écrit que l'objet était diffus et qu'il n'était pas un astéroïde, mais une comète. »
Trajectoire
[modifier | modifier le code]Détermination initiale
[modifier | modifier le code]Lors de sa découverte, la comète s'approchait du Soleil et était située à une distance de 3 ± 0,1 unité astronomiques du Soleil, à 3,8 ± 0,1 unités astronomiques de la Terre et avait une élongation solaire de 38 degrés[7].
Paramètres orbitaux
[modifier | modifier le code]Son orbite a une excentricité supérieure à 3, en raison de sa vitesse à l'infini supérieure à 30 kilomètres par seconde, ce qui ne laisse guère de doute sur le fait qu'il s'agit d'un objet interstellaire, le second cas connu, le premier étant 1I/ʻOumuamua, découvert en 2017.
Elle est passée au périhélie le et était alors à 2,01 unités astronomiques du Soleil[8].
Origine
[modifier | modifier le code]Sa trajectoire indique qu'elle provient de la direction de la constellation de Cassiopée, près de la limite avec la constellation de Persée[9] et très près du plan galactique, ce qui suggère une origine interne à la Voie lactée.
À la suite de la découverte de 1I/ʻOumuamua, l'astronome Avi Loeb avait émis l'hypothèse que l'objet fût une sonde spatiale extraterrestre, même si cette opinion était de loin minoritaire au sein de la communauté scientifique. Selon l'Institut SETI, la découverte de C/2019 Q4 (Borissov) réduit encore la probabilité que ces objets interstellaires soient de nature artificielle[10].
Selon Piotr A. Dybczyński (pl), Małgorzata Królikowska et Rita Wysoczańska, 2I/Borissov serait passé il y a 1 million d'années à 1,74 parsec (5,67 années-lumière) de l'étoile binaire Kruger 60 avec une vitesse relative de 3,43 kilomètres par seconde[11]. Bien que les auteurs prétendent que ces données font de ce système une origine plausible pour 2I/Borissov[11], cette origine est pourtant exclue à 30 sigmas par leurs propres données, ce qui exclut très clairement cette origine[12].
Une autre étude publiée en 2020 a montré que 2I/Borissov serait passé à 0,068 pc[Note 3] de l'étoile Ross 573, aujourd'hui située à 21 pc du Soleil[13], il y a environ 900 000 ans sans que cela n'indique nécessairement qu'elle en est originaire[14]. Quatorze étoiles au total ont été déterminées comme ayant été approchées à moins d'un parsec de 2I/Borissov[14]. Les données astrométriques sont trop lacunaires pour pouvoir déterminer une éventuelle origine à la comète si celle-ci date de plus de 10 millions d'années[14].
Le fait que la comète expulse beaucoup de monoxyde de carbone pourrait indiquer que la comète viendrait de régions très froides, et qu'elle serait peut-être originaire du système d'une étoile naine rouge[15].
Risque de collision
[modifier | modifier le code]La comète fut listée sur la page de confirmation des objets proches de la Terre (NEOCP pour l'anglais near-Earth object confirmation page) sous la désignation gb00234 (voir la section Désignation) car les solutions orbitales laissaient la possibilité qu'elle s'approche de façon notable de la Terre. Avant que les incertitudes ne soient réduites suffisamment pour savoir que la comète avait une trajectoire hyperbolique (e > 1) et était située à 3 unités astronomiques du Soleil, les solutions orbitales suggéraient qu'elle pouvait se trouver à 1,4 unité astronomique du Soleil, avoir un aphélie (point le plus éloigné du Soleil) à 1,6 unité astronomique et faire le tour du Soleil en moins d'un an[16]. Une telle solution provenait d'un échange entre excentricité et inclinaison, avec une inclinaison plus haute atteignant 75 degrés et une excentricité plus faible atteignant 0,7. On sait maintenant qu'une telle orbite est invalide. Le risque qu'elle entre en contact avec une planète du système solaire, et a fortiori la Terre, est donc inexistant.
Atteignabilité
[modifier | modifier le code]La vitesse à l'infini élevée de 2I/Borissov (30,7 kilomètres par seconde) le rend plus difficile à atteindre que 1I/ʻOumuamua (26,33 km/s). Selon une équipe de l'Initiative for Interstellar Studies, une sonde spatiale de deux tonnes aurait théoriquement pu être lancée en pour intercepter 2I/Borissov en utilisant un lanceur de la classe des Falcon Heavy, mais seulement si l'objet avait été découvert bien plus tôt qu'il ne l'a été[17]. Un lancement après la date de la véritable découverte nécessiterait un lanceur bien plus grand, comme le Space Launch System (SLS), ainsi que la combinaison d'un survol de Jupiter et d'une manœuvre d'Oberth. Même un lanceur de la classe des SLS ne serait désormais capable que de délivrer une charge utile de 3 kilogrammes (comme un CubeSat) sur une trajectoire qui croiserait 2I/Borissov. Selon des témoignages du Congrès, la NASA pourrait avoir besoin d'au moins cinq ans de préparation pour lancer une telle mission d'interception[18].
Désignation
[modifier | modifier le code]Lors de sa découverte le 30 août 2019, Guennadi Borissov lui a attribué la désignation temporaire gb00234[7],[9]. Le 11 septembre 2019 suivant, le Centre des planètes mineures officialise la découverte et attribue à l'objet la désignation provisoire normalisée C/2019 Q4 (Borissov)[4], conformément à la nomenclature pour les comètes. Sa nature d'objet interstellaire ne faisant plus de doute, elle reçoit officiellement la désignation « 2I » le [19]. Elle conserve à cette occasion le nom « Borissov », d'où sa désignation complète « 2I/Borissov »[19],[20].
Caractéristiques physiques
[modifier | modifier le code]Taille
[modifier | modifier le code]Le noyau de 2I/Borissov serait un objet relativement grand, entre 2 et 16 kilomètres.
David Jewitt a déposé une demande de temps d'observation pour observer la comète avec le télescope spatial Hubble. Ces observations, capables d'isoler le noyau de la comète de sa chevelure, permettront notamment de déterminer sa taille[21].
Selon Amir Siraj et Abraham Loeb, un noyau de taille kilométrique pour 2I/Borissov serait cohérent avec 1I/ʻOumuamua et CNEOS-2014-01-08, résultant en une seule distribution en loi de puissance avec la même quantité de masse par intervalle logarithmique d'objets interstellaires[22]. Il faut néanmoins rappeler que l'origine interstellaire de CNEOS-2014-01-08, défendue par Loeb, est contestée par une partie de la communauté astronomique, les informations sur la trajectoire de l'objet étant insuffisantes pour conclure de façon affirmative.
Composition
[modifier | modifier le code]Le , l'Institut d'astrophysique des Canaries annonce avoir obtenu le spectre visible (à basse résolution) de l'objet la veille grâce au Gran Telescopio Canarias. Ce spectre montre que cet objet a une composition de surface qui diffère peu de celle trouvée pour les comètes typiques du nuage de Oort[23].
Une équipe menée par Alan Fitzsimmons a détecté du cyanogène dans la chevelure de 2I/Borissov[24].
À partir de la pente de couleur dérivée du spectre de 2I/Borissov, Evgenij Zubko, Ekaterina Chornaya, Gorden Videen et Sungsoo S. Kim ont contraint la composition chimique et la distribution de taille de la poussière dans sa chevelure[25].
Cyrielle Opitom et ses collègues ont pour leur part montré que 2I/Borissov est déplétée en carbone diatomique[26].
Fragmentation
[modifier | modifier le code]Au cours du mois de mars 2020, les photographies du télescope spatial Hubble ont permis d'observer que le noyau de 2I/Borissov s'est fragmenté en plusieurs fragments[27].
La découverte d'un premier fragment a été annoncée le 2 avril 2020 par David Jewitt et ses collègues. Ce fragment était situé à 0,1 seconde d'arc du noyau principal, soit 180 kilomètres. Ce fragment était absent des photographies du mais est visible sur celles des 28 et [28].
Le , Bryce T. Bolin et ses collègues ont de leur côté annoncé l'observation d'un autre fragment. Celui-ci est situé à 0,3 seconde d'arc du noyau et a une taille estimée à moins de 100 mètres. Il n'était pas présent sur les photographies du 24 février, mais est visible sur celles des 23, 28 et . Il aurait été éjecté le , à peu près quand la comète a eu un sursaut de 0,7 magnitude observé depuis le sol. Les observations postérieures au sursaut d'activité montrent par ailleurs deux nouveaux jets.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- (en) NEO Rating pour le calcul de la probabilité qu'un nouvel objet soit candidat à être un objet proche de la Terre.
- La page de confirmation des objets proches de la Terre (NEOCP).
- C'est-à-dire 0,22 al ou 14 000 au.
Références
[modifier | modifier le code]- MPEC 2019-V34.
- Le demi-grand axe est négatif car la trajectoire est hyperbolique (e > 1).
- (en) David Jewitt, Man-To Hui, Yoonyoung Kim, Max Mutchler, Harold Weaver et Jessica Agarwal, « The Nucleus of Interstellar Comet 2I/Borisov », The Astrophysical Journal Letters, vol. 888, no 2, (lire en ligne), accès libre.
- MPEC 2019-R106.
- King 2019.
- RIA Novosti 2019.
- Gray 2019b.
- MPEC 2019-T116.
- Gray 2019c.
- Shostak 2019.
- Dybczyński, Królikowska et Wysoczańska 2019.
- Voir par exemple cette analyse de Marshall Eubanks.
- (en) « Ross 573 », sur Simbad, .
- (en) Coryn A. L. Bailer-Jones, Davide Farnocchia, Quanzhi Ye, Karen J. Meech et Marco Micheli, « A search for the origin of the interstellar comet 2I/Borisov », Astronomy and Astrophysics, vol. 634, (lire en ligne), accès libre.
- (en) « Hubble Probes Alien Comet's Chemical Makeup », sur hubblesite.org, (consulté le )
- Gray 2019a.
- Hibberd et al. 2019.
- US Congress 2019.
- MPEC 2019-S72.
- UAI 2019.
- Jewitt 2019.
- Siraj et Loeb 2019.
- IAC 2019.
- Fitzsimmons et al. 2019.
- Zubko et al. 2019.
- Opitom et al. 2019.
- Coffinet 2020.
- Jewitt et al. 2020.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Publications de l'UAI ou du MPC
[modifier | modifier le code]- [MPEC 2019-R106] Centre des planètes mineures, « MPEC 2019-R106 : COMET C/2019 Q4 (Borisov) », Minor Planet Electronic Circulars, no 2019-R106, (lire en ligne).
- [MPEC 2019-R113] Centre des planètes mineures, « MPEC 2019-R113 : COMET C/2019 Q4 (Borisov) », Minor Planet Electronic Circulars, no 2019-R113, (lire en ligne)
- [MPEC 2019-S03] Centre des planètes mineures, « MPEC 2019-S03 : COMET C/2019 Q4 (Borisov) », Minor Planet Electronic Circulars, no 2019-S03, (lire en ligne)
- [MPEC 2019-S09] Centre des planètes mineures, « MPEC 2019-S09 : COMET C/2019 Q4 (Borisov) », Minor Planet Electronic Circulars, no 2019-S09, (lire en ligne)
- [MPEC 2019-S25] Centre des planètes mineures, « MPEC 2019-S25 : COMET C/2019 Q4 (Borisov) », Minor Planet Electronic Circulars, no 2019-S25, (lire en ligne)
- [MPEC 2019-S62] Centre des planètes mineures, « MPEC 2019-S62 : COMET C/2019 Q4 (Borisov) », Minor Planet Electronic Circulars, no 2019-S62, (lire en ligne)
- [MPEC 2019-S72] Centre des planètes mineures, « MPEC 2019-S72 : 2I/Borisov = C/2019 Q4 (Borisov) », Minor Planet Electronic Circulars, no 2019-S72, (lire en ligne).
- [MPEC 2019-S120] Centre des planètes mineures, « MPEC 2019-S120 : COMET 2I/Borisov », Minor Planet Electronic Circulars, no 2019-S120, (lire en ligne)
- [MPEC 2019-T116] Centre des planètes mineures, « MPEC 2019-T116 : COMET 2I/Borisov », Minor Planet Electronic Circulars, no 2019-T116, (lire en ligne)
- [MPEC 2019-U80] Centre des planètes mineures, « MPEC 2019-U80 : COMET 2I/Borisov », Minor Planet Electronic Circulars, no 2019-U80, (lire en ligne)
- [MPEC 2019-V34] Centre des planètes mineures, « MPEC 2019-V34 : COMET 2I/Borisov », Minor Planet Electronic Circulars, no 2019-U80, (lire en ligne).
Autres publications scientifiques
[modifier | modifier le code]- [JPL SBDB] (en) « JPL Small-Body Database Browser: C/2019 Q4 (Borisov) » [archive du ], Jet Propulsion Laboratory (consulté le ). .
- [Bamberger et Wells 2019] (en) Daniel Bamberger et Guy Wells, « The Difficulty of Predicting Stellar Occultations by Interstellar Comet 2I/Borisov » [« La difficulté de prédire les occultations stellaires par la comète interstellaire 2I/Borissov »], Research Notes of the AAS, vol. 3, no 10, , p. 159 (lire en ligne)
- [de León et al. 2019] (en) Julia de León, Javier Licandro, Miquel Serra-Ricart, Antonio Cabrera-Lavers, Joan Font Serra, Riccardo Scarpa, Carlos de la Fuente Marcos et Raúl de la Fuente Marcos, « Interstellar Visitors: A Physical Characterization of Comet C/2019 Q4 (Borisov) with OSIRIS at the 10.4 m GTC », Research Notes of the AAS, (lire en ligne)
- [Dybczyński, Królikowska et Wysoczańska 2019] Piotr A. Dybczyński, Małgorzata Królikowska et Rita Wysoczańska, « Kruger 60 -- a plausible home system of the interstellar comet C/2019 Q4 », arXiv, (arXiv 1909.10952, lire en ligne).
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- [Gray 2019b] (en) Bill Gray, « Pseudo-MPEC for gb00234 (precovery-eph) » [archive du ], Project Pluto (consulté le )
- [Gray 2019c] (en) Bill Gray, « Is gb00234 an Interstellar Comet or Asteroid », Minor Planet Mailing List (consulté le )
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- [Guzik et al. 2019b] (en) Piotr Guzik, Michał Drahus, Krzysztof Rusek, Wacław Waniak, Giacomo Cannizzaro et Inés Pastor-Marazuela, « Interstellar comet 2I/Borisov », arXiv, (arXiv 1909.05851)
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- [Jewitt et al. 2020] David Jewitt, Max Mutchler, Yoonyoung Kim, Hal Weaver, Man-To Hui et Jessica Agarwal, « Interstellar Object 2I/Borisov Double », The Astronomer's Telegram, no 13611, (lire en ligne). The Astronomer's Telegram no 13611 ne mentionne que les 5 premiers co-auteurs. Le sixième co-auteur est ajouté dans l'erratum que constitue The Astronomer's Telegram no 13612 (voir ici).
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- Sekanina 2019c
- [Siraj et Loeb 2019] Amir Siraj et Abraham Loeb, « An Argument for a Kilometer-scale Nucleus of C/2019 Q4 », Research Notes of the AAS, (lire en ligne).
- Quanzhi Ye et al. 2019
- [Zubko et al. 2019] Evgenij Zubko, Ekaterina Chornaya, Gorden Videen et Sungsoo S. Kim, « Clues to Understanding the Microphysics of Dust in the Interstellar Comet C/2019 Q4 (Borisov) », Research Notes of the AAS, vol. 3, no 9, (lire en ligne).
Communiqués de presse institutionnels
[modifier | modifier le code]- ESA 2019
- [IAC 2019] (en) Institut d'astrophysique des Canaries, « The Gran Telescopio Canarias (GTC) obtains the visible spectrum of C/2019 Q4 (Borisov), the first confirmed interstellar comet », Educational Outreach / Press and Multimedia, (lire en ligne).
- [Shostak 2019] (en) Seth Shostak, « Coming in from Deep Space », site de l'Institut SETI, (lire en ligne).
- [UAI 2019] Union astronomique internationale, « Naming of New Interstellar Visitor: 2I/Borisov », Press release, (lire en ligne).
- Université Jagellon, « 2I/Borisov: Interstellar comet with a familiar look », Phys.org, (lire en ligne)
Articles de vulgarisation et autres
[modifier | modifier le code]- [Coffinet 2020] Adrien Coffinet, « La comète interstellaire 2I/Borisov s'est fragmentée ! », Futura, (lire en ligne).
- [Gilster 2019] (en) Paul Gilster, « Could We Send a Probe to C/2019 Q4 (Borisov) », Centauri Dreams, (lire en ligne)
- [Hillard 2019] Hervé Hillard, « Une comète interstellaire venue de loin intrigue les scientifiques », Ouest-France, (lire en ligne)
- [King 2019] (en) Bob King, « Is Another Interstellar Visitor Headed Our Way? », Sky & Telescope, (lire en ligne).
- [Langin 2019] Guillaume Langin, « Les astronomes traquent la première comète interstellaire », Ciel et Espace, (lire en ligne)
- [Martin 2019] Nicolas Martin, « Le Journal des sciences », La Méthode scientifique, France Culture (émission de radio), (lire en ligne)
- [Mayer 2019] Nathalie Mayer, « Un deuxième visiteur interstellaire comme ‘Oumuamua découvert ? », Futura, (lire en ligne)
- [Mosher 2019] (en) Dave Mosher, « A second mysterious object from interstellar space may be about to fly through our solar system », Business Insider, (lire en ligne)
- [RIA Novosti 2019] (ru) « Крымский астроном заявил, что открытая им комета изменит название » [« L'astronome criméen a déclaré que la comète qu'il a découverte changerait de nom »], RIA Novosti, (lire en ligne, consulté le ).
- [US Congress 2019] (en) U.S.Congress, « Threats From Space: a Review of U.S. Government Efforts to Track and mitigate Asteroids and Meteors (Part I and Part II) – Hearing Before the Committee on Science, Space, and Technology House of Representatives One Hundred Thirteenth Congress First Session » [PDF], sur United States Congress, (consulté le ), p. 147. .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- 1I/ʻOumuamua, découvert en 2017 et le seul objet interstellaire connu auparavant, avec une excentricité de 1,19951
- C/1980 E1 (Bowell), la comète la plus excentrique connue du système solaire avec une excentricité de 1,057
- Guennadi Borissov - comète Borissov
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'astronomie :
- Animation de découverte.
- Simulation de l'orbite hyperbolique par Tony Dunn.
- Bill Gray, FAQ for gb00234 = C/2019 Q4 = 2I (Borisov), 2019.
- (en) « Interstellar Interloper 2I/Borisov », sur Astronomy Picture of the Day, NASA, (consulté le ) (traduction/adaptation française).
- (en) « Interstellar Comet 2I/Borisov », sur Astronomy Picture of the Day, NASA, (consulté le ) (traduction/adaptation française).