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Discussion:Philippa de Hainaut

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Motif du déplacement

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Première source

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« Philippa », contrairement à ce qu'on pourrait croire, n'est que la forme anglaise du prénom Philippe qui, au moins jusqu'à la fin du XVIIe siècle en France, et malgré sa rareté, était aussi un prénom féminin[1]. On en trouve encore la trace dans l’ Analyse raisonnée de l'histoire de France, depuis le règne de Khlovigh jusqu'à celui de Philippe VI, dit de Valois, suivie de : Essai historique, politique et moral sur les révolutions anciennes et modernes, considérées dans leurs rapports avec la révolution française, de Chateaubriand (au moins dans l'édition de 1850). Un exemple de cet emploi de « Philippe de Hainaut » pour désigner l'épouse d'Édouard III peut être consulté ici : http://gallica.bnf.fr/scripts/abstract.php?RPT=PHILIPPE%26HAINAUT&O=N101386, un peu avant d'arriver au milieu de la page (surlignage de "Philippe" en rose et de "Hainaut", un mot plus loin, en jaune. Dans le même genre, la transformation du prénom féminin Philippe en « Philippine » n'est à mon avis pas antérieure au milieu du XVIIIe siècle dans le meilleur des cas. C'est dire si, par exemple, je considère comme peu sérieux l'emploi de ce « Philippa de Hainaut » par un Maurice Druon dans les Rois maudits (parmi de nombreuses autres inexactidudes voire supputations sans éléments de preuve, quoi qu'il puisse en dire aujourd'hui encore...) :o)

C'est pourquoi je déplace l'article vers Philippe de Hainaut, qui est la seule dénomination non modernisée, conforme à l'emploi qui pouvait être fait dans le pays où l'on parlait français à l'époque. Je suis d'ailleurs persuadé que, même à la cour d'Angleterre dans la première moitié du XIVe, largement francophone, on faisait un large usage du prénom Philippe... Les choses ont dû changer plus tard lorsque l'usage de l'anglais s'est imposé à la cour.

Pour faire bonne mesure, j'ajoute une redirection depuis Philippine de Hainaut, bien que cette appellation soit elle aussi une interprétation contemporaine.

1.  pour l'anecdote, j'ai moi-même deux aïeules, au début du XVIIe siècle dans la région de Montargis, qui portaient ce prénom.

Hégésippe | ±Θ± 24 novembre 2005 à 12:39 (CET)[répondre]

Deuxième source

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Comme je me doutais que ce déplacement provoquerait des réactions, je ne suis pas parti « sans biscuits », et ai déniché une référence des plus fiables puisqu'il s'agit d'un contemporain de la reine, Jean Froissart, qualifié de confident d'icelle dans l'article. Ci-dessous, reproduction de mon message dans Discussion Utilisateur:Denys#Philippe de Hainaut :

Philippa parce que ce sont sans doute des sources modernes. J'ai au moins trouvé une trace en français pas si ancienne que cela (1850, sous la plume de Chateaubriand, référencée dans la page de discussion de l'article) qui utilisait encore la forme correcte « Philippe », sur laquelle j'ai longuement tartiné. Mais je suis sûr que si l'on se reporte aux textes en français, contemporains ou des siècles immédiatement postérieurs, on trouvera Philippe et non Philippa.
On trouve d'ailleurs aussi l'usage de « Philippe » dans la réédition de 1835 des Chroniques de Jean Froissart, contemporain de la reine. Cf. table des matières, ainsi que la numérisation de ladite page 35). Il me semble que et Chateaubriand (XIXe siècle) et Froissart (XIVe siècle) sont des sources que l'on peut considérer comme sérieuses. Je n'ai rien inventé. Hégésippe | ±Θ± 24 novembre 2005 à 13:11 (CET)

S'il le faut vraiment, j'en chercherai d'autres, mais dans ma montagne auvergnate, je suis bien loin de toute bibliothèque universitaire pointue, qui permettrait, à n'en pas douter, de trouver de multiples autres exemples anciens de « Philippe » comme véritable forme française du nom de l'épouse francophone d'Édouard III... D'autres pourraient éventuellement s'en charger ? :o) Hégésippe | ±Θ± 24 novembre 2005 à 13:19 (CET)[répondre]

Troisième source

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Troisième source, bien qu'un peu « anecdotique », indiquant l'existence d'une dénomination « Philippe de Hainaut » pour cette reine, anecdotique parce que sans rapport direct, de temps ni d'objet, avec le sujet de l'ouvrage : l’Histoire de saint Louis, roi de France, avec un abrégé de l'histoire des croisades, par M. de Bury (Richard (Girard) de Bury, 1730?-1794?), publiée en 1775 à Paris sous forme de 2 volumes in-12, selon le catalogue de la BNF, réédité en 1828 à Lyon chez Rolland, Imprimeur Libraire Rue du Pérat, n°4, sous forme d'un volume de 464 p. format 17 cm (et dont la BNF a fait une numérisation). On trouve sur le web une version PDF : http://holiste-et-cie.com/coindelecture/Richard%20de%20Bury%20-%20Histoire%20de%20St.%20Louis,%20Roi%20de%20France.pdf (j'ignore son poids), également consultable via le cache HTML Google de la page : http://66.249.93.104/search?q=cache:cvsm3ZPvHBMJ:holiste-et-cie.com/coindelecture/Richard%2520de%2520Bury%2520-%2520Histoire%2520de%2520St.%2520Louis,%2520Roi%2520de%2520France.pdf+%22philippe+de+hainaut%22&hl=fr&lr=lang_fr (page 84 du texte, 87 du cache, bizarrement le nombre total de pages ne semble pas correspondre aux « 464 pages » indiquées plus haut) ou encore dans la page http://www.blackmask.com/thatway/books159c/hissan.htm#1_0_32 (même remarque que précédemment sur le nombre de pages, sans pagination mais avec accès soit par le lien vers le chapitre "Mort de la reine Blanche", soit par une recherche sur la chaîne de caractères "Philippe de Hainaut"). Hégésippe | ±Θ± 24 novembre 2005 à 15:13 (CET)[répondre]

Date de décès

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Il y en a 2.

--JFCochin (discuter) 15 août 2019 à 20:46 (CEST)[répondre]

Résumé introductif

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J'ai rétabli dans le RI des informations sourcées et concernant directement sa biographie : son rôle au conseil royal et sa place dans la succession de Bavière. J'ai supprimé une information non pertinente : ses lointains descendants se sont affrontés un siècle après sa mort. À ma connaissance, elle n'y est pour rien. --Verkhana (discuter) 11 avril 2021 à 19:28 (CEST)[répondre]