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Thourotte

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Thourotte
Thourotte
Vue aérienne de Thourotte.
Blason de Thourotte
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC des Deux Vallées
(siège)
Maire
Mandat
Patrice Carvalho
2020-2026
Code postal 60150
Code commune 60636
Démographie
Gentilé Thourottois
Population
municipale
4 456 hab. (2021 en évolution de −2,79 % par rapport à 2015)
Densité 1 017 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 46″ nord, 2° 53′ 03″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 71 m
Superficie 4,38 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Compiègne
(banlieue)
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
(bureau centralisateur)
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Thourotte
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Thourotte
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Thourotte
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Thourotte
Liens
Site web thourotte.fr

Thourotte est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Thourottois.

Géographie

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Thourotte se trouve dans le département de l'Oise, au nord-est, entre Noyon et Compiègne, dans le canton éponyme. Les communes qui lui sont voisines sont Machemont, Cambronne-lès-Ribécourt, Montmacq, Le Plessis-Brion, Longueil-Annel et Mélicocq.

Thourotte est baignée par l'Oise, son canal latéral et le Matz. Un ru traverse le Parc des Effaloises situé au sud de la ville.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal latéral à l'Oise, l'Oise, le Matz et le fossé du Martelois[1],[2],[Carte 1].

Le canal latéral à l'Oise est un canal de gabarit Freycinet qui dessert l'Est de la Picardie. D'une longueur de 35, il connecte le canal de Saint-Quentin (depuis Chauny) à l'Oise canalisée à hauteur de JanvilleChauny) à l'Oise canalisée à hauteur de Janville, après avoir traversé 22 communes[3].

L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 mètres d'altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres[4].

Le Matz, d'une longueur de 25 km, prend sa source dans la commune de Canny-sur-Matz et se jette dans l'Oise à Montmacq, après avoir traversé 17 communes[5].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Thourotte[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 013 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Oise moyenne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE est, en 2024, encore en élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du SAGE Oise-Moyenne (SMOM)[6].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Thourotte est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Compiègne[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[15]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (71,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (56 %), terres arables (18,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), prairies (2,3 %), forêts (1,4 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La gare de Thourotte est desservie par des trains TER Hauts-de-France de la ligne P14 effectuant des missions entre les gares de Compiègne et de Saint-Quentin.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 667, 668, 6306, 6312, 6321 et 6334 du réseau interurbain de l'Oise[19].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Torotense castrum (vers 942) ; Torota (1072) ; Waszo de torota (XIe) ; Torote (1108) ; Rogeri de torota (1120) ; prope castrum quod dicitur Torota (vers 1130) ; Rogero de Torota (1139) ; de Thorota (1140) ; Thorotâ (1140) ; de Torotha (1150) ; Gervasius de Turota (1152) ; Guido de Toreta (1174) ; Gaszoni de Torote (1176) ; Gasco de Torota (1184) ; Torotum (1193) ; Gacho de torota (1193) ; Torota castrum (XIIe) ; in ponte de Thorote (1201) ; Thorote (1202) ; Gace de Torote (1208) ; Thorothe (1210) ; Therote (1210) ; Willelmus de Thorota (1223) ; Galcherus de Thorota (1225) ; Torta (1248) ; sires de Torete (vers 1250) ; Jehan de Torote (1252) ; Jehan de Thorette (1252) ; Terota (1261) ; Touroste (1281) ; de Torota (1292) ; Therouta (1308) ; Toureite (1314) ; Thorote en Picardie (1386) ; Thorotte (1526) ; Therote (vers 1530) ; Thourote (1551) ; Tourotte (1551) ; Robert de la torote (XVIe) ; Thourotte (1840)[20].

Torota castrum, « petite tour du château », de l'oïl tour et le suffixe diminutif -otte : « petite résidence seigneuriale »[21].

De la préhistoire au Moyen Âge

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Thourotte est un site néolithique occupé à l'âge du bronze. Son nom vient de l'implantation à l'époque romaine d'un camp militaire : « torota castrum », petite tour du camp.

C'est le chef-lieu de la châtellenie de Thourotte qui fait partie du comté de Clermont, qui fut cédée au domaine royal en 1186, passée à la fin du XIIe siècle aux Clermont-Nesle, au XVIe siècle aux Montmorency et réunie au duché de Monchy-Humières en 1690. Jean de Thourotte y fonde un chapitre de chanoines à la nomination du doyen de Saint-Gervais-de-Soissons.

Première Guerre mondiale

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Occupée en 1914 par l'aile droite de l'offensive allemande, Thourotte restera en limite de front après la première bataille de la Marne. Des canons sur voies ferrées ont été dissimulés dans la boucle asséchée de l'Oise (quartier du Martelois).

Des tranchées d'arrière-ligne y seront creusées lorsque les Allemands parviendront jusqu'au Matz en 1918.

Seconde Guerre mondiale

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Malgré la présence d'une verrerie, Thourotte subit peu de bombardements (l'usine est visée le ). La Résistance avait saboté les outils de production et l'avait fait savoir aux Alliés.

Le quartier de la gare est rasé pour détruire un train et l'explosion d'un train de munitions entier vers Ribécourt occasionne d'importants dommages collatéraux.

La ville a été libérée le , par la 1re armée américaine de Courtney Hodges qui remontait la route nationale de Compiègne vers Noyon.

Industrialisation

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La physionomie du village change brusquement par la construction en 1919 des verreries de Saint-Gobain, financée par le remboursement des dommages de guerre de la Première Guerre mondiale. Les sites de Chauny et de Saint-Gobain avaient été entièrement détruits pendant la guerre.

L'usine prend le nom d'un lieudit, Chantereine (la chantereine est une variété de grenouille), au nord du village, alors occupé par une ferme et un moulin.

Deux villages apparaissent alors, celui d'origine centré sur la place de la poste, la rue de la République et l'église, et un second à proximité de l'usine avec ses logements (cités d'ouvriers, employés et cadres), sa chapelle, son école, sa coopérative et son cinéma. Les champs entre les deux sont traversés par un chemin de terre tracé par les allées et venues des employés de l'usine vivant au village. Ce chemin deviendra la rue Jean-Jaurès. Le groupe scolaire, la mairie actuelle, le stade et la salle des sports seront bâtis dans cet « entre-villages » pour former la ville actuelle.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Ribécourt-Dreslincourt[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Thourotte.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

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Thourotte est membre fondateur de la communauté de communes des Deux Vallées[23] , un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats

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Une seule liste est candidate lors des élections municipales de 2020 dans l'Oise, celle menée par le député-maire sortant PCF Patrice Carvalho, qui est donc élue en totalité (27 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires) lors du premier tour. L'abstention était de 44,64 %[24].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, au terme d'une campagne électorale animée[25], la liste menée par le maire sortant PCF Patrice Carvalho obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 123 suffrages exprimés (74,07 %, 24 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement la liste DVD menée par Émile Dubrenat[26] (LR, 393 voix, 25,92 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire. La compagne électorale est perturbée par la pandémie de Covid-19 en France et l'abstention s'est élevée à 52,74 %[24].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
novembre 1944 mai 1945 Charles Baticle   Président de la délégation spéciale
mai 1945 octobre 1947 Édouard Pinchon[28]
(1893-1976)
PCF Chaudronnier, syndicaliste
Conseiller général de Ribécourt-Dreslincourt (1945 → 1949)
octobre 1947 mai 1953 Charles Baticle    
mai 1953 1961 Charles Ancelin    
1961 juin 1973 Clotaire Baujoin[29]
(1898-1973)
  Cultivateur
Réélu en 1965 et 1971
Démissionnaire pour raisons de santé
juin 1973 mars 1983 Pierre Baujoin[30],[31]
(1914-2011)
  Agent de maîtrise, ancien premier adjoint
Réélu en 1977
mars 1983 mars 1989 Henri Maillard[32]
(1940- )
PS Professeur de mathématiques
mars 1989 En cours
(au 2 décembre 2021)
Patrice Carvalho PCF Conseiller général de Ribécourt-Dreslincourt (1992 → 2012)
Député de l'Oise (1997 → 2002 et 2012 → 2017)
Président de la CC des Deux Vallées (2012 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[33],[34]

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

En 2021, la commune comptait 4 456 habitants[Note 5], en évolution de −2,79 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
270284315296332324346375400
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
397376399420573471456457478
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4805245531 0232 0092 1302 1122 4662 626
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 1513 1553 5004 9225 2565 2394 8574 7984 645
2017 2021 - - - - - - -
4 5584 456-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 143 hommes pour 2 388 femmes, soit un taux de 52,7 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,8 
6,8 
75-89 ans
11,0 
19,4 
60-74 ans
20,1 
20,9 
45-59 ans
19,5 
17,0 
30-44 ans
16,2 
16,8 
15-29 ans
14,4 
18,3 
0-14 ans
16,0 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

La ville de Thourotte dispose d'une activité économique florissante avec des usines comme Saint-Gobain et Sun chemical mais aussi d'une Zone d'aménagement concerté (ZAC) avec des commerces comme Brico Dépôt qui s'installe en 2009 ou Super U en 2014.

Rang national (population) : 1724e
Taux de chômage (1999) : 13,9 %
Revenu moyen par ménage (2004) : 14 449  / an

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Thourotte Blason
D'or à un lion de sable, lampassé de gueules[41].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Compiègne comprend une ville-centre et treize communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Thourotte » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « le fossé du Martelois »
  2. « Fiche communale de Thourotte », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  3. Sandre, « le canal latéral à l'Oise »
  4. Sandre, « l'Oise »
  5. Sandre, « le Matz »
  6. « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Thourotte et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Compiègne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Thourotte ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. « Transports en commun à Thourotte », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  20. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 552.
  21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 1477.
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Site de la cc-2v
  24. a et b « Thourotte 60150 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
  25. « Thourotte. Patrice Carvalho-Emile Dubrenat, l'impossible débat », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En début de semaine, l'élu a adressé une lettre ouverte à Emile Dubrenat, en lui proposant un débat public, animé par une personnalité indépendante, avant le premier tour de scrutin (...) Fin de non-recevoir du côté d'Emile Dubrenat, qui goûte assez peu la méthode qu'il juge cavalière de son rival « Je suis surpris de l'attitude de mon adversaire qui cherche absolument à faire un débat public pour tenter de remplir sa salle de spectacle ».
  26. Vincent Di Grande, « Thourotte. Emile Dubrenat prêt pour affronter Patrice Carvalho aux municipales », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Les maires de Thourotte, sur thourotte.fr
  28. Bruno Dauzat, « Édouard Pinchon, maire en 1945 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne)
    « Son nom est encore prononcé de nos jours puisqu'il est celui du complexe polyvalent de Thourotte. Édouard Pinchon a été maire à la période charnière de l'après-guerre. »
  29. « Les Thourottois lui doivent stade, piscine et gymnase », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne)
    « Clotaire Beaujoin, c'est aujourd'hui le nom du collège de Thourotte. Avant cela, c'était celui du maire de Thourotte dans les années soixante. »
  30. « Décès de l'ancien maire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne)
  31. Bruno Dauzat, « Pierre Baujoin, un maire père de nombreuses constructions », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne)
    « Maire de Thourotte pendant 10 ans, il a aussi été le doyen de la commune avant sa disparition en janvier 2011. Retour sur son parcours. »
  32. [PDF] « Henri Maillard raconte »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur thourotte.fr, Contact - Bulletin périodique d'information de la ville de Thourotte,
    « Depuis quelques mois, une nouvelle avenue porte le nom d'Henri Maillard. Nous avons profité de cette occasion pour rencontrer notre ancien maire. Il n'oublie aucun détail lorsqu'il raconte sa vie, sa carrière, les épreuves qu'impose un engagement politique et citoyen. Avec un grand recul et une étonnante sérénité, Henri Maillard nous replonge dans l'histoire récente de Thourotte. »
  33. Alexis Bisson, « Municipales à Thourotte : le communisme municipal à l'épreuve du temps : En mars, le maire (PCF), Patrice Carvalho, brigue un 6e mandat à la tête de la commune qu'il dirige depuis 30 ans. Une cité ouvrière toujours très marquée par l'idéal communiste », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire (PCF) de Thourotte depuis mars 1989 briguera au mois de mars un sixième mandat à la tête de la ville. Et avec lui, l'espoir de faire perdurer une certaine idée du communisme municipal. Une politique axée sur l'école, la culture et la « progression sociale » qui reste toujours très marquée dans cette «banlieue rouge» du Compiégnois où trois communes sont dirigées par des élus communistes (..) Cette fois, celui qui n'avait pas eu d'adversaire lors du précédent scrutin, en 2014, sera défié par le candidat (SE) Émile Dubrenat. « Patrice Carvalho est un communiste du passé, tacle le challenger. Il y a une nouvelle génération qui n'est plus dans ce milieu communiste et qui aspire à autre chose. Il y a un besoin de renouvellement, d'idées neuves dans cette commune où la démocratie ne marche pas bien ».
  34. « Patrice Carvalho, maire de Thourotte depuis 1989 : « Je ressens toujours la même émotion » », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Patrice Carvalho, élu maire en 1989, garde son siège de premier magistrat de la commune. Le 15 mars dernier, sa liste « Cœurs battants pour Thourotte » l'avait emporté avec 74,08 % des voix ».
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Thourotte (60636) », (consulté le ).
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  40. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard, édition de l'Oise,‎ .
  41. « 60636 Thourotte (Oise) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).