Rupt-aux-Nonains
Rupt-aux-Nonains | |
La Saulx à Rupt-aux-Nonains. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Meuse |
Maire Mandat |
Yannick Intins 2020-2026 |
Code postal | 55170 |
Code commune | 55447 |
Démographie | |
Population municipale |
368 hab. (2021 ) |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 40′ 18″ nord, 5° 06′ 53″ est |
Altitude | Min. 173 m Max. 271 m |
Superficie | 20,4 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Saint-Dizier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ancerville |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Rupt-aux-Nonains est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Rupt-aux-Nonains est un petit village meusien situé dans la vallée de la Saulx entre Bar-le-Duc et Saint-Dizier.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Saulx, l'Ornel, le cours d'eau 02 de la Forge et le cours d'eau 01 de l'Étang de la Carpière[1],[Carte 1].
La Saulx, d'une longueur de 115 km, prend sa source dans la commune de Germay et se jette dans la Marne à Vitry-le-François, après avoir traversé 39 communes[2].
L'Ornel, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Marne à Saint-Dizier, après avoir traversé cinq communes[3].
Trois plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang de la Carpière (1,2 ha), l'étang des Moines (2,4 ha) et l'étang Franchot (1,3 ha)[Carte 1],[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 018 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Dizier », sur la commune de Saint-Dizier à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 794,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,5 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Rupt-aux-Nonains est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57 %), forêts (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (2,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]La localité est attestée sous les formes monasterium Rivi ad Nonas en 1136, Rus les Dames en 1371[17].
Les formes anciennes montrent qu'il s'agit du mot ru « ruisseau », graphiée tardivement rupt dans les textes, par fausse étymologie[18],[19].
Le terme a dû désigner le cours supérieur du Saulx écrit E. Nègre.
Le déterminant complémentaire aux-Nonains procède du dérivé Nonnanes[20] du latin médiéval nonna « religieuse »[21] et semble indiquer que les terres appartenaient à un couvent de femmes, des Bénédictines, comme l'évoque la première mention de la localité monasterium Rivi ad Nonas[22].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 368 habitants[Note 4], en évolution de +2,51 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du XIIe siècle, de style roman inscrite aux Monuments historiques en 1970 Inscrit MH (1970)[28].
- Le pont sur la Saulx de 1557, classé au titre des Monuments historiques Classé MH (1975)[29].
- Le point de vue situé en haut du calvaire qui donne une vue sur le village.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis Best (1879-1951), « l'As des As de l’infanterie française », cultivateur et maire.
- René Morel, sous-lieutenant pilote du groupe de bombardement II/12 décédé le (dix-sept jours après avoir été abattu lors de l'attaque d'une colonne à proximité de la frontière belge[30]), aviateur dont le souvenir est conservé par un vitrail visible en l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, représentant son agonie (en haut le Jésuite qui veilla sur lui et en bas une des religieuses qui lui prodiguèrent des soins)[31].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Rupt-aux-Nonains » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Rupt-aux-Nonains », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Saulx »
- Sandre, « l'Ornel »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Rupt-aux-Nonains et Saint-Dizier », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Dizier », sur la commune de Saint-Dizier - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Dizier », sur la commune de Saint-Dizier - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Rupt-aux-Nonains ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dizier », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), article Rieux, p. 567b.
- Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France: leur origine, leur signification
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité.
- Du Cange, « De Monasteriis minutis, ubi Nonnanes sine regula sedent »
- Glossaire de la langue romane d'après les manuscrits,Jean-Baptiste de Roquefort, 1808
- Abrégé chronologique de l'histoire de Lorraine, Jean Henriquez, 1775
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Saints-Pierre-et-Paul », notice no PA00106610, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Pont sur la Saulx », notice no PA00106611, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- De retour d'une mission, le Lioré-et-Olivier 451 no 46 fut touché. Il réussit à se poser à Oreye en Belgique. Ses camarades furent sains et saufs, mais lui fut grièvement brûlé.
- Vitrail réalisé en 1950 par les frères Benoit, maîtres-verriers.