Feurs
Feurs | |||||
L'hôtel de ville | |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Montbrison | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Forez-Est (siège) |
||||
Maire Mandat |
Marianne Darfeuille 2022-2026 |
||||
Code postal | 42110 | ||||
Code commune | 42094 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Foréziens[1] | ||||
Population municipale |
8 338 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 342 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
9 770 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 44′ 30″ nord, 4° 13′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 327 m Max. 366 m |
||||
Superficie | 24,39 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Feurs (ville-centre) |
||||
Aire d'attraction | Feurs (commune-centre) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Feurs (bureau centralisateur) |
||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | feurs.org/ | ||||
modifier |
Feurs [fœʁ] Écouter est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Foréziens et Foréziennes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Feurs est située au centre de la plaine du Forez, dans le département de la Loire[c 1]. Elle est l'ancienne capitale historique du Forez auquel elle a donné son nom.
Par la route, sa sous-préfecture Montbrison est à 23 km au sud-ouest[c 2], sa préfecture Saint-Étienne à 46 km au sud[c 3] et Roanne à 41 km au nord[c 4].
La ville est en rive droite (côté est) de la Loire, à la confluence de son affluent la Loise[c 1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Valeille, Chambéon, Civens, Cleppé, Poncins, Saint-Laurent-la-Conche, Salt-en-Donzy et Salvizinet.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est à cheval sur la Loire, qui la traverse du sud au nord. La vallée de la Loire est à cet endroit parsemée de nombreux étangs, notamment au sud de la ville (dont l'étang de la Gravière en bord de Loire, alimenté par le Garollet qui vient de Saint-Martin-Lestra, ainsi que l'étang des Grands Prévoriaux et l'étang des Sables alimentés par un réseau dense de petits chenaux) ; mais aussi à l'est (étang du Palais, alimenté par le ruisseau du Montceau et par un affluent de la Loise) et au nord-est (étangs de la Goutte Fougère)[c 1].
La Loise, qui vient de l'est, conflue avec la Loire sur la limite nord de la commune avec celle de Civens[c 1].
-
Loire, vue vers l'aval sur le pont de la D1089
En rive gauche (côté ouest, beaucoup plus sec), le Lignon conflue avec la Loire à l'extrême pointe nord de la commune. Il vient de l'ouest, tandis que son affluent le Vizézy vient du sud-ouest. On trouve aussi l'Aillot, qui marque la limite de commune ouest avec Chambéon sur ses derniers 4,8 km entre le GR89 et sa conflience avec le Lignon[c 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 657 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 650,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,2 | 0,3 | 2,5 | 5,3 | 9,4 | 12,9 | 14,4 | 14 | 10,4 | 8 | 3,6 | 1,1 | 6,8 |
Température moyenne (°C) | 3,7 | 4,7 | 8 | 11,2 | 15,3 | 19 | 20,8 | 20,7 | 16,5 | 12,9 | 7,4 | 4,5 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 9,1 | 13,5 | 17 | 21,3 | 25,2 | 27,3 | 27,5 | 22,7 | 17,9 | 11,2 | 7,9 | 17,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,8 13.01.03 |
−15,4 05.02.12 |
−13,5 01.03.05 |
−6,3 08.04.03 |
−1,1 15.05.1995 |
3,5 04.06.01 |
5,7 17.07.00 |
3,3 30.08.1998 |
−0,3 30.09.1995 |
−7,8 31.10.1997 |
−10,2 23.11.1998 |
−12,7 30.12.05 |
−15,4 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,3 30.01.13 |
22,3 24.02.21 |
26,4 24.03.01 |
29,8 30.04.05 |
33,6 11.05.12 |
39,5 22.06.03 |
40,7 31.07.20 |
42 24.08.23 |
35,8 10.09.23 |
33,1 02.10.23 |
23,5 02.11.20 |
19,4 08.12.10 |
42 2023 |
Précipitations (mm) | 33,2 | 27,9 | 29,3 | 47,5 | 76,1 | 64,6 | 70,2 | 68,6 | 58,2 | 71,6 | 66,5 | 36,6 | 650,3 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Feurs est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Feurs[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Feurs, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,9 %), zones urbanisées (17,1 %), eaux continentales[Note 4] (12,9 %), prairies (9,8 %), forêts (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]Avec une superficie totale de 13 km2 et une population totale de 1 207 habitants (en 2020), la densité de population est de 92,6 habitants au km2[8].
En 2020, la commune comportait 4 687 logements dont 88 % sont des résidences principales, 9,9 % des logements vacants et 2 % des résidences secondaires et logements occasionnels[9]. Parmi les résidences principales, 52,4 % sont propriétaires, 46 % sont locataires et 1,6 % sont logés gratuitement[9]. 47,4 % sont des maisons et 52,3 % des appartements[9].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 670, alors qu'il était de 4 377 en 2013 et de 4 095 en 2008[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Feurs en 2018 en comparaison avec celle de la Loire et de la France entière[I 7].
Typologie | Feurs[I 6] | Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 87,4 | 85,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,2 | 4,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,4 | 10,4 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Feurs est accessible par l'échangeur 6 de l'autoroute A72 reliant Saint-Étienne (à 4 km du centre-ville) à l'A89 (vers Clermont-Ferrand)[F 1].
Elle est traversée par la route départementale 1082 (ancienne route nationale 82) reliant Roanne et Balbigny au nord à Montrond-les-Bains et Saint-Étienne au sud), ainsi que par les routes départementales 1089 à l'ouest (vers Boën-sur-Lignon et Thiers) et 89 (vers Lyon)[F 1], ces deux dernières étant des anciens tronçons de la route nationale 89.
La gare de Feurs est desservie par les TER Auvergne-Rhône-Alpes, relation Roanne – Saint-Étienne[F 1].
L'aéroport le plus proche est Saint-Étienne-Loire[F 1]. L'Aérodrome de Feurs - Chambéon, situé à 4 km de Feurs, est utilisé pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère et aéromodélisme).
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Foros segusiavon au IIe siècle[10], en grec, puis Foro segusiavorum au IVe siècle, en latin.
Basé sur le latin forum, cela signifie « marché, place, des Ségusiaves », peuple gaulois établi dans l'actuelle région du Forez.
Plus tard, le nom du peuple est tombé : Forum en 950, Fuer en 1227, aujourd'hui Feurs.
Feurs est la contraction de Forum Segusiavorum (« Forum des Ségusiaves »). Dotée d'un imposant forum[11].
Par extension, la ville a donné son nom au Forez.
Histoire
[modifier | modifier le code]Protohistoire
[modifier | modifier le code]Un village de la Tène (second âge du fer) existe antérieurement au Feurs gallo-romain, en parallèle avec un site similaire à Goincet, à 1,7 km nord-nord-ouest du bourg de Poncins et 4 km en rive gauche (côté ouest) de la Loire[c 5]. Mais Goincet est délaissé avec l'arrivée de la période antique, tandis que le village sur l'actuelle Feurs, dont le centre se trouve à l'hippodrome[12], prospère et devient sous Auguste (27 av. J.-C. à 14 apr. J.-C.) la capitale des Ségusiaves — leur capitale précédente n'est pas connue[13].
Le musée de Feurs possède une monnaie du royaume des Massyles de l'est (tribus berbères en Numidie orientale, nord-est de l'Algérie et ouest de la Tunisie) frappée sous le règne de Micipsa (148 à 118 av. J.-C.). Elle a été trouvée à Feurs[14], ce qui est tout à fait exceptionnel — cette monnaie est déjà rare en Gaule[15]. Faite de plomb recouvert de cuivre, elle pèse 10 g pour un diamètre de 26 mm et une épaisseur de 2 mm. Elle est très usée, en particulier sur la face du droit qui est presque illisible[15]. Rémy note qu'elle ne fait pas partie de l'inventaire du musée, mais que son usure très avancée pratiquement exclut la possibilité qu'elle ait été achetée ailleurs pour une collection. Il ajoute qu'elle a dû circuler longtemps et être encore en usage au début du règne d'Auguste lors de la fondation de la ville[16].
Antiquité
[modifier | modifier le code]À l'époque gallo-romaine, la capitale des Ségusiaves est signalée par Ptolémée et apparaît sur la table de Peutinger sous le nom de Foru[m] Segusiavorum. Elle devient le centre administratif, religieux, commercial et culturel de la civitas des Ségusiaves de la fin du premier siècle avant notre ère au début du troisième siècle de notre ère[17].
Ont été mis au jour, des égouts, des bornes milliaires, des inscriptions, des statuettes et des poteries qui témoignent de l'importance, à cette époque, de la ville, située à proximité d'importantes voies antiques.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]La ville médiévale
[modifier | modifier le code]Le château (ou castrum) de Feurs apparaît dans les sources écrites au milieu du XIIIe siècle, en 1246[18]. Le comte de Forez partage la seigneurie avec la famille d'Augerolles, originaire de Saint-Romain-d'Urfé[19]. L'administration comtale ne semble s'installer qu'à partir du XIVe siècle, avec l'installation, comme dans chaque châtellenie, d'un châtelain et d'un prévôt[18]. Le développement urbain est lié à l'implantation d'une foire (marché) attesté depuis 1227 : la ville se structure et se fortifie à proximité de l'ancien forum antique.
L'église paroissiale Notre-Dame (Beate Mariae de Foro) est mentionnée dès le XIIe siècle : il s'agit d'une possession de l'abbaye de Savigny. Le prieur de Randans, dépendant également de l'abbaye, nomme le curé de la paroisse.
Au Moyen Âge, la ville n'avait pas de pont sur la Loire mais il existait un port à Feurs même (953) et un autre tout proche à Randan (1060).[réf. nécessaire]
Le prieuré de Randans
[modifier | modifier le code]Le prieuré Saint-Martin-de-Randans, situé en dehors de l'enceinte médiévale près de la Loire, est une fondation de l'abbaye de Savigny.
L'église a disparu au cours du XIXe siècle. Les documents anciens, qui la citent très souvent, ne s'accordent pas sur son nom : l'abbé Jean-François Duguet dit le prieuré dédié à Saint-Martin (dont deux chartes de Savigny et certains testaments du XIVe siècle citant Saint-Martin de Randans) et la paroisse à saint-Clair ; deux autres chartes de Savigny citent Saint-Pierre de Randans ; mais près de cinquante textes de Savigny citent Saint-Jean-Baptiste, parfois associé à Saint-Michel, ce qui est donc vraisemblablement le nom du prieuré. Mais il y a peut-être eu une autre église réservée au service paroissial[20].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Les Ursulines de Feurs
[modifier | modifier le code]L'établissement de l'ordre enseignant des ursulines à Feurs commence avec la fondation de Jean Jacquelin, bourgeois de Feurs, qui selon la volonté de son père[21] donne en mars 1639[22] la maison d'habitation qu'il possède dans le faubourg de l'hôpital[23] pour que les sœurs s'y installent. Le 1er octobre 1639 le cardinal Alphonse de Richelieu, archevêque de Lyon, donne sa permission pour cette fondation. Le 25 octobre 1639, quatre (ou six[Note 5]) sœurs conduites par les pères de l'Oratoire sont amenées de l'établissement des ursulines de la Croix à Montbrison, dont Jeanne Relogue la mère de ce couvent[Note 6]. Elles ont un aumônier particulier ; en 1636 c'est Pierre Valeisi[21].
Dès le début, les affaires temporelles de cette nouvelle maison sont en désordre ; si bien que les sœurs ne reçoivent rapidement plus de novices et qu'elles sont autorisées à se retirer chez leurs parents ; mais des pensiens leur sont demandées. Vers 1689 la plupart se retirent dans leur couvent mais font leur pot en particulier[24].
Le 9 mai 1708, la sœur Charlotte Carcanisson de la Chassagne, de Tarare, meurt. Il ne reste au couvent que la sœur Chavet. L'archevêque Claude de Saint-Georges ordonne aux ursulines du premier monastère de Montbrison[Note 6] d'envoyer deux religieuses pour prendre possession de la maison de Feurs. Le 24 juillet 1710, le même archevêque fait conduire la sœur Chavet à la première maison d'ursulines[Note 6] de Montbrison, où cette sœur vit encore en 1714[24].
le 30 mai 1711, toujours le même archevêque ordonne à Simon Pactier, curé de Saint-Pierre et archiprêtre de Montbrison, de ramener au premier monastère de Montbrison les ursulines de Feurs, d'enlever les meubles de la maison de Feurs et d'en mettre la chapelle sous interdit[24]. L'église paroissiale reçoit les figures et reliques des saints Fortunat et Pellegrin appartenant au monastère défunt[22]. L'archevêque prend ensuite prétexte que l'établissement de Feurs n'a pas de patentes et qu'il n'y reste personne, pour décréter le 23 mars 1712 l'union de ses biens aux ursulines de Montbrison. Puis le 10 mars 1713 il attribue le monastère et enclos de Feurs aux Petites Écoles de l'Hôtel-Dieu de Feurs[25], sous condition de donner annuellement « six-vingt » livres à un maître d'école. En 1712 la ville donne son accord pour qu'un nouvel hôtel-dieu soit bâti à l'emplacement du monastère ; la construction dure de fin 1713 à mai 1716[26].
Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]Sous la Révolution, le tribunal révolutionnaire dirigé par Claude Javogues fit de nombreuses victimes. La Révolution fut très active et les horreurs de la guillotine marquèrent ses habitants. Les 80 victimes du Tribunal révolutionnaire furent presque toutes exécutées à l'emplacement de la chapelle des Martyrs. La chapelle des martyrs est érigée par le maire Pierre-Marie d'Assier en 1826.[réf. nécessaire]
Appartenant depuis le Xe siècle au comté de Forez (entité rattachée au gouvernement de Lyon de 1542 à la disparition de ce dernier, en 1790), Feurs fait partie du département de Rhône-et-Loire de 1790 à 1793. Finalement, depuis la partition du Rhône-et-Loire, la commune se trouve dans le département de la Loire dont elle fut chef-lieu de 1793 à 1795.[réf. nécessaire]
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Elle eut un des premiers chemins de fer : la 3e ligne de France Andrézieux - Roanne ouvre sa 1re section le entre Saint-Bonnet-les-Oules et Balbigny. Feurs, qui se trouve sur cette section, voit l'implantation des ateliers de la compagnie qui construisent plusieurs locomotives sous les ordres de l'ingénieur Régnié.[réf. nécessaire]
Feurs est, aujourd'hui, définitivement tournée vers Saint-Étienne, une ville-modèle pour elle. Cependant, Feurs tente depuis de nombreuses décennies d'exploiter sa position de carrefour entre les métropoles de Clermont-Ferrand et Lyon pour l'axe ouest-est, et entre Roanne et Saint-Étienne, pour l'axe nord-sud.[réf. nécessaire]
Nombreux sont les sites d'intérêt archéologique, tous découverts au cours des différents travaux sur la commune.
Feurs était le siège de la communauté de communes de Feurs en Forez, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes de Forez-Est, dont est désormais membre la commune.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Montbrison du département de la Loire.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Feurs[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Feurs, porté de 23 à 33 communes.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de la Loire.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Feurs est le chef-lieu du canton de Feurs (vingt-trois communes) et elle est le siège de la communauté de communes de Forez Est[28].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Loire, la liste SE menée par le maire sortant Jean-Pierre Taîte (UMP) obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 111 voix (60,41 %, 24 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[29] :
- Johann Cesa (DVG, 794 voix, 22,72 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Sophie Robert (FN, 589 voix, 16,85 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 36,31 % des électeurs se sont abstenus.
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Loire, la liste LR menée par le maire sortant Jean-Pierre Taîte est la seule candidate, et obtient donc la totalité des 1 115 suffrages exprimés. Elle est élue en totalité et 9 de ses membres sont également conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 76,78 % des électeurs se sont abstenus et 12 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[30].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Sur l'initiative du conseil municipal d'Olching et du maire de la ville de Feurs (Félix Nigay), un jumelage a été signé en août 1963, entre les deux communes[28].
Distinctions et labels
[modifier | modifier le code]En 2014, la ville de Feurs a participé au concours des villes et villages fleuris et a obtenu une fleur.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].
En 2021, la commune comptait 8 338 habitants[Note 7], en évolution de +3,5 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,5 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (34,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (37,8 %) est supérieur au taux départemental (28,6 %).
En 2020, la commune comptait 3 873 hommes pour 4 479 femmes, soit un taux de 53,63 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,60 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Enseignement
[modifier | modifier le code]Feurs dépend de l'académie de Lyon. Elle dispose de trois écoles : 8-Mai (publique), Charles-Perrault (publique) et Saint-Marcellin-Champagnat (privée)[F 3] ; de deux collèges, Le Palais (public) et Saint-Marcellin-Champagnat (privé)[F 4] ; et deux lycées : le lycée du Forez (public) et le lycée technique du Puits de l'Aune (privé)[F 5].
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Le club de basket-ball nommé Les enfants du Forez qui évolue actuellement en Nationale 1.
Le club de football nommé l'US Feurs qui évolue en National 3 depuis 2022. L'US Feurs joue dans le Stade Rousson,dont la capacité est d'environ 2500 places.
Le club de rugby nommé Le Rugby Club Forézien qui évolue actuellement en Championnat Promotion d'Honneur du Lyonnais.
Le club de vélo Vélo Club Feurs Balbigny qui est affilié à la Fédération française de cyclisme et à la Fédération sportive et gymnique du travail.
Le Club de Handball nommé Feurs Handball évolue au niveau régional.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2020, Feurs comportait 3 993 ménages fiscaux[9].
La médiane du revenu de la commune est de 20 530 euros[9].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de chômage de la commune est de 11,1 % de la population active[9]. Chez les jeunes de 15 à 24 ans le taux de chômage est alors de 19,9 %. Parmi les actifs disposant d'un travail 88,9 % sont des salariés[9].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le musée de Feurs, situé au 3 Rue Victor-de-Laprade[43]. Ce musée a été créé en 1930, dans l’ancien couvent des Minimes, pour conserver et présenter les vestiges de Forum Segusiavorum, autour duquel la ville de Feurs s’est peu à peu dressée. Depuis 1979, il est installé dans le château d’Assier, construit à la fin du 18ᵉ siècle par la famille Plasson de la Combe. Si le rez-de-chaussée est réservé aux expositions temporaires, le premier étage retrace l’histoire de Fleurs, de ses origines à nos jours. Le deuxième étage abrite quant à lui une exposition permanente dédiée au peintre paysagiste Charles Beauverie (1839-1923).
- La Chapelle des Martyrs, située Place du Onze Novembre et à proximité du Château du Rozier. Cet ossuaire a été édifié en mémoire des victimes de la Révolution et de la Terreur menée par Claude Javogues. On doit sa construction à Pierre-Marie d’Assier, maire de Feurs et Théodore du Rozier qui céda gratuitement le terrain où se situaient déjà les dépouilles des victimes, enfouies dans un petit espace de gazon carré appelé « champ des martyrs ». L’inauguration officielle de ce petit édifice, en forme de temple grec, a lieu le . De chaque côté de l’autel, deux plaques apposées en 1893 portent les noms des 80 victimes exécutées. Depuis octobre 1989, la gestion de la Chapelle des Martyrs est confiée à une association du même nom, conjointement avec l’association des Amis du Patrimoine et du Musée.
- Le pont sur la Loire, situé à l'Ouest de la ville. En 1911, le maire Joseph Ory lance une souscription pour l'édification d’un nouvel ouvrage, au même emplacement que l'ancien pont suspendu. Les travaux commencent à partir de juillet 1923, à partir de matériaux locaux. Sa longueur est de 211 m, la chaussée large de 5,20 m et les trottoirs d’1,10 m. Les cinq grandes arches ont une portée d’une trentaine de mètres. Il s'ouvre au trafic en novembre 1926, avant d'être inauguré officiellement le . Le pont est miné sur toute sa longueur, afin de bloquer l’avancée allemande en 1940. Il n’est pas détruit mais une pile du pont est endommagée par l’explosion d’une des mines. Avec environ 10 000 véhicules par jour, il demeure aujourd’hui intact. Des campagnes de réhabilitation y sont menées régulièrement.
- L'hippodrome de Feurs[44], situé à proximité du parc municipal. Le premier hippodrome est créé sur la commune de Civens en 1858 mais en 1919, il faut adapter ce champ de courses et le parc de l'ancien couvent des Minimes est choisi. L’inauguration de l’hippodrome actuel a ainsi lieu les 4, 5 et 6 septembre 1925. Un nouveau bâtiment est édifié au début des années 1950, ainsi qu’une nouvelle tribune en prolongement. La piste en huit devient une piste circulaire, les courses d’obstacles sont abandonnées au profit des courses de galop et de trot. 1989 est consacré à l'aménagement d’un bâtiment pour les professionnels, de boxes et de douches pour les chevaux, d'une halle de jeux abritée, d’une nouvelle tribune et d'un restaurant panoramique. En 1998, la piste en herbe est remplacée par un nouvel anneau en sable propice à la vitesse.
- Le comice de Feurs, qui se déroule traditionnellement 3 semaines avant Pâques, dans le centre-ville. Né à l’initiative d'Emmanuel de Poncins, le premier comice de Feurs a lieu en 1885. La construction des écuries, où sont exposés toujours les bovins, s’achève en 1906 et dans les années 1930, la foire commerciale fait son apparition. Du début des années 1980 jusqu'à aujourd'hui, l’association du comice organise le concours, les « Amis de la basse-cour » celui de l’exposition avicole et la ville de Feurs se charge de la foire commerciale. Une fête foraine est aussi installée depuis les années 1990. Le comice de Feurs est ainsi devenu une foire agricole régionale incontournable où l'ensemble des cheptels sont representés : moutons, cochons, agneaux…
En 2023, on dénombre 5 éléments labélisés au titre des Monuments Historiques à Feurs :
- L'église Notre-Dame de Feurs, située sur la place Antoine-Drivet. Le site de cette église abrite sans doute, dès l’Antiquité tardive, un premier lieu de culte. Il est ensuite transformé, à l’époque romane en église, puis au XIIIe siècle, elle est entourée d’un cimetière. Ce dernier est désaffecté au XIXe siècle. Vers 1400, on édifie, en prolongement de l’ancien chœur, les trois nefs sur croisées d’ogives, sans transept. De 1415 à 1416, cet édifice est reconstruit et agrandi après la guerre de Cent Ans. Durant la Révolution, elle devient un club populaire puis une prison. En 1855-1862, des travaux modifient l’aspect extérieur : un nouveau clocher orné au-dessus de la nouvelle façade de style néo-gothique s’ouvre par trois grandes portes en chêne massif sculpté. Depuis 1991, cet édifice religieux est protégé à la suite de son inscription au titre des Monuments Historiques.
- Les vestiges du forum gallo-romain, situés sur la place de la Boaterie. Effectivement, plusieurs chantiers de fouilles ont lieu en 1955, lors de la création de cette place, en 1968 et en 1978 à proximité de cette place. Ils ont permis de restituer le plan du forum dans sa quasi-totalité, malgré ses très grandes dimensions (77m x 185m) et sa situation au cœur de la ville actuelle. Aujourd'hui, il demeure toujours des vestiges de la curie du forum sur la place de la Boaterie, qui ont été inscrits, par arrêté du , au titre des Monuments Historiques.
- Les vestiges des remparts médiévaux, situés sur la place de la Boaterie. À cause de la Guerre de Cent Ans et de l'intrusion des bandes à la solde des Anglais dans le comté de Forez dès 1357, Feurs dut mettre en état ses fortifications. En ce sens, 1388-1390 voit se bâtir des remparts avec les débris des édifices gallo-romains et de la pierre de Cottance. Ils sont défendus par cinq tours (tour de Grézieux, tour de Randan, tour de Donzy, tour de Cleppé et tour de Pouilly) et accessibles par quatre portes fortifiées (porte de l’Hôpital, porte de Chardon, porte du Palais et porte de Lyon). En 1822, la ville de Feurs a choisi d'aménager la ville extra-muros en détruisant ces remparts vieillissants et abîmés. Il a seulement été conservé une partie de la tour de Grézieux, qui a même été inscrite aux Monuments Historiques, le .
- Château de Bigny, situé au lieu-dit de Bigny, en rive gauche de la Loire. Bigny était jadis une ferme connue sous le nom de Mas Comtal de Bigneux, appartenant à l’abbaye de Savigny, puis à celle de la Bénisson-Dieu avant d'atteRrir dans les mains des Ursulines de Feurs. En 1735-1741, M. Thoinet, acquiert ce domaine et y fait édifier un château. En 1770, le château de Bigny est agrandi par l’architecte Michel-Ange Dal Gabbio. Ses plans reflètent une influence italienne (escaliers avec rampe sur rampe, fronton triangulaire…) et française (enfilades, alcôves…). En 1810, le château est la propriété du vicomte De Becdelièvre (originaire du Puy-en-Velay et de Bretagne) et reste dans la famille jusqu'en 2019. Le château, les communs et les bâtiments annexes sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le .
- Les Jacquemarts de l'église Notre-Dame de Feurs, exposés au Musée de Feurs. Ce couple d'automates, qui jadis sonnaient les cloches toutes les heures, a été daté de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle. Après avoir survécu à la Révolution, ils ont été restaurés et installés en même temps que l'horloge, en 1861-1862 à la place que nous connaissons aujourd'hui, c'est-à-dire sur la façade du clocher. Ces deux statues en bois polychrome, hautes d'environ 1,30 mètre, ont été restaurés en 1981-1982 par un artisan forézien, avant d'être protégés à la suite de leur inscription au titre des Monuments Historiques. Leur état de fragilité est tel que cela a entrainé leurs remplacements (en 1983) par des reproductions en résine que l’on voit actuellement sur l’église.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joseph-Guichard Du Verney (1648-1730), anatomiste né à Feurs.
- Jacques Regnier (1753-1803), homme politique, juge, né à Feurs.
- La famille Gaudin, seigneur de Feurs, dont Claude-Émile Gaudin (1768-?), homme politique français.
- Michel Combes (1787-1837), colonel napoléonien né à Feurs.
- Auguste Broutin (1811-1888), notaire, archiviste, historien et maire de la ville de 1855 à 1865.
- Jean Constanciel (1829-après 1877), sculpteur.
- Victor Champier (1851-1929), critique d'art, promoteur des arts décoratifs et de leur enseignement, né à Feurs.
- Joseph Ory (1852-1921), vétérinaire, deux fois maire de la ville, député, officier du Mérite agricole, né et mort à Feurs.
- Henri Berthelot (1861-1931), général, réorganisateur de l'armée roumaine, né à Feurs.
- Antoine Drivet (1863-1946), conseiller général, député et sénateur de la Loire, maire de Feurs où il est mort.
- Antoine Deschavannes (1863-1931), journaliste, né à Feurs.
- Geoffroy Guichard (1867-1940), fondateur du groupe Casino né à Feurs.
- Georges Guichard (1868-1955), industriel, érudit et mécène, frère de Geoffroy, né et mort à Feurs.
- Henry Corsin (1881-1954), homme politique né à Feurs.
- René Colin (1903-1993), homme politique mort à Feurs.
- Philippe Artias (1912-2002), peintre, élève et ami de Picasso, né à Feurs.
- Marguerite Gonon, (1914-1996), historienne et résistante décédée à Feurs.
- Roger Forissier (1924-2003), peintre et graveur né à Feurs.
- François Wicart (1926-2015), footballeur et entraîneur français, est mort à Feurs.
- Alain Meilland (1948-2017), comédien, chanteur, cofondateur du Printemps de Bourges, né à Feurs.
- Didier Tholot (1964- ), footballeur né à Feurs.
- Gilles Porte (1965- ), réalisateur, scénariste, directeur de la photographie, a grandi à Feurs.
- Xavier Delarue (1977- ), basketteur qui joua deux saisons à Feurs.
- Franck Montagny (1978- ), pilote de Formule 1, né à Feurs.
- Benjamin Roffet (1981- ), sommelier, meilleur sommelier de France 2011 et meilleur ouvrier de France 2011, né à Feurs.
Blasonnement
[modifier | modifier le code]Blason | D'or au pot à feu de sable vomissant des flammes de gueules. |
|
---|---|---|
Détails | Devise: « forum segusaviorum ». |
|
Alias | D'or au chevron d'azur chargé d'une merlette d'argent.(Attribué par D'Hozier) |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Broutin 1867] Auguste Broutin, Histoire de la ville de Feurs et de ses environs, Saint-Étienne, libr.-éd. Chevalier, , 544 p., sur archive.org (lire en ligne). .
- [Cagny et al. 1986] Claude Cagny, Jean-Marc Leistel, Hervé Sider, Robert Bouiller et Yves Kerrien, Notice explicative de la carte géologique au 1/50000e, Feurs (no 696), Orléans, BRGM, , 57 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).
- [Duguet 1707/1880] Jean-François Duguet, Feurs (écrit de 1707 à 1719, édité par Vincent Durand), Société de la Diana, coll. « Recueil de mémoires et documents sur le Forez » (no 6), , 400 p., sur books.google.tt (lire en ligne).
- [Gatier, Guichard & Valette 1991] Pierre-Louis Gatier et Vincent Guichard, « Nouvelles inscriptions latines de Feurs (Loire) / Some new latin inscriptions from Feurs (Loire) », Revue archéologique du Centre de la France, t. 30, , p. 175-178 (lire en ligne [sur persee]).
- [Périchon 1971] Robert Périchon, Feurs (Forum Segusiavorum), Saint-Étienne, Publications de l'université de Saint-Étienne, , 46 p. (ISBN 2-85145-004-2).
- [Valette 1999] Paul Valette, Forum Segusiavorum. Le cadre urbain d'une ville antique (Ier s. - IIIe s.), Paris, diff. De Boccard, , 244 p..
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
- « Dossier complet : Commune de Feurs (42094) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, (consulté le ).
- Résumé statistique de Feurs sur le site de l'Insee
- « Feurs » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Feurs, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Duguet 1880, (p. 197), dit "quatre religieuses" mais donne six noms.
- Les Ursulines s'établissent à Montbrison en 1626 selon certains (ou 1628 selon Broutin (1876, II), p. 86) à l'emplacement de l'actuel collège Victor-de-Laprade. Elles ouvrent un deuxième couvent en 1648 à la Croix. Voir « Montbrison et le Forez. Promenade à travers l'histoire de la ville et de la province », sur forezhistoire.free.fr (consulté en ).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Feurs, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
- « Distance par la route entre Feurs et Montbrison », sur openstreetmap.org (consulté le ).
- « Distance par la route entre Feurs et Saint-Étienne », sur openstreetmap.org (consulté le ).
- « Distance par la route entre Feurs et Roanne », sur openstreetmap.org (consulté le ).
- « Goincet, Poncins et la Loire, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de la mairie
[modifier | modifier le code]- « Accessibilité… » (consulté le ).
- « Liste des maires de la ville de Feurs » (consulté le ).
- « Les écoles maternelles et élémentaires » (consulté le ).
- « Les collèges » (consulté le ).
- « Les lycées » (consulté le ).
Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Feurs », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Feurs ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Feurs », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Feurs - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Feurs - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Loire - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Feurs (42094). », (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Autres sources :
- « Le nom des habitants du 42 - Loire - Habitants », sur www.habitants.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Feurs » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Feurs » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Comparateur de territoires − Commune de Pouilly-lès-Feurs (42175) | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
- « Dossier complet − Commune de Feurs (42094) | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
- Ptolémée
- [Valette & Guichard 1991] Paul Valette et Vincent Guichard, « Le forum gallo-romain de Feurs (Loire) », Gallia, vol. 48, no 4, , p. 109-194 (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
- Lavendhomme 1997, p. 137.
- [Lavendhomme 1997] Marie-Odile Lavendhomme, « L'occupation du sol de la plaine du Forez (Loire) à la fin du second Âge du Fer et dans l'Antiquité : données préliminaires », Revue archéologique du Centre de la France, t. 36, , p. 131-144 (voir p. 132) (lire en ligne [sur Persée]).
- [Rémy 1978] Bernard Rémy, « Une monnaie de Micipsa à Feurs », dans Mélanges en l'honneur de Étienne Fournial, Publications de l'université de Saint-Étienne, coll. « Annales de l'unité d'enseignement et de recherche des lettres et sciences humaines de l'université de Saint-Étienne » (no 1), , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 301-305 (voir p. 301.
- Rémy 1978, p. 302.
- Rémy 1978, p. 303.
- [Vallat 1978] Jean-Pierre Vallat, « L'évolution des structures agraires et des rapports sociaux dans la cité des Ségusiaves : problèmes et méthodes », Dialogues d'histoire ancienne, t. 4, , p. 187-199 (lire en ligne [sur Persée], consulté en ).
- Paul Valette, « Feurs », dans L'Armorial de Guillaume Revel : Châteaux, villes et bourgs du forez au xve siècle, Alpara, coll. « DARA », , 178–185 p. (ISBN 978-2-916125-52-7, lire en ligne)
- André (1830-1904) Auteur du texte Steyert, Armorial général du Lyonnais, Forez et Beaujolais..., (lire en ligne)
- [Durand 1893] Vincent Durand, « Les anciennes paroisses de Forez supprimées » (communication du 19 septembre 1893), Bulletin de la Diana, t. 7, no 3, , p. 109-135 (voir p. 125-126) (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
- Duguet 1880, p. 197.
- Duguet 1880, p. 200.
- Broutin 1867, p. 250.
- Duguet 1880, p. 198.
- Duguet 1880, p. 199.
- Duguet 1880, p. 195.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Découvrir Feurs », sur Site Officiel de la Mairie de Feurs (consulté le ).
- Résultats officiels pour la commune Feurs
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Loire (42) - Feurs », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Nommé officier d'académie par le ministère de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes, par décret du , mentionné dans « Arrêté nommant des officiers de l'instruction publique », Journal officiel de la République française, , p. 37 (lire en ligne, consulté le ).
- « Joseph Ory (1852-1921) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « Antoine Drivet (1863-1946) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « Cote L0804054 », base Léonore, ministère français de la Culture
- C.-E. C., « Loire. Jean-Pierre Taite n'est plus maire de Feurs » , Le Progrès, (consulté le ).
- Feurs sur le site de l'association des maires de France (consulté le 13 mars 2015).
- « Marianne Darfeuille succède à Jean-Pierre Taite à la tête de la mairie de Feurs : Marianne Darfeuille jusqu'ici première adjointe de la Ville de Feurs, a officiellement été élue maire de Feurs à l'unanimité, à la suite de Jean-Pierre Taite devenu député de la 6e circonscription de la Loire », L'Essor, (lire en ligne, consulté le ).
- Sdis : Marianne Darfeuille écartée de la présidence, Le Progrès, Dominique Goubatian, 8 décembre 2023
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire (42) », (consulté le ).
- « Musée d’archéologie Victor de Laprade », sur pop.culture.gouv.fr (consulté en ).
- Site de l'Hippodrome de Feurs