Aller au contenu

Noscapine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Noscapine
Image illustrative de l’article Noscapine
Noscapine
Identification
Nom UICPA (3S)-6,7-diméthoxy-3-[(5R)-5,6,7,8-tétrahydro-4-méthoxy-6-méthyl1,3-dioxolo[4,5-g]isoquinolin-5-yl]-1(3H)-isobenzofuranone
Synonymes

1-α-Narcotine, Noscapinum, NSC-5366[1]

No CAS 128-62-1
No ECHA 100.004.455
No CE 204-899-2
Code ATC R05DA07
SMILES
InChI
Apparence cristaux incolores ou fine poudre blanche.
Propriétés chimiques
Formule C22H23NO7  [Isomères]
Masse molaire[2] 413,420 5 ± 0,021 5 g/mol
C 63,91 %, H 5,61 %, N 3,39 %, O 27,09 %,
pKa 6,2 à 20 °C[1]
Propriétés physiques
fusion 176 °C[1]
ébullition (se décompose)
Solubilité pratiquement insoluble dans l'eau, légèrement soluble dans l'éthanol et l'éther, soluble dans l'acétone et le chloroforme[1].
Écotoxicologie
LogP 2,0[1]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La noscapine est la dénomination commune internationale de la L-narcotine. C'est un alcaloïde dont les propriétés sont proches de celles de la codéïne et de la morphine. Son nom narcotine provient du mot grec signifiant assoupissements : narkê.

Elle a été découverte en 1803 par Jean-François Derosne[3]. Elle se présente sous la forme d'un solide cristallisé, blanc, de saveur amère[4].

Utilisée comme un antitussif non narcotique elle peut néanmoins provoquer des vertiges, somnolences, troubles gastro-intestinaux, une certaine excitation-confusion ainsi qu'une dépression respiratoire en cas de surdosage. Dans l'organisme, elle est métabolisée en méconine, plus stable[5].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e Clarke's analysis of drugs and poisons in pharmaceuticals, body fluids and postmortem material, Pharmaceutical Press, , 3e éd. (ISBN 978-0-85369-473-1)
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. Jean Flahaut, « Les Derosne, pharmaciens parisiens, de 1779 à 1855. », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 93e année, no 346,‎ , p. 221-234 (lire en ligne, consulté le ).
  4. L. Boucherie, E. Coudray, Guide pratique de chimie, Paris, 1906.
  5. Stephen R. Morley, A. Robert W. Forrest et John H. Galloway, « Validation of meconin as a marker for illicit opiate use », Journal of Analytical Toxicology, vol. 31, no 2,‎ , p. 105–108 (ISSN 0146-4760, PMID 17536746, DOI 10.1093/jat/31.2.105, lire en ligne, consulté le )