Iodure de strontium
Iodure de strontium | |
Identification | |
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No CAS | |
No ECHA | 100.030.871 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | cristaux blancs hygroscopiques |
Propriétés chimiques | |
Formule | SrI2 |
Masse molaire[1] | 341,43 ± 0,01 g/mol I 74,34 %, Sr 25,66 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 538 °C |
T° ébullition | décomposition à 1 773 °C |
Solubilité | 177 g/100g dans l'eau à 25 °C |
Masse volumique | 4.55 |
Précautions | |
Directive 67/548/EEC | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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L'iodure de strontium (SrI2) est un sel de strontium et d'iode. C'est un composé ionique soluble dans l'eau et déliquescent qui peut être utilisé en médecine comme substitut à l'iodure de potassium [2]. Il est également utilisé comme détecteur de rayonnement gamma à scintillation, dopé habituellement à l'europium, à cause de sa transparence optique, sa densité relativement élevée, sa masse atomique effective élevée (Z=48) et son haut rendement lumineux[3]. Ces dernières années, l'iodure de strontium dopé à l'europium (SrI2:Eu2+) a émergé comme matériau scintillateur prometteur pour la spectroscopie gamma avec un rendement lumineux très élevé et une réponse proportionnelle, excédant ceux du scintillateur commercial à haute performance largement utilisé, le LaBr3:Ce3+. Des cristaux de SrI2 de grand diamètre peuvent être produits industriellement avec la technique de Bridgman verticale[4] et sont actuellement commercialisés par plusieurs compagnies[5],[6].
Réactions
[modifier | modifier le code]L'iodure de strontium peut être préparé en faisant réagir du carbonate de strontium avec de l'acide iodhydrique :
L'iodure de strontium jaunit quand il est exposé à l'air. À température élevée et en présence d'air, l'iodure de strontium se décompose complètement pour former de l'oxyde de strontium et de l'iode libre[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) John V. Shoemaker, A Practical Treatise on Materia Medica and Therapeutics, Philadelphia, F. A. Davis, , 854 p. (lire en ligne).
- (en) Thomas Prettyman, Arnold Burger, Naoyuki Yamashita, James Lambert, Keivan Stassun et Carol Raymond, « Ultra-bright scintillators for planetary gamma-ray spectroscopy », SPIE Newsroom, (ISSN 1818-2259, DOI 10.1117/2.1201510.006162)
- (en) A. Datta, S. Lam, S. Swider et S. Motakef, « Crystal growth of large diameter strontium iodide scintillators using in Situ stoichiometry monitoring », 2016 IEEE Nuclear Science Symposium, Medical Imaging Conference and Room-Temperature Semiconductor Detector Workshop (NSS/MIC/RTSD), , p. 1–4 (DOI 10.1109/NSSMIC.2016.8116640, lire en ligne)
- (en) CapeSym, Inc., « CapeSym | SrI2(Eu) », sur www.capesym.com (consulté le )
- (en) « Strontium Iodide | RMD », sur rmdinc.com (consulté le )
- (en) Elias H. Bartley, Text-book of Medical and Pharmaceutical Chemistry, Philadelphia, P. Blakiston, , 267–268 p. (lire en ligne)