Y 51100
Y 51100 (SNCF)
Le Y 51147 du Train des mouettes
| Exploitant(s) | SNCF |
|---|---|
| Désignation | Y 51101 à 51150 |
| Type | locomoteur |
| Motorisation | Diesel |
| Couplage | non |
| Constructeur(s) | ANF/SNCF région Nord/SACM 1953-1956 |
| Transformation | 50 locomoteurs ex Y 9101 à 9150 |
| Effectif | 50 |
| Service commercial | SNCF |
| Disposition des essieux | B' |
|---|---|
| Écartement | standard (1 435 mm) |
| Carburant | gazole |
| Moteur thermique | 1 moteur Diesel Renault type 565 à 12 cylindres en V |
| Transmission | hydraulique Voith L 24 |
| Puissance continue | 308 kW |
| Capacité en carburant | 500 L |
| Masse en service | 34 t |
| Longueur | 9,360 m |
| Largeur | 2,960 m |
| Hauteur | 3,900 m |
| Empattement | 3,838 m |
| Diamètre des roues | Ø1050 |
| Vitesse maximale | 23 / 50 km/h |
[1],
Les Y 51100 sont des locomoteurs[2] prototypes de la SNCF issus des Y 9100.
Utilisation
[modifier | modifier le code]Ils sont surnommés les « yoyos » en raison du va-et-vient permanent en gare de triage.
Effectifs par réseaux au 1er janvier 1973[2] et dépôts titulaires[2],[3]
[modifier | modifier le code]- Réseau Nord - 2 : 8[2]
- Réseau Ouest - 3 : 6[2]
- Réseau Sud-Ouest - 4 : 28[2]
- Réseau Sud-Est - 5 : 8[2]
- Lens[2]
- Achères[2]
- Sotteville[2]
- Paris Sud-Ouest[2]
- Les Aubrais[2]
- Tours - Saint-Pierre[2]
- Bordeaux - Saint-Jean[2]
- Limoges[2]
- Toulouse[2]
- Nevers[2]
- Annemasse[2]
- Marseille-Blancarde[2]
- Vénissieux[3]
- Nîmes[3]
- Chambéry[3]
Mis en service entre 1953 et 1956, le dernier "yoyos" sera radié le 22 janvier 1985[4],[5].
Engins sauvegardés
[modifier | modifier le code]- Y 51125 : Préservé au Chemin de fer touristique du Haut Quercy jusqu'en 2023, le Y 51125 a été délesté de sa partie mécanique et de ses essieux, puis transféré au gîte ferroviaire de Monclar-de-Quercy en pour exposition statique[6].
- Y 51147 : En service au Train des mouettes
 |
Modélisme
[modifier | modifier le code]Les Y 51100 ont été reproduits en modélisme à l'échelle HO par Jouef, Model-Loco (kit à monter principalement en métal blanc) et plus récemment, par le fabricant allemand NPE/Makette.
Sources
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Jacques Defrance, Le matériel moteur de la SNCF, N.M. La Vie du Rail, 1978
- Jacques Defrance (préf. André Portefaix), Le matériel moteur de la S.N.C.F., Paris, N.M. La vie du rail, (réimpr. 1977), 4e éd. (1re éd. 1960), 660 p., chap. 1 (« Locomoteurs ainsi qu’Addenda au 1er juillet 1975 et situation du parc moteur au 1er janvier 1976 des Y 51100 »), p. 280 ainsi que 561
- Jacques Defrance et Jacques Bellanger, État numérique du parc moteur S.N.C.F. au 1er janvier 1979 - MISE A JOUR AU 1er AVRIL 1979, Paris, , 1re éd., 73 p., chap. 3 (« LOCOMOTIVES A MOTEURS THERMIQUES b) Locomoteurs »), p. 33
- Jacques Bellanger, Micronum 86, Paris, Éditions Modernes et Illustrées, , 2e éd. (1re éd. 1979), 73 p. (ISBN 2-86852-003-0), « RADIATIONS 1985 », p. 50
- Jean Cluizel, « 1975-1995 : 20 ans d'odeurs oxyacétyléniques », Voies ferrées, no 88, , p. 55.
- « Comme tombé du ciel, le locotracteur devient un gîte pour les vacanciers de Monclar-de-Quercy », sur ladepeche.fr (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Defrance, "Le matériel moteur de la SNCF", N.M. La Vie du Rail, 1969 et réédition 1978
