Gary Cohn
Gary Cohn | |
Fonctions | |
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11e président du Conseil économique national des États-Unis | |
– (1 an, 2 mois et 13 jours) |
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Président | Donald Trump |
Gouvernement | Administration Trump |
Prédécesseur | Jeffrey Zients (en) |
Successeur | Lawrence Kudlow |
Biographie | |
Nom de naissance | Gary David Cohn |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cleveland, Ohio, États-Unis |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti démocrate |
Diplômé de | American University Gilmour Academy |
Profession | Banquier d'affaires |
Site web | http://www.garydcohn.com/ |
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Gary Cohn, né le à Cleveland (Ohio), est un banquier d'affaires et homme politique américain. Président et directeur opérationnel (Chief operating officer) de Goldman Sachs de 2006 à 2017 (durant la crise des subprimes), il devient conseiller économique du président sous l'administration Trump, et prend la tête du National Economic Council.
Il pilote pour le compte du président Donald Trump un important projet de réforme fiscale, adopté en par le Sénat. Ce projet vise à relancer l'activité en faisant massivement baisser les impôts des entreprises américaines et des particuliers[1]. En , en désaccord avec la « guerre commerciale » lancée par Trump sur les tarifs douaniers et n'ayant pu infléchir la décision du président, il donne sa démission de la présidence du National Economic Council[2].
Dans son livre Peur.Trump à la Maison Blanche, le journaliste Bob Woodward décrit comment Gary Cohn, défenseur inconditionnel du Libre-échange, a subtilisé dans le bureau ovale un papier qui, s’il avait été signé, aurait annulé un accord de libre-échange avec la Corée du Sud[3].
Activités offshore, paradis fiscaux
[modifier | modifier le code]Comme 11 autres proches conseillers, soutiens, donateurs de Donald Trump, parfois devenus membres de son cabinet, Gary Cohn a été repéré par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) comme homme d'affaires proche allié de Trump à Wall Street, et comme bénéficiant des réseaux de paradis fiscaux[4]. Les autres conseillers et/ou donateurs auxquels Donald Trump est également redevable, et qu'il a souvent appelés voire nommés près de lui durant son mandat de président, et étant dans ce cas sont Stephen Schwarzman, Wilbur Ross, les frères Koch, Rex Tillerson, Paul Singer, Sheldon Adelson, Thomas J. Barrack Jr., Robert Mercer, Carl Icahn, Geoffrey Harrison Palmer, Randal Quarles[4].
Gary Cohn (qui a a produit la réforme fiscale voulue par D Trump) a été lui-même à la tête d'au moins vingt sociétés établies dans le paradis fiscal des Bermudes et affiliées à Goldman Sachs entre 2002 et 2006, pour une valeur estimée à 37,7 milliards de dollars[5].
Après la présidence de Donald Trump
[modifier | modifier le code]En 2021, il est nommé vice-président du conseil d'administration d'IBM[6],[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gary Cohn’s Last Laugh: Cashing Out on Trump’s Tax Plan, Vanity Fair, 20 décembre 2017
- Gary Cohn Resigns as White House Economic Adviser After Losing Tariffs Fight, The Wall Street Journal, 6 mars 2018
- « Une icône du journalisme », Le Monde diplomatique, (lire en ligne)
- (en) « The Influencers - Paradise Papers - ICIJ », sur projects.icij.org (consulté le ).
- « Elisabeth II, entourage de Trump, de Trudeau… les premières révélations des « Paradise Papers » », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- « télex : Gary Cohn vice-chairman d'IBM, Un syndicat chez Google, La fintech TagPay lève 25 M€ - Le Monde Informatique », sur LeMondeInformatique (consulté le )
- « Ibm : Gary D. Cohn est nommé vice-président », sur BFM Bourse, (consulté le )