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Guer

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Guer
Guer
Le château de Coëtbo.
Blason de Guer
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité De l'Oust à Brocéliande Communauté
Maire
Mandat
Jean-Luc Bléher
2020-2026
Code postal 56380
Code commune 56075
Démographie
Gentilé Guérois, Guéroise
Population
municipale
6 068 hab. (2021 en évolution de −3,67 % par rapport à 2015)
Densité 116 hab./km2
Population
agglomération
6 141 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 54′ 17″ nord, 2° 07′ 09″ ouest
Altitude Min. 18 m
Max. 155 m
Superficie 52,11 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Guer
(ville isolée)
Aire d'attraction Guer
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Guer
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel de la ville de Guer

Guer [ɡɛʁ] (Gwern-Porc'hoed en breton) est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Géographie

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La commune de Guer comprend quatre parties : Guer-Coëtquidan, Saint-Raoul, La Telhaie et Bellevue-Coëtquidan où l'on trouve les écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan, situées à cheval sur la commune voisine de Saint-Malo-de-Beignon.

Guer est limitrophe de la forêt de Paimpont, souvent identifiée comme la mythique forêt de Brocéliande, liée à la légende arthurienne. Guer fait partie historiquement du pays de Porhoët.

Communes limitrophes

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Carte de Guer et des communes avoisinantes.


Le finage de Guer a la forme d'un rectangle dont la longueur est selon un axe nord-sud, ce qui explique la création de sections et de paroisses séparées de celles du bourg : Saint-Raoul au nord et la Telhaie au sud.

Relief et hydrographie

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Le territoire de Guer est assez accidenté : la partie la plus haute, qui atteint jusqu'à 155 mètres, est située dans l'angle nord-ouest de la commune, à sa limite avec Saint-Malo-de-Beignon et fait partie du camp de Coëtquidan. Le point le plus bas (18 mètres) est à l'opposé, dans l'angle sud-est de la commune, dans la vallée de l'Aff, à l'endroit oú cette rivière quitte la commune. Mais l'intérieur de la commune est parsemé de buttes (la butte du Dran est à 110 mètres et domine la partie centrale de la commune, dont le bourg qui est vers une cinquantaine de mètres d'altitude ; au sud de la commune la butte de la Telhaie atteint 99 mètres et au nord celle de Saint-Raoul atteint 91 mètres ; celle de la Motte n'atteint que 59 mètres, mais domine la région avoisinante).

Carte du réseau hydrographique de la commune de Guer.

Guer est limité à l'est par l'Aff, qui sépare son territoire de ceux de Plélan-le-Grand, Loutehel, Maure-de-Bretagne (désormais Val d'Anast), Les Brulais et Comblessac ; ce cours d'eau sert aussi de limite départementale entre le Morbihan et l'Ille-et-Vilaine.

Plusieurs affluents de rive droite de l'Aff traversent le finage de Guer, le plus important étant l'Oyon, qui traverse la partie centrale de la commune, passant au sud-ouest du bourg ; le Ruisseau de Saint-Nicolas rejoint l'Aff un peu plus en aval que l'Oyon et traverse la partie méridionale de la commune. Le Ruisseau de Saint-Malo, un autre affluent de l'Aff, sert de limite communale au nord, séparant Guer de Saint-Malo-de-Beignon.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 812 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1992 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records GUER (56) - alt : 47 m 47° 54′ 06″ N, 2° 07′ 00″ O
Statistiques établies sur la période 1992-2010 - Records établis sur la période du 01-03-1992 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,9 2,8 3,9 5,4 8,8 11,4 13 13 10,2 8,2 5 2,7 7,3
Température moyenne (°C) 6,1 6,7 8,7 10,8 14,4 17,5 19 19,1 16,3 12,8 8,8 5,9 12,2
Température maximale moyenne (°C) 9,2 10,6 13,4 16,2 20 23,5 25,1 25,3 22,3 17,5 12,6 9,2 17,1
Record de froid (°C)
date du record
−12
02.01.1997
−9
11.02.12
−9
01.03.05
−4
11.04.03
−1,2
06.05.19
4
01.06.06
6
30.07.15
5,4
13.08.19
2
24.09.03
−5
30.10.1997
−7,5
29.11.10
−8,5
31.12.1996
−12
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
19,5
27.01.03
22,7
27.02.19
25
20.03.05
29
30.04.05
32
30.05.03
37
23.06.05
38,7
23.07.19
41
09.08.03
33,5
06.09.06
30,5
02.10.11
22,1
07.11.15
18
19.12.15
41
2003
Précipitations (mm) 94,8 67,8 65,6 61,9 74,4 46,3 51,5 34,5 63 94,4 89,9 99,4 843,5
Source : « Fiche 56075001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Entre 2003 et 2022, Guer a détenu le record de la température la plus chaude jamais enregistrée dans la région Bretagne : 41 °C le [8].

La RN 24 (axe routier Rennes-Lorient), aménagée en voie express, ouvre en 1994, remplaçant l'ancien tracé de cette route nationale, qui passait par Beignon et Campénéac. Guer est relié à cette voie express, via la D 773 par l'échangeur de Val Coric, ce qui a permis la création de la zone d'activités de Val Coric Est.

Guer est aussi desservi par les anciennes Route nationale 772 (de Ploërmel à Chäteaubriant) et Route nationale 773, désormais déclassées en routes départementales (RD 773 et RD 773).

La voie verte reprend le tracé de l'ancienne voie ferrée dont les rails ont été enlevés dans la décennie 1990.

Paysages et habitat

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Guer présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées.

Selon l'abbé Le Claire dans son ouvrage publié en 1915, les principaux villages de la paroisse étaient : la Bardoulais, le Boucher, la Boulais, la Bruyère, la Chaussée (en partie en Carentoir), Le Clos-Arraud, Les Cormiers, Couenuel, le Hanlée, Larmelais, Léteneuc, Les Moustiers, la Peignardais, le Prado, la Ruézie, Saint-Étienne, Saint-Marc, Saint-Nicolas, Tellian, le Tertre-Bréchépy, Tessiac, la Touche-Buis, Tréveneuc, le Valescan, la Vallée-Perrot, la Ville-Boscher (et en plus ceux de la trève de Monteneuf)[9].

De nos jours les principaux écarts sont :

Au , Guer est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guer[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guer, dont elle est la commune-centre[Note 5],[13]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 8,9 % 462
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,8 % 96
Équipements sportifs et de loisirs 0,05 % 3
Terres arables hors périmètres d'irrigation 32,5 % 1690
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 6,3 % 327
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 30,4 % 1581
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,4 % 124
Forêts de feuillus 3,6 % 189
Forêts de conifères 8,8 % 457
Forêts mélangées 5,3 % 274
Source : Corine Land Cover[16]

Attestée sous les formes Wern en 836, Guern au XIIe siècle[17].

« Guer » est issue du mot breton Gwern issu du mot gaulois verno que l'on retrouve toujours en gallois sous la forme Gwernin signifiant « aulnes », mais en breton, gwern peut également signifier le « marais », l'un n'excluant pas l'autre, l'aulne est un arbre qui aime beaucoup l'humidité, et qu'on trouve fréquemment au bord des marais. Ce nom de lieu a par la suite perdu son -n final.

Gwern Porc'hoet en breton : Porc'hoet permet de différencier Guer de Guern, autre commune du Morbihan.

Préhistoire

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Le pays de Guer-Coëtquidan connut sa première occupation humaine à l’Âge de pierre : de nombreux mégalithes en témoignent encore, principalement au lieu-dit “les Pierres droites”, sur les hauteurs de Monteneuf.

Le territoire actuel de Guer était traversée par une voie romaine, dénommée au Haut Moyen-Âge "chaussée d'Ahès", et encore au début du XXe siècle "la Roanne" (déformation de "la Romaine") qui venait de Carentoir et se dirigeait vers Caro, via Guer et Monteneuf. Un autre chemin romain reliait le camp de Saint-Étienne à celui des Portes en traversant la lande dite de Saint-Méen, longeant la route actuelle de Guer à Monteneuf[18].

Des tegulae nombreuses ont été trouvée dans l'ancien camp romain situé au-dessus du hameau de Saint-Étienne (le prieuré Saint-Étienne fut fondé en 1140 à l'emplacement de l'ancien camp romain). Le camp des Portes se trouve à 1 kilomètre environ de Monteneuf. Le village de Saint-Raoul a été construit à l'emplacement d'un établissement romain[19].

Trois sépultures datant du Bas-Empire romain ont été trouvées en 1968 à l'Hérupée en Guer[20].

Saint Malo, lors de son arrivée en Bretagne, habita d'abord dans un monastère à Aleth, puis le quitta pour aller construire un petit ermitage qu'il nomma Danguern ; il le quitta en 541 pour devenir le premier évêque de Saint-Malo. Son successeur en 565, Gurval, ne garda son siège que deux ans, et se retira dans le même ermitage, où il mourut. On éleva sur son tombeau une église en son honneur, laquelle fut, par la suite, érigée en paroisse, et qui changea son nom Danguern en celui de Guer. Elle fut donnée, à titre de prieuré, à l'Abbaye de Saint-Méen[21].

Le cartulaire de Redon fait mention d'une église à Guer vers 833-836. Une église dédiée à saint Gurval y existait au XIIe siècle. Guer dépendait du doyenné du Porhoët et de l'évêché de Saint-Malo.

Guer ː vieille maison du XVe siècle, rue Haute (carte postale début XXe)[22].

Le pays de Guer cultivait traditionnellement la vigne comme le prouve plusieurs textes historiques, par exemple vers 869 saint Salomon dota le monastère Saint-Maxent de Plélan, qu'il venait de fonder, de vignes situées notamment à Guer ; au XVIIe siècle le poète Saint-Amant célèbre dans un poème les vignes de Coëtbo (en Saint-Malo-de-Beignon)[23].

La famille de Guer, issue d'un cadet de la famille de Malestroit, habitait à l'origine probablement dans le bourg de Guer et disposait de la plus importante seigneurie de la paroisse jusqu'au XIVe siècle, mais on ignore où se trouvait son siège (probablement dans la ville de Guer). Cette famille quitta Guer pour Broons (Hamon de Guer est seigneur principal de la paroisse de Broons en 1231) au XIIIe siècle et la seigneurie de Guer fut ensuite unie à celle du Couëdor. Les seigneurs de Guer disposaient de nombreux droits (taxes sur les marchés et foires de la ville, droits honorifiques comme le droit de prééminence, le droit de banc dans le chœur et celui d'enfeu dans l'église, droits de haute, moyenne et basse justice, etc..). Des branches cadettes de la famille de Guer se sont établies par la suite l'une dans la région de Pontivy (par exemple à Cléguer) et une autre à Berné (Pontcallec) et Riec (seigneurie de la Porte-Neuve)[24].

Il existait de nombreuses autres seigneuries au XIIIe siècle, par exemple celles de Raoul Pillet, de Jean le Bastard, de la Grande-Abbaye (à l'emplacement de l'ancien monastère Saint-Gurval, d'où le nom de cette famille ; Alain de l'Abbaye est cité en 1280), la Petite-Abbaye (famille du Couédor au XVe siècle), de l'Abbaye-Jarno, de la Bardoulais (au XVIe siècle), de Boquidé (au XVIe siècle), du Bouëxic (propriété de Jean du Bouëxic en 1415, puis de la famille Hudelor), du Coëtbo, de Couëdor (famille de Couëdor, puis par mariages d'héritières famille de Montauban, famille de Rohan-Rostrenen, famille d'Acigné), Livoudray, Lohingat, le Plessis-Arraud, Porcaro, etc.. La ville de Guer avait 3 seigneuries : la Roche, la Porte-Pillet et la Porte-aux-Bastards[25].

Des nobles de Guer participèrent à la Septième croisade en 1248 (par exemple Alain du Houx, Robert de la Landelle, Olivier de la Bourdonnaye, etc..). Dans la Guerre de succession de Bretagne les nobles de Guer (par exemple Olivier du Couëdor) soutinrent Charles de Blois contre Jean de Montfort. En 1491 la pays de Guer fut dévasté par les troupes de Louis XI entrées en Bretagne pour châtier le duc de Bretagne François II. Quelques nobles locaux embrassèrent la religion protestante (Jean d'Acigné réunit 500 huguenots dans son château du Couëdor en décembre 1562). Guer fut peu concerné par les Guerres de la Ligue, mais le fut davantage par la Révolte du Papier timbré (des bonniots rouges (bonnets rouges) établirent leur quartier général du côté de Téhel et de la Mulotière)[26].

Le prieuré Saint-Étienne est cité pour la première fois dans une source écrite en 1498, mais il aurait été fondé peut-être en 1140 (la chapelle Saint-Étienne est mentionnée en 1408) ; il dépendait de l'abbaye Notre-Dame de Paimpont, mais lui serait antérieur[27].

Temps modernes

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Guer ː vieilles maison du XVIIe siècle (carte postale début XXe siècle).

Guer accueillait autrefois (XVIIe siècle) plusieurs foires tout au long de l'année : la veille de la mi-carême en mars, à la Saint-Marc, le 25 avril, à la Saint-Atanaze, le 2 mai, à la Saint-Grégoire, le 9 mai, à la mi-août (16 août), la grande Saint-Michel, le 29 septembre et la petite Saint-Michel, le 16 octobre, le mercredi d'après la Toussaint et le lendemain de la Saint-Thomas, le 6 décembre.

En 1650 la paroisse de Guer comptant 5 chapelles frairiennes : Saint-Raoul de Livoudraye, Saint-Jean du Bouëxic, Saint-Sébastien de Porcaro , Saint-Joseph de Porcaro et Notre-Dame de la Telhaie ; la paroisse comptait alors 4 prieurés : Saint-Étienne (qui dépendait de l'abbaye Notre-Dame de Paimpont), Saint-Michel des Moutiers (qui dépendait de l'Abbaye Saint-Melaine de Rennes), Saint-Nicolas (qui dépendait de l'abbaye de Marmoutiers) et le prieuré Saint-Nicolas (uni à Saint-Nicolas de Ploërmel) ; il existait aussi 7 ou 8 chapelles privatives comme Sainte-Anne (château des Touches), Notre-Dame de Prado (château du Tertre), Saint-Marc (maladrerie de Saint-Marc, alors un village de cordiers, etc.. ; des chapellenies (la Douve, Fonds-Glan, la Mulotière, Saint-Thomas, Vieille-École, etc..)[28].

Carte de Cassini de la paroisse de Guer et de sa trève de Monteneuf (1785).

En 1732 l'abbaye Saint-Melaine de Rennes possédait dans la paroisse de Guer la chapelle Saint-Michel « au village du Moutier, le fief de ce nom, et le tiers de la coutume et étalage de marchandises qui s'exposent en vente en la ville et faubourg de Guer, aux jours de foire Saint-Michel, de Montgargan et du Mont-de-Tombe »[29].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Guer en 1778 :

« Guer ; gros bourg , sur une hauteur, et sur la route de Rennes à Malestroit ; à 18 lieues un quart de Saint-Malo, son évêché ; à 9 lieues de Rennes et à 2 lieues trois quarts de Plélan, sa subdélégation. Cette paroisse relève, en partie, du Roi, et ressortit au siège royal de Ploërmel : on y compte, y compris ceux de Monteneuf, sa trève , 4 400 communiants[Note 6] : la cure est à l'alternative. Ce territoire est arrosé par la rivière d'Aph (Aff), et coupé de plusieurs ruisseaux qui vont s'y jeter. Les terres y produisent du froment et autres grains , du lin, et des fruits dont on fait d'excellent cidre. Quoique le pays soit fort peuplé, on y voit beaucoup de landes[21]. »

La paroisse de Guer était divisée en 10 sections (dites aussi traits) : la Ville, le Fresne, Livoudray, Bout-de-Ca, Bout-de-là, Coulmeneuc et Trélo et les trois de la trève de Monteneuf (Monteneuf, Pébusson, Couesplan)[30].

Révolution française

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Lors des États généraux de 1789, le cahier de doléances de la ville demande que Guer soit pris pour « chef lieu d'un district considérable, eu égard à sa population et à sa distance de toutes villes voisines »[31]. Le contenu de ce cahier de doléances est lisible dans son intégralité dans le livre de l'abbé Le Claire[32]. L'assemblée du général de la paroisse désigna Joseph-Marie Fabre[Note 7] et Foulon-Duclos[Note 8] comme députés pour les représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Ploërmel.

Le château de Coëtbo, résidence du seigneur de Guer, est pillé le par des paysans venus de Maure, Loutehel, Campel, Comblessac, Plélan, Maxent, armés de fusils, fourches, faucilles, qui exigent de ce seigneur une renonciation à ses rentes et droits féodaux[33].

Joseph Pihuit, un des vicaires de la paroisse, est le premier maire de la paroisse, choisi le à la suite d'une réunion désignant les officiers municipaux tenue le 4 mars et présidée par le recteur de Guer, Le Breton. La première mairie est installée dans la chapelle Saint-Thomas. Joseph Piquit est contraint de démissionner, de même que le procureur de la commune, le curé J. Henrio, le car ils refusent de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé. Éon, un marchand, et Perrot sont élus respectivement maire et procureur pour les remplacer, mais démissionnent à leur tour le .

Jean-Toussaint Hamery[Note 9], prêtre originaire de Guer, chapelain de la chapellenie du Bois-du-Gué en Saint-Servant, prêtre réfractaire, ne s'étant point exilé, fut guillotiné à Vannes le [34].

Guer fut un quartier général des chouans, dont le chef, le comte de Puisaye, après s'être d'abord installé à Plélan, s'établit à Coëtbo au début de 1794 et combat les troupes républicaines d'Ille-et-Vilaine (notamment lors du combat de Beignon le ).

L'église de Guer fut occupée des soldats révolutionnaires qui y mirent le feu le et le presbytère le 8 février suivant selon A. Marteville et P. Varin ; mais en fait l'église aurait été incendiée le par les chouans afin d'en chasser les soldats de la Garde nationale de la garnison de Guer qui s'y étaient réfugiés et étaient assiégés par les chouans, une autre version disant toutefois que ce sont les soldats assiégés qui y auraient mis le feu. L'église fut reconstruite entre 1806 et 1809, mais A. Marteville et P. Varin écrivent en 1843 qu'à cette date « la partie basse n'est pas encore achevée sur une longueur d'environ 11 mètres ; la tour du clocher n'a même pas commencé à élever »[35]. Les travaux furent achevés en 1845.

Le XIXe siècle

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Entre 1833 et 1837 « Guer fut le siège d'un institut agronomique (l'institut agricole de Coëtbo) qui compta parmi ses professeurs Émile de Girardin. On y installa une fabrique d'instruments agricoles. On fit venir de Roville (où Christophe Mathieu de Dombasle avait mis au point un nouveau modèle de charrue) un ouvrier de Dombasle, Ferdinand Obermuller. On tenta même la création d'une sucrerie. Mais de telles entreprises étaient trop en avance sur l'époque : au bout de peu de temps, l'institut et la sucrerie avaient disparu. Seul dans cette ruine Ferdinand Obermuller continuait à fabriquer ses charrues, et la charrue Dombasle était connue de tout le monde à Guer et dans les environs, qu'il n'en était pas encore question nulle part dans le reste de la Bretagne »[36].

Guer ː l'église nouvelle Saint-Gurval (dessin, 1845).

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Guer en 1843 :

« Guer (sous l'invocation de saint Gurval, évêque) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trève Monteneuf, devenue commune ; aujourd'hui cure de 2e classe ; bureau d'enregistrement ; chef-lieu de perception ; bureau de poste ; brigade de gendarmerie à pied. (..) Superficie totale 6 326 hectares 18 ares, dont (..) terres lavourables 2 414 ha, prés et pâturages 609 ha, bois 221 ha, vergers et jardins 85 ha, landes et incultes 2 763 ha, étangs 81 ha (..). Moulins :18 (de Perohan, d'Araud, des Vaux, du Dran, des Rocherais, d'Avaugour, à vent ; du Prada, du Châtellier, de Lohinga, du Bois, de Livraudais, à eau). (..) Géologie : schiste argileux ; au nord poudingue quartzeux. On parle le français [en fait le gallo][37]. »

Les mêmes auteurs indiquent, qu'outre l'église, il existe les trois chapelles de Sainte-Anne, de Saint-Raoul et de la Teilhais ; « elle sont desservies par une messe basse qu'on y célèbre chaque dimanche »[38]. La paroisse de Saint-Raoul est créée en 1842, celle de la Telhaie en 1844.

En 1878 l'école mixte de la section de la Telhaie compte 87 élèves, mais la maison d'école étant insuffisante, la municipalité de Guer demande le secours financier du département pour l'aider à en construire une nouvelle[39]. Cette école publique, mais tenue par des religieuses, fut laïcisée le [40].

C'est en 1873 que le ministre de la guerre fait étudier le projet d'un champ de tir sur la lande de Coëtquidan, les portions de lande à occuper momentanément dépendant des six communes de Guer, Augan, Porcaro, Saint-Malo-de-Beignon, Campénéac et Beignon. « Elles se composent, dans les cinq premières, de terrains communaux que les municipalités s'étaient empressées de mettre à la disposition de l'administration de la guerre, moyennant la concession de certains avantages, notamment des fumiers. Mais, dans la commune de Beignon, la négociation avait été plus difficile parce que les terrains y étaient devenus l'objet d'un partage consommé entre les habitants, et qu'on avait à traiter avec un plus grand nombre d'individus »[41].

Un champ de tir d'artillerie ouvre en 1878 (décret d'utilité publique en date du et jugement d'expropriation en date du par le tribunal d'instance de Ploërmel[42]) sur les hauteurs des landes de Coëtquidan.

Le XXe siècle

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La Belle Époque

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La gare de Guer au début du XXe siècle (carte postale).

L'ouverture le du tronçon Ploërmel-Messac, via Guer et Maure, de la ligne ferroviaire allant de Châteaubriant à Ploërmel fut un événement important que raconte le journal L'Ouest-Éclair :

« La ville de Guer célèbre aujourd'hui même, par une fête (..) l'ouverture du chemin de fer qui va donner un nouvel essor à son mouvement commercial. Guer a raison. Déjà dans l'isolement où elle se morfondait, la ville de Guer était un des marchés les plus importants du Morbihan ; à quoi n'est-elle pas en droit d'espérer aujourd'hui ?[36]. »

En 1906 le champ de tir de Coëtquidan s'agrandit, devenant un camp militaire de plus de 5 000 hectares, à cheval sur les communes de Guer et Saint-Malo-de-Beignon, et se transforme en un camp d'instruction pour l'infanterie, accueillant de 10 000 à 12 000 soldats chaque année. La création du compte provoque des expropriations, notamment celle des habitants du village de Guillerien, lequel remontait au XVIIe siècle[43].

Le camp de Coëtquidan au début du XXe siècle

Un décret du Président de la République en date du attribue, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de Guer et actuellement placés sous séquestre à la commune de Guer[44].

Guer au début du XXe siècle

En 1912 « les cultivateurs de Porcaro, Augan, Campénéac, Guer, Saint-Malo-de-Beignon demandèrent l'autorisation de faire paître leurs bestiaux sur les landes expropriées pour l'extension du camp de Coëtquidan, et de continuer à faire usage des mares, pièces d'eau et sources situées sur les terrains militaires récemment acquis pour y abreuver leurs bestiaux et pour leurs besoins domestiques » ; le ministre de la guerre fit répondre qu'« il y aurait de graves inconvénients à rapporter ces interdictions (..) sauf à titre exceptionnel »[45].

La ligne de tramway à voie métrique et voie unique de la Compagnie des tramways à vapeur d'Ille-et-Vilaine allant de Rennes à Plélan (inaugurée en 1898) et surnommée « le Tacot », est prolongée jusqu'à Guer via Paimpont-les-Forges, Beignon, Saint-Malo-de-Beignon et le camp de Coëtquidan (mise en service le ), puis jusqu'à Redon via Carentoir et La Gacilly[46], elle ferma le [47]).

Première Guerre mondiale

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Durant la Première Guerre mondiale, le camp de Coëtquidan a servi de camp d'entraînement et de camp de prisonniers : selon le journal Le Miroir ce fut même le plus important camp de prisonniers de France avec environ 15 000 prisonniers allemands[48].

Le camp de Coëtquidan pendant la Première Guerre mondiale
Guer ː l'école libre des filles transformée en hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale (carte postale).

Le monument aux morts de Guer porte les noms de 193 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 8 au moins sont morts en Belgique (dont Joseph Colléaux à Fosse dès le , et le lendemain Joseph Brégère à Rossignol, Théophile Crusson et Arsène Mazarguil à Maissin), mais d'autres vers la fin de la guerre (Eugène Méhaud le des suites de ses blessures à Machelen et René Barre tué à l'ennemi le à Nazareth); Félix Fontaine est mort des suites de ses blessures le alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; Albert Dessin, matelot, est mort lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral-Charner le  ; trois sont morts dans les Balkans (Joseph Costard mort de maladie à Salonique (Grèce) le , Gabriel Delannée, lui aussi de maladie, le dans l'actuelle Macédoine du Nord et Jean Bréchat, marsouin, le en Bulgarie (donc après l'armistice) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (parmi eux le capitaine Henri de la Foye, mort des suites de ses blessures dans l'ambulance, le à Vendresse-et-Troyon ((Aisne), chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre ; Félix Hamon, tué à l'ennemi le à Agny (Pas-de-Calais), lui aussi chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre ; Joseph Colléaux, Alexis Houssais, Jean Jouan, Julien Macé, Félix Rousseau, tous les cinq décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Albert Jolive décoré de la Médaille militaire ; etc..[49].

L'Entre-deux-guerres

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Guer pendant l'Entre-deux-guerres

Une réunion organisée le , réunissant des autorités militaires, l'ingénieur des Ponts et Chaussées de Pontivy et les maires de Beignon, Saint-Malo-de-Beignon, Campénéac, Augan et Guer précisa les modalités d'interruption du trafic routier lors des séances de tir dans le camp de Coëtquidan, concernant notamment la route nationale 24 (dont le tracé d'alors passait par Campénéac et Plélan-le-Grand via Beignon et Trécesson) et les routes d'intérêt local « de viabilité médiocre [où] la circulation rurale est beaucoup plus importante que la circulation automobile » comme les axes Augan-Beignon et Porcaro-Beignon. En 1929 les élus locaux demandent une restriction des interdictions[50].

Le camp de Coëtquidan pendant l'Entre-deux-guerres

Seconde Guerre mondiale

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, une division polonaise en formation a séjourné au camp d' à .

Le monument aux morts de Guer porte les noms de 33 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux Alphonse Houguet, Rogatien Cornet, Ernest Praud, Alphonse Reminiac, Félix Rousseau et Jean Resnais (ce dernier tué en Belgique) sont des soldats morts au printemps 1940 lors de la Bataille de France ; plusieurs résistants, la plupart membres du groupe Buckmaster, réseau Oscar Parson (Charles Barre, mort le dans l'actuelle Pologne après avoir été déporté au camp de concentration de Buchenwald ; Félix Landais, mort au camp de concentration de Dora le  ; Roger Chotard, mort le au camp de concentration de Mauthausen ; Maurice Le Fouille, mort au camp de concentration de Dora en avril 1945 ; Henri Paistel, déporté à Buchenwald, puis à Dora, mort en déportation le  ; Joseph Commandoux, mort le au camp de concentration de Neuengamme ; Henri Nogret, déporté au camp de concentration de Neuengamme, puis à Sandbostel, mort le alors qu'il était en instance de rapatriement ) ; Marcel Guillotel, soldat au 218e régiment d'artillerie lourde,, est mort des suites de ses blessures le à Miavra (Pologne) ; Joseph Laroche et Jean Courtin, mort alors qu'ils étaient prisonniers de guerre en Allemagne ; Eugène Corbel est une victime civile, tuée par les Allemands le à Ploërmel[49].

Georges Audigé (nommé aussi par anagramme Georges Guédia), originaire de Corrèze, fut chargé par des chefs du francisme d'infiltrer un groupe de résistants de la région de Guer-Comblessac (le groupe Buckmaster, réseau Oscar Parson)[51] en se faisant passer pour un réfractaire évadé d'Allemagne. Il parvint à gagner la confiance d'Alain de Bouëxic, connu pour ses activités dans la résistance et fut reçut au château. En octobre 1943 il livra aux Allemands les noms de nombreux résistants dont Charles Touzet, cheminot retraité, chef du groupe ; le château de Saint-Gurval fut cerné et de nombreux résistants arrêtés, dont Mme du Bouëxic et des membres de sa famille (Alain du Bouēxic, alors absent du château, y échappa), et torturés, avant d'être déportés (26 en tout, dont 11 moururent en déportation). Georges Audigé (Guédia) fut condamné aux travaux forcés à perpétuité et à la dégradation nationale[52].

Après le débarquement de juin 1944, les résistants cachés dans le manoir de Saint-Gurval[53],[54] se sont affrontés aux supplétifs de la Gestapo du Bezen Perrot.

Des prisonniers de guerre allemands ont été internés dans le camp de Coëtquidan en 1946 et 1947.

L'après Seconde Guerre mondiale

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À partir de juillet 1945 les Écoles Militaires de formation des Officiers de l’Armée de Terre s'implantent à Coëtquidan. C’est une communauté d’environ 5000 personnes (militaires, employés civils et leurs familles), qui viennent y vivre en permanence, principalement au village de Bellevue[55].

Trois soldats originaires de Guer (Rémy Baguelin, André Felin et Émile Gauchard) sont morts pour la France lors de la Guerre d'Indochine[49].

Le tronçon de Guer à Ploërmel de la ligne ferroviaire de Châteaubriant à Ploërmel (PK 426,500 à 448,900) ferme le [56] et celui de Messac à Guer (PK 398,730 à 426,500) ferme le [57].

Le XXIe siècle

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Le canton de Guer est agrandi lors de la Réforme administrative de 2014, passant de 7 à 26 communes.

La mairie de Guer vers 1925 (carte postale).

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1958 Victor Molac[Note 26] DVD Médecin
Conseiller général de Guer (1928 → 1940 puis 1945 → 1958)
1958 mars 1959 Pierre Prévert    
mars 1959 1963 René Le Toquin    
1963 mars 1971 Félix Régent[Note 27],[60]   Agriculteur, maire honoraire
Deuxième adjoint (1959 → 1963)
mars 1971 novembre 1982[61] Joseph Coudray[Note 28] DVD puis
UDF-CDS
Retraité de la fonction publique, ancien chef de bataillon
Conseiller général de Guer (1970 → 1982)
Décédé en fonction
décembre 1982 mars 2001 Gurval Colléaux UDF-CDS Directeur de collège privé et professeur
Conseiller général de Guer (1982 → 1994)
Président de la CC du Pays de Guer (1994 → 2001)
mars 2001 En cours
(au 19 janvier 2021)
Jean-Luc Bléher UDF puis UMP
puis AC-UDI
puis LREM
RE
Ancien SGS du conseil général d'Ille-et-Vilaine
Premier adjoint (1995 → 2001)
Président de Guer Communauté (2001 → 2016)
Président de la CC De l'Oust à Brocéliande Communauté (2017 → )
Suppléant du député Loïc Bouvard (2002 → 2007)
Réélu en 2008, 2014 et 2020[62]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[64].

En 2021, la commune comptait 6 068 habitants[Note 29], en évolution de −3,67 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 8504 8963 4653 9733 4883 8603 7733 9603 956
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 9743 3433 3273 3813 3713 4763 5443 5633 547
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 8023 4733 5433 3893 6563 6316 9896 8276 934
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
5 4285 7575 9225 6575 7945 5606 1746 3696 174
2014 2019 2021 - - - - - -
6 2926 0916 068------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La cité scolaire de Brocéliande a ouvert dans la décennie 1970 : elle est constituée d'un collège, d'un lycée d'enseignement général et d'un lycée d'enseignement professionnel ; dans un cadre verdoyant, elle accueille en 2024 prés de 1 400 élèves[67].

Guer possède aussi un collège privé : le collège Saint-Maurice[68].

Revenus de la population et fiscalité

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Entreprises et commerces

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  • Agroalimentaire : Mix Buffet, fabricant de salades composées, plus de 1 000 salariés.
  • Transports routiers de voyageurs : Entreprise des Transports Herviaux créée en 1934 par François Herviaux, devenue en 2016 Linevia par fusion de plusieurs sociétés, entre 100 et 250 salariés.
  • Photographe : actif en 1974, Yvon Ristori, ancien de l'École nationale de photographie et cinématographie dite de la rue de Vaugirard, Paris (promotion 67-69).

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monuments religieux

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Guer présente la particularité d'avoir 3 églises car la commune était divisée au XIXe siècle en trois paroisses : Saint-Gurval pour la partie centrale, Saint-Raoul pour la partie nord et la Telhaie pour la partie sud.

  • l'église Saint-Gurval ; en forme de croix latine, elle a été reconstruite entre 1807 et 1847 ; son aménagement intérieur actuel date de 1870 ; son dallage en mosaïque est dû aux frères Odorico et date de 1923[69] ; elle abrite notamment une châsse reliquaire de saint Gurval qui date du XVe siècle[70] et un mobilier religieux diversifié.
  • l'église Saint-Raoul : elle est construite en 1870 pour replacer l'ancienne chapelle frairienne[71]. Le recteur de Saint-Raoul était aussi aumônier du camp de Coëtquidan[72].
  • l'église Notre-Dame de la Telhaie : en forme de croix latine, elle est postérieure à la création de la paroisse en 1844, datant de la seconde moitié du XIXe siècle[73] ;

Guer possède aussi plusieurs chapelles :

  • la chapelle Saint-Étienne, édifice construit à l'époque carolingienne avec des matériaux et peut-être une partie du soubassement datant de l'époque gallo-romaine. Elle fut vendue comme bien national en 1791 et utilisée comme grange au XIXe siècle. Elle est classée monument historique par arrêté du [74] ;
  • le hameau de Saint-Nicolas possède une croix située devant la chapelle Saint-Nicolas[75] , inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [76] ;
  • la chapelle Notre-Dame du Prado : de plan rectangulaire elle a été probablement construite par les seigneurs du château du Tertre au XVIIe siècle[77] ;
  • la chapelle Saint-Thomas : elle date de 1633 ; désacralisée, c'est désormais la "Maison des Arts" de Guer[78].
  • l'ancienne chapelle Saint-Marc (XIXe siècle probablement ; détruite en 1981 contre l'avis d'une partie de la population car considérée comme dangereuse pour la circulation)[79].
  • l'oratoire Notre-Dame-de-Grottais, construit par un architecte italien en 1946, dans un style unique en la région[80].

Bâtiments civils

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  • la parcelle contenant des vestiges d'un édifice gallo-romain, située sur le lieu-dit Saint-Étienne, classé au titre des monuments historiques par arrêté du [81] ;
  • le château de la Ville-Huë : XIIIe, XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Élégant château en pierre enduite sous ardoises composé du vieux logis dans sa partie Nord (XIIIe siècle), d'un corps principal, élevé sur deux étages, formant façade orientée sud - sud-ouest flanqué de deux tours (XIXe siècle). Le château a été ravagé par les flammes à la suite de l'incendie du . Il a été reconstruit à l'identique dans la foulée avec des modifications de distribution à l'intérieur et une toiture inférieure de près de 2,50 m pour des raisons d'économies. Le château est sis au milieu d'un agréable parc planté d'arbres centenaires. La même famille habite le château depuis sa fondation. La légende de la Ville-Huë dit que « Monsieur de PORCARO, vient tous les soirs, pendant la période de chasse, avec son costume de chasseur et ses chiens, sur la Lande Saint-Jean. On le voit rôder autour de la chapelle Saint-Jean sans essayer d'y entrer. Il n'y fait aucun bruit et à l'aurore il disparaît. On dit qu'il y fait son purgatoire »[82] ;
  • le château de Coëtbo, manoir depuis le XVe siècle. L'édifice actuel est le résultat d'une reconstruction progressive à partir de 1620. Château, avec ses communs, la conciergerie, la chapelle, le pigeonnier ainsi que le jardin avec ses terrasses et leurs escaliers classé au titre des monuments historiques par arrêté du [83] ;
  • le château de la Hattaie date du XIXe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[86] ;
  • le château du Tertre (1851)[87] ;
  • le manoir de l'Abbaye date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[88] ;
  • le manoir de la Demanchère date des XVIe et XVIIe siècles, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[89] ;
  • le manoir du Grand Kerbiguet date des XVe et XVIe siècles, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[90] ;
  • le manoir de Livoudrais date des XVe et XVIe siècles, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[91] ;
  • le manoir de Lohinga date probablement du XVe et XVIe siècles, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[92] ;
  • le manoir de Longouët date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[93] ;
  • le manoir de Rotileuc date du XIXe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[94] ;
  • le manoir de Saint-Gurval date du XXe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[95] ;
  • le manoir de Saint-Joseph date du XVIIe siècle, les vestiges du manoir sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel[96] ;
  • le manoir du Sergent de la Seigneurie de Peillac date des XVIe et XVIIIe siècles, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[97] ;
  • le manoir de Trébulan date du XVIIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[98] ;
  • le manoir de la Trumelais date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[99] ;
  • de nombreux bâtiments anciens, dont la maison du s-|XV}} dénommée "Guer et sa femme" en raison d'une pierre d'angle présentant deux visages accolés d'un homme et d'une femme ; la Maison à pans de bois (Maison des Robin) ; etc..
  • plusieurs moulins : La Houssaie ; Tertre ; Prada ; Perche ; Vaux (moulins à vent et à eau) ; Payen ; Lohinga ; Bois.

Autres sites

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Héraldique

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Les armoiries de Guer se blasonnent ainsi : « D’azur à sept macles d’or posées trois, trois et un, au franc-canton brochant d’argent fretté de huit pièces de gueules. »

(Armes de la famille de Guer : ramage de Le Sénéchal de Carcado, brisées d’un franc-canton).

Légendes et contes

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  • La bête de la Lohière : légende racontée par Alfred Fouquet en 1857, par Adolphe Orain en 1888 et par François Cadic en 1912[105].
  • Les miracles de saint Nicolas : légende publiée pour la première fois par François Cadic en 1913[106].
  • La clochette mystérieuse : légende publiée pour la première fois par François Cadic en 1910[107].
  • La Vierge de Saint-Étienne de Guer : légende publiée pour la première fois par François Cadic en 1919[108].
  • Le curé de Guer : conte collecté par Adolphe Orain en 1898 [109].
  • Le ménage de la paix : conte collecté à Guer par François Cadic et publié pour la première fois en 1912[110].
  • Le chasseur fantôme de Porcaro : conte collecté par François Cadic et publié pour la première fois en 1913[111].
  • Les lutins du moulin de la Hâtaie : conte collecté par François Cadic et publié pour la première fois en 1914[112].
  • Les lutins du château de Coëtbo : conte collecté pour la première fois par Alfred Fouquet et publié pour la première fois en 1857[113].

Personnalités liées à la commune

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Paul Bébin, sonneur.

Notes et références

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  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Personnes en âge de communier.
  7. Joseph-Marie Fabre, né le à Guer, décédé le à Guer, sénéchal et avocat au Parlement de Bretagne, député du Morbihan à l'Assemblée législative
  8. Probablement Jean Foulon Desclos, notaire à Guer, décédé après 1811.
  9. Jean-Toussaint Hamery, né le à Guer.
  10. Joseph Marie Pihuit, né le à Guer, décédé le à Guer.
  11. Joseph Éon, né le ä Plélan-le-Grand, décédé le à Guer.
  12. Probablement François Saulnier de la Pinelais, né le à Guer, décédé le à Nantes.
  13. Joseph François Marie, né le ä Guer, décédé vers 1812.
  14. Jean Marie Genson, né le à Liffré #(Ille-et-Vilaine ), décédé le à Guer.
  15. Julien Pierre Denis, né le à Guer, décédé.
  16. Mathurin Pierre Dinel, né vers 1779 à Loyat, décédé le à Ploërmel.
  17. Jean Louis François Simon de Porcaro, né le à Guer, décédé le à Guer.
  18. Zéphirien Marie Le Gal, né le à Josselin, décédé le à Guer.
  19. Désiré Gurval Mahé, né le 20 fructidor an II à Guer, décédé le à La Sauvagère (Orne).
  20. Eugène Charles François de la Foye, né le à Wetzlar (Saint-Empire), décédé le à Guer.
  21. Jean Louis Villerio, né le à Erdeven, décédé le à Sixt-sur-Aff.
  22. Auguste Henri Louis Carouge, né le à Dol, décédé vers 1909. [1]
  23. Probablement Alphonse Roux, né en 1853 à Guer.
  24. Pierre Marie Gombaud, né le à Guer, décédé après 1919.
  25. Louis Marie Joseph de Raguenel de Montmorel, né le à Paramé, décédé le à Guer.
  26. Victor Molac, né en 1894, décédé le à Guer.
    Distinctions : Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918
  27. Félix Jacques Régent, né le à la Gouraie en Guer, décédé le à Guer.
  28. Joseph Marie Coudray, né le à Monteneuf, décédé le à l'hôpital Ambroise-Paré de Rennes.
  29. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
  7. « Fiche du Poste 56075001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. Jacques Chanteau, « En Bretagne, le record de chaleur va-t-il tomber cette semaine ? », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Abbé Jacques-Marie Le Claire, L'ancienne paroisse de Guer, (lire en ligne), p. 5.
  10. Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, t.II, 1890, p.143 : Laillé (de), sr de la Houssaye, par. de Guer. Réf. et montres de 1479 a 1513, dite par., ev. de Saint-Malo.[pas clair] « D’argent à trois pots ou orceaux de sable » (Sceau de 1404).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Guer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Guer ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Guer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  17. Ernest Nègre , Toponymie générale de la France, Volume 2, p. 1036.
  18. Abbé Jacques-Marie Le Claire, L'ancienne paroisse de Guer, (lire en ligne), p. 16.
  19. Abbé Jacques-Marie Le Claire, L'ancienne paroisse de Guer, (lire en ligne), p. 27-28.
  20. « Deux sépultures du Bas-Empire à Guer », sur broceliande.brecilien.org, (consulté le ).
  21. a et b Jean-Baptiste Ogée , Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), p. 157-158.
  22. « Maison de Guer et de sa femme, 16,rue aux Roux (Guer) », sur patrimoine.bzh, (consulté le )
  23. Abbé Jacques-Marie Le Claire, L'ancienne paroisse de Guer, (lire en ligne), p. 18-19.
  24. Abbé Jacques-Marie Le Claire, L'ancienne paroisse de Guer, (lire en ligne), p. 214 à 232.
  25. Abbé Jacques-Marie Le Claire, L'ancienne paroisse de Guer, (lire en ligne), p. 146 à 348.
  26. Abbé Jacques-Marie Le Claire, L'ancienne paroisse de Guer, (lire en ligne), p. 349 à 361.
  27. « Le prieuré Saint-Étienne de Guer », sur broceliande.brecilien.org (consulté le ).
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Bibliographie

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  • Michel Petit, « Sépultures du Bas-Empire à Guer », Annales de Bretagne, no 77, , p. 273–278.

Articles connexes

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Liens externes

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