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Montmarault

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Montmarault
Montmarault
L'église Saint-Étienne.
Blason de Montmarault
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Montluçon
Intercommunalité Communauté de communes Commentry Montmarault Néris Communauté
Maire
Mandat
Didier Lindron
2020-2026
Code postal 03390
Code commune 03186
Démographie
Gentilé Montmaraultois [1]
Population
municipale
1 523 hab. (2021 en évolution de +0,59 % par rapport à 2015)
Densité 169 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 19′ 06″ nord, 2° 57′ 20″ est
Altitude Min. 394 m
Max. 498 m
Superficie km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Commentry
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montmarault
Géolocalisation sur la carte : France
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Montmarault
Géolocalisation sur la carte : Allier
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Montmarault
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Montmarault

Montmarault [mɔ̃maʁo] (anciennement Montmaraud) est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Localisation

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Montmarault est située au centre-ouest du département de l'Allier, à 26,9 km à l'est de Montluçon et à 40,2 km au sud-ouest de la préfecture Moulins[2], à vol d'oiseau.

Quatre communes sont limitrophes[3] : Les communes limitrophes sont Blomard, Saint-Bonnet-de-Four, Saint-Marcel-en-Murat et Sazeret.

Communes limitrophes de Montmarault
Sazeret
Saint-Bonnet-de-Four Montmarault Saint-Marcel-en-Murat
Blomard

Hydrographie

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Le Reuillon prend sa source sur le territoire de la commune.

Voies de communication et transports

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Rue à côté de l'église.

Montmarault est située sur un carrefour d'axes routiers nationaux et européens. L'échangeur 11 de l'autoroute A71 (E11) la relie à Paris et à Clermont-Ferrand ; elle est également l'origine de la route nationale 79 (E62) menant vers Moulins et Mâcon, portion de la RCEA (Route Centre-Europe Atlantique), surnommée la route tueuse en raison des accidents mortels très fréquents.

La commune est également traversée par les routes départementales 4 (vers Beaune-d'Allier et Saint-Éloy-les-Mines au sud-ouest), 16 (vers Villefranche-d'Allier et Cosne-d'Allier au nord-ouest), 46 (ancienne route nationale 146 vers Saint-Pourçain-sur-Sioule, Vichy et Roanne à l'est), 68 (vers Blomard au sud-sud-est et Sazeret au nord), 204 (desserte interne de la commune) et 945 (vers Deux-Chaises, desservant une zone d'activités)[3].

La commune est labellisée Village étape depuis 2012.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 820 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 811,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records MONTMARAULT (03) - alt : 466m, lat : 46°18'53"N, lon : 2°57'09"E
Records établis sur la période du 01-11-1991 au 12-07-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 0,6 2,9 5,3 8,9 12,3 14,2 14,1 10,6 8 3,8 1,3 6,9
Température moyenne (°C) 3,3 3,9 7,2 10,2 14 17,7 19,8 19,8 15,6 11,8 6,9 4 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,3 11,5 15 19,1 23 25,5 25,5 20,6 15,5 9,9 6,7 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−11,9
20.01.17
−14,3
07.02.12
−14,5
01.03.05
−4,4
08.04.03
−0,1
07.05.1997
4,3
04.06.01
6,5
17.07.00
5,7
30.08.1998
1,7
25.09.02
−5,2
29.10.1997
−9,2
23.11.1998
−12,7
15.12.01
−14,5
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
18,3
25.01.16
20,1
27.02.19
24,6
31.03.21
28,8
14.04.13
31,2
10.05.12
39,5
27.06.19
39,3
23.07.19
39,4
12.08.03
33,6
04.09.20
28,1
02.10.01
22,9
08.11.15
18,1
24.12.12
39,5
2019
Précipitations (mm) 57,2 49,5 52,3 70,2 87,3 76 68,5 73,7 73,3 69,1 75,1 59,4 811,6
Source : « Fiche 3186001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Au , Montmarault est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (74,3 %), zones urbanisées (12,2 %), terres arables (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,7 %)[13].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Au XIIè siècle, le lieu est mentionné sous le nom de MONS SMARAGDI, puis au XIVè siècle MONS MERALDI ou MONS MERAUDI[14].

L'orthographe est ensuite Montmaraud jusqu'au XVIIIe siècle.

A l'époque romaine, il s'agit d'un lieu de passage fréquenté. Au Moyen Âge, la ville est fortifiée et entourée d'une double rangée de fossés[réf. nécessaire].

En 1687, le siège de la châtellenie de Murat y est transféré et Montmarault devient le centre de la juridiction[14].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1815 1828 Georges Étienne Antoine Boucaumont   Notaire
vers 1860   Gabriel Boucaumont[15]   Magistrat
1885   Marcel Vacher   Député
mai 1945 mars 1965 Henri Brun    
mars 1965 mars 1977 Fernand Bizebart    
mars 1977 1993 Robert Ferrandon    
1993 1998 Maurice Delfour-Peyrethon Apparenté PCF  
1998 2006 Claude Capdevielle    
2006 mars 2014 René Mathonière    
mars 2014 Bernard Martin[16] PCF[17] Retraité
En cours
(au 24 mai 2020)
Didier Lindron[18] DVD-LR  

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

En 2021, la commune comptait 1 523 habitants[Note 1], en évolution de +0,59 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1256721 0031 3261 4191 4901 6121 6761 717
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7861 8471 7311 8151 8411 8401 9011 8981 814
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6541 6701 6811 5041 4811 5201 6101 4541 386
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 4091 4461 3661 4431 5971 6631 5721 5101 520
2021 - - - - - - - -
1 523--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Montmarault dépend de l'académie de Clermont-Ferrand et gère les écoles maternelle et élémentaire Pierre-et-Marie-Curie[23].

Le collège Jeanne-Cluzel est situé sur la commune[23] et géré par le conseil départemental de l'Allier.

Il existe une école élémentaire privée (Sainte-Thérèse)[23].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Portail de l'église Saint-Étienne.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

De sinople au soleil d’or accompagné de huit besants d’argent ordonnés en orle.

Bibliographie

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  • Gilbert Martin, Choses et gens du pays de Montmaraud aux XVIe et XVIIe siècles, t. I, Moulins, A. Pottier, 1963.
  • Robert Virmont, Choses et gens du pays de Montmaraud au XVIIIe siècle, t. I, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 1987.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  2. Huile sur toile, d'après Raphaël (original au musée du Louvre). Vers 1620 ; le tableau a été donné à cette date à l'église de Montmarault par Jean Zamet, capitaine et surintendant du château de Fontainebleau, qui était seigneur engagiste de la châtellenie de Murat, dont dépendait Montmarault. Classé M. H. en 1991[24].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. https://www.habitants.fr/allier-03
  2. Lionel Delvarre, « Orthodromie entre "Montmarault" et "Moulins" », sur lion1906.com (consulté le ).
  3. a et b « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Montmarault » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Montmarault » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Histoire », sur www.montmarault.fr (consulté le )
  15. Fils de Georges Étienne Antoine Boucaumont.
  16. Association des maires et présidents de communautés de l'Allier, « Liste des maires de l'Allier » [PDF], (consulté le ).
  17. Stéphane Aubouard, « Migrants. Des villages à bras ouverts », L'Humanité, (consulté le ).
  18. « Didier Lindron élu premier magistrat de la commune », La Montagne,‎ , p. 9 (édition de l'Allier).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. a b et c « Annuaire : Résultats de recherche », sur education.gouv.fr, Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  24. Cahiers bourbonnais et du Centre, 31, 1987, p. 30.
  25. Site Allier Bourbonnais Tourisme.
  26. « Pierre Giraud - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le ).