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Franck Louvrier

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Franck Louvrier
Illustration.
Fonctions
Maire de La Baule-Escoublac
En fonction depuis le
(4 ans, 5 mois et 11 jours)
Élection 5 juillet 2020
Prédécesseur Yves Métaireau
Vice-président du conseil régional
des Pays de la Loire
[1]
En fonction depuis le
(8 ans, 11 mois et 28 jours)
Président Bruno Retailleau
Christelle Morançais
Groupe politique LR
Conseiller régional des Pays de la Loire
En fonction depuis le
(14 ans, 8 mois et 25 jours)
Élection 21 mars 2010
Réélection 13 décembre 2015
27 juin 2021
Circonscription Loire-Atlantique
Président Jacques Auxiette
Bruno Retailleau
Christelle Morançais
Groupe politique LR-LC
Biographie
Date de naissance (56 ans)
Lieu de naissance Nantes (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (1988-2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Diplômé de Université de Nantes
ESG Management School
Profession Conseiller en communication

Franck Louvrier
Maires de La Baule-Escoublac

Franck Louvrier, né le à Nantes, est un communicant et homme politique français.

Ancien conseiller en communication du ministre puis du président de la République française Nicolas Sarkozy, il a également été président de Publicis Events, vice-président de Publicis Consultants, directeur de la communication et des relations institutionnelles à la Maison de la Métropole Nice Côte d'Azur, basée à Paris.

Membre de LR, il est maire de La Baule-Escoublac et vice-président du conseil régional des Pays de la Loire, président de la commission entreprises, développement international, numérique, croissance verte, tourisme, innovation et enseignement supérieur et recherche.

Diplômé en droit et sciences politiques à l’université de Nantes et de la Paris School of Business[2], il est devenu conseiller en communication de Nicolas Sarkozy en 1997 et fut chargé de la communication de la présidence de la République de 2007 à 2012.

Il a d'abord débuté comme assistant parlementaire d'Élisabeth Hubert, député de la Loire-Atlantique, puis dans son cabinet au ministère de la Santé et de l’Assurance maladie où il est chargé des relations avec la presse. Fin 1995, il obtient les mêmes fonctions auprès de Dominique Perben, ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l’État et de la Décentralisation.

Au sein du RPR, il est chef du service de presse sous la présidence d'Alain Juppé. À l’automne 1999, il devient chef de cabinet de Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly-sur-Seine.

Il est nommé conseiller pour la presse et la communication du cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, le . Il occupait les mêmes fonctions lors du passage de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur en 2002, puis au ministère de l'Économie en 2004. En décembre 2004, lorsque Nicolas Sarkozy quitte le gouvernement pour prendre la présidence de l'UMP, Franck Louvrier le suit en devenant directeur de la communication au sein du même parti. Franck Louvrier est le plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy sur les questions de communication et de relation avec les médias. Il suit ce dernier lorsqu'il redevient ministre de l'Intérieur, en intégrant le le cabinet en tant que conseiller pour la presse et la communication[3].

En 2005, Franck Louvrier est à l’origine d’une vaste opération de communication sur Internet pour le compte de l'UMP en envoyant des courriels à près de deux millions d’internautes après avoir loué des fichiers d'adresses électroniques. « Il fallait réveiller la belle endormie et, pour ce faire, passer aux tracts du XXIe siècle », explique Franck Louvrier au magazine Stratégies.

Selon Le Monde, au second semestre 2005, 300 000 euros, soit l'équivalent de 40 % du budget communication, ont été consacrés au nouveau média. Et en 2006, l'effort devait représenter plus de 50 % du budget communication[4].

Il a également fréquemment recours aux sondages qualitatifs, via des panels, permettant d'ajuster le discours de Nicolas Sarkozy.

En mars 2010, il est élu conseiller régional UMP des Pays de la Loire aux élections régionales. Le , il est nommé président de Publicis Events[5]. Le , il est aussi nommé vice-président de Publicis Consultants, responsable du pôle Influence, fonction qu'il cumule avec la présidence de Publicis Events.

En , il se déclare favorable au projet de mariage homosexuel tout en proposant un référendum sur cette question[6].

En , il est élu conseiller municipal de La Baule-Escoublac[7].

Le , il est placé en garde à vue à l'Office anticorruption de la police judiciaire dans le cadre de l'affaire de fausses factures Bygmalion durant la campagne présidentielle de 2012. Il est relâché après son audition sans charge ni poursuites[8].

Depuis l'élection de Bruno Retailleau à la présidence de la région Pays-de-la-Loire, il est président du comité régional du tourisme[9] ainsi que président du syndicat mixte des transports Lila Presqu'île et vice-président du parc naturel régional de Brière.

Candidat lors des élections législatives de 2017 dans la 7e circonscription de la Loire-Atlantique, il est battu au second tour par la candidate de La République en marche, Sandrine Josso, avec 38,89 % des suffrages[10]. Il affirme pendant la campagne qu'il est en mesure de mieux travailler avec Emmanuel Macron que sa concurrente[11].

Le , il est élu président de la fédération de la Loire-Atlantique du parti Les Républicains[12]. Il ne se représente pas en novembre 2023 pour un troisième mandat.

Emmanuel Macron lui propose en 2019 de devenir son conseiller en communication à l’Élysée mais il refuse pour se consacrer aux élections municipales[13].

Il démissionne de Publicis afin de pouvoir être plus souvent à La Baule, en vue des élections municipales de 2020, lors desquelles il est tête de liste LR. Il annonce qu'en cas d’élection, il quittera son actuelle profession de directeur de la communication de la métropole Nice Côte d'Azur[14].

Le , il est élu maire de La Baule-Escoublac avec 25 voix sur 33. Un recours administratif a été déposé par son opposant à la mairie, le candidat LREM Jean-Yves Gontier concernant une possible fraude aux procurations lors du second tour des élections. Ce dernier estime être en mesure de faire annuler les élections au vu des éléments à sa disposition[15]. Cependant, le 28 janvier 2021, les résultats du second tour sont validés par le président de la 6e chambre du tribunal administratif de Nantes et l'élection de la liste menée par Franck Louvrier est validée[16].

Il soutient Valérie Pécresse, candidate LR à l'élection présidentielle de 2022[17].

Il souhaite un pacte de gouvernement entre son parti, LR, et le parti d'Emmanuel Macron, LREM, après l'élection présidentielle de 2022[18]. Il milite également pour une liste commune entre les deux partis pour les élections européennes de 2024[19].

Résultats électoraux

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Élections législatives

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Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour
Voix % Rang Voix % Issue
2017 LR 7e de la Loire-Atlantique 11 852 20,67 2e 16 787 38,89 Battu

Élections municipales

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Année Parti Commune Position 1er tour 2d tour Sièges (CM)
Voix % Rang Voix % Issue
2020[20] LR La Baule-Escoublac Tête de liste 2589 37,72 1er 3697 48,06 Élu
25  /  33


  • La Baule intime, C & F éditions, 2019.

Dans la fiction

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Bibliographie

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  • Lily Taix, Boboland, la ville des vacances, Les Éditions du Net, avril 2024, 248 pages (ISBN 978-2312143316)

Notes et références

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  1. Président de la commission Entreprises, développement international, numérique, croissance verte, tourisme, innovation et enseignement supérieur et recherche.
  2. Valentin Pasquier, « Municipales 2020 : qui est Franck Louvrier, le nouveau maire de La Baule ? », sur France 3, (consulté le ).
  3. « Arrêté du 9 juin 2005 portant nomination au cabinet du ministre d'État », sur Légifrance (consulté le ).
  4. Constance Baudry, « Présidentielle : un premier tour virtuel pour le PS et l'UMP », sur Le Monde, (consulté le ).
  5. « Franck Louvrier rejoint Publicis », sur Le Figaro, (consulté le ).
  6. « Franck Louvrier pour le mariage gay », sur Le Figaro, (consulté le ).
  7. « Dans un contexte politique tendu, Franck Louvrier a été élu maire de La Baule », sur Ouest-France, (consulté le ).
  8. « Bygmalion : Louvrier, ex-conseiller de Sarkozy, en garde à vue puis relâché », sur Le Point, (consulté le ).
  9. Marion Mourgue, « Le rendez-vous de la Baule », Le Figaro Magazine,‎ semaine du 27 mai 2016, p. 22.
  10. « Loire-Atlantique (44) - 7ème circonscription - Résultats de la circonscription au second tour », ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  11. « Franck Louvrier estime qu’il saura mieux travailler avec Emmanuel Macron que la candidate d’En Marche ! - Kernews - La Baule+ », sur www.kernews.com (consulté le ).
  12. « Franck Louvrier élu président des Républicains de Loire-Atlantique », sur Presse-Océan, (consulté le ).
  13. Guillaume Deleurence, « L'entourage sulfureux de Franck Louvrier, maire pro Macron de La Baule », sur POLITIS,
  14. Carl Meeus, « Franck Louvrier, de l'ombre à la lumière », Le Figaro Magazine,‎ semaine du 6 mars 2020, p. 44-46 (lire en ligne).
  15. « Municipales à La Baule : Jean-Yves Gontier veut faire annuler l'élection de Franck Louvrier », sur actu.fr (consulté le )
  16. Ville de La Baule, « Elections municipales à La Baule-Escoublac : un recours pour rien », sur Ville de La Baule-Escoublac : Site Internet (consulté le )
  17. Stéphanie Marteau, « « On fait ce qui manquait pour que la politique devienne sexy » : Magali Berdah et Cyril Hanouna, ces incontournables de la campagne présidentielle », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  18. Titouan Thonier, « À droite, reconstruire ou filer chez LaREM ? », sur L'Humanité,
  19. « Européennes : ce maire LR proche de Sarkozy plaide pour une liste d’union LR-Renaissance », sur Libération,
  20. Ministère de l'Intérieur, « Élections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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  • « Présidentielle : un premier tour virtuel pour le PS et l'UMP », de Constance Baudry paru dans Le Monde daté du 10 mars 2006.
  • « Les protecteurs de Bercy », d’Emmanuelle Walter paru dans le Nouvel Obs - Paris Île-de-France du 10 juin 2004.
  • « Sarkozy : les secrets d’un virage à droite », de Nathalie Schuck (avec Frédéric Gerschel), Le Parisien du 11.02.2012