5e division d'infanterie bavaroise
5e division d'infanterie bavaroise | |
Création | 1890 |
---|---|
Dissolution | 1919 |
Pays | Empire allemand |
Type | Division d'infanterie |
Garnison | Landau in der Pfalz (1890-1901) Nuremberg[1] (1901-1919) |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille de Morhange 1914 - Bataille de la trouée de Charmes 1914 - Bataille du Grand-Couronné 1915 - 2e Bataille de Champagne 1916 - Bataille de la Somme (Bataille de Ginchy) 1917 - Bataille d'Arras 1917 - Bataille de Passchendaele 1918 - Offensive Michael 1918 - Bataille d'Amiens |
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La 5e division d'infanterie bavaroise est une unité de l'armée bavaroise rattachée à l'armée allemande qui combat lors de la Première Guerre mondiale. Au déclenchement du conflit, la 5e division d'infanterie bavaroise forme avec la 6e division d'infanterie bavaroise le IIIe corps d'armée bavarois. La division combat en Lorraine à Morhange, vers Serre et Champenoux puis occupe un secteur dans les Hauts de Meuse. En , elle est engagée dans la bataille de Champagne, puis durant l'été 1916 dans la Somme vers Guinchy. En 1917, elle combat vers Arras puis dans les Flandres avec des pertes importantes.
En 1918, la 5e division d'infanterie bavaroise est engagée dans l'offensive Michael, puis à partir du mois d'août elle combat vers Amiens et participe au repli progressif des troupes allemandes devant la pression des armées alliées. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]Temps de paix, début 1914
[modifier | modifier le code]- 1er régiment de chevau-légers royal bavarois (de) (Nuremberg)
- 6e régiment de chevau-légers royal bavarois (de) (Bayreuth)
Composition à la mobilisation - 1916
[modifier | modifier le code]- 9e brigade d'infanterie bavaroise
- 14e régiment d'infanterie bavarois « Hartmann »
- 21e régiment d'infanterie bavarois « grand duc Frédéric François IV de Mecklenburg-Schwerin »
- 10e brigade d'infanterie bavaroise
- 7e régiment d'infanterie bavarois « prince Léopold »
- 19e régiment d'infanterie bavarois « roi Victor Emmanuel III d'Italie »
- 5e brigade d'artillerie de campagne bavaroise
- 6e régiment d'artillerie de campagne bavarois « prince Ferdinand de Bourbon, duc de Calabre »
- 10e régiment de d'artillerie de campagne bavarois
- 2e bataillon de réserve de jäger
- 7e régiment de chevau-légers royal bavarois (de)
- 1re et 3e compagnies du 3e bataillon de pionniers
1917
[modifier | modifier le code]- 10e brigade d'infanterie bavaroise
- 7e régiment d'infanterie bavarois « prince Léopold »
- 19e régiment d'infanterie bavarois « roi Victor Emmanuel III d'Italie »
- 21e régiment d'infanterie bavarois « grand duc Frédéric François IV de Mecklenburg-Schwerin »
- 4 escadrons du 2e régiment de chevau-légers bavarois
- 5e commandant divisionnaire d'artillerie bavarois
- 6e régiment d'artillerie de campagne bavarois « prince Ferdinand de Bourbon, duc de Calabre »
- 5e bataillon de pionniers bavarois
1918
[modifier | modifier le code]- 10e brigade d'infanterie bavaroise
- 7e régiment d'infanterie bavarois « prince Léopold »
- 19e régiment d'infanterie bavarois « roi Victor Emmanuel III d'Italie »
- 21e régiment d'infanterie bavarois « grand duc Frédéric François IV de Mecklenburg-Schwerin »
- 4 escadrons du 2e régiment de chevau-légers bavarois
- 5e commandant divisionnaire d'artillerie bavarois
- 6e régiment d'artillerie de campagne bavarois « prince Ferdinand de Bourbon, duc de Calabre »
- 10e bataillon d'artillerie à pied bavarois (état-major, 9e, 10e et 11e batteries)
- 3e bataillon de pionniers bavarois
Historique
[modifier | modifier le code]Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, la 5e division d'infanterie bavaroise forme avec la 6e division d'infanterie bavaroise le IIIe corps d'armée bavarois rattaché à la VIe armée allemande.
1914
[modifier | modifier le code]- 9 - : débarquement des troupes dans la région de Boulay-Moselle et de Courcelles-sur-Nied. À partir du , préparation de positions défensives.
- 20 - : engagée dans la bataille de Morhange à la droite du IIe corps d'armée bavarois. Combats vers Oron, Lucy et Frémery. Poursuite des troupes françaises, franchissement de la frontière[2].
- - : engagée dans la bataille de la trouée de Charmes, combats vers Serres et Hoéville où l'avance de la division est bloquée et vers le bois d'Einville-au-Jard.
- - : après quelques jours de réorganisation, la division est engagée dans la bataille du Grand-Couronné formant l'aile gauche de l'armée et attaquant dans la région de Champenoux[2]. Repli en direction de Metz à partir du .
- - : mouvement vers Mars-la-Tour, puis à partir du progression vers les cotes de Meuse.
- : prise de Nonsard-Lamarche.
- : prise de Heudicourt-sous-les-Côtes. Mouvement à partir du vers la forêt d'Apremont. Organisation défensive et occupation d'un secteur du front dans cette zone.
1915
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front, transport par V.F. par Audun-le-Roman, Longuyon et Sedan, relève sur le front de Champagne de la 16e division de réserve[3]. Engagée dans la bataille de Champagne, combats au sud de Tahure vers La Courtine. À partir du , organisation et occupation des nouvelles positions.
- - : retrait du front ; repos et mise en réserve de la IIIe armée allemande.
- - : mouvement par V.F. vers la Lorraine et occupation d'un secteur du front à l'est de Saint-Mihiel.
1916
[modifier | modifier le code]- juillet - : retrait du front, transport par V.F. en Artois. Occupation d'un secteur du front dans la région de Lens et de Vimy.
- 1er - : mise en réserve du groupe d'armée du Kronprinz Rupprecht.
- 7 - : engagée dans la bataille de la Somme dans le secteur du bois Delville de Ginchy. Combats violents autour de Ginchy[3].
- - : retrait du front, mouvement vers le Nord. Occupation d'un secteur du front vers Neuve-Chapelle au sud de la route d'Armentières. Au cours du mois de février, le 14e régiment d'infanterie bavarois est transféré à la 16e division d'infanterie bavaroise nouvellement créée[3].
1917
[modifier | modifier le code]- - : engagée dans la bataille d'Arras au nord de la ville.
- : combats violents à Fresnoy-en-Gohelle.
- : combats violents vers Gravelle.
- - : retrait du front, mouvement vers la frontière entre la Belgique et la Hollande ; repos et instruction au camp de Brasschaat. En réserve de l'OHL.
- 7 - : transport par V.F. par Lokeren, Gand, Thielt et Pittem pour atteindre Roulers.
- 10 - : engagée dans la bataille de Passchendaele au sud de Saint-Julien à l'est d'Ypres. Les pertes sont très lourdes dans les combats à partir du [2].
- - : retrait du front ; repos.
- - : en ligne dans le secteur calme de Deûlémont le long de la Lys.
1918
[modifier | modifier le code]- - : retrait du front, mouvement vers Tourcoing ; repos et instruction, mise en réserve de l'OHL.
- 17 - : mouvement vers Roubaix, puis transport par V.F. vers Fressies au nord de Cambrai, puis mouvement vers le front.
- - : engagée à partir du dans l'offensive Michael à l'est de Cambrai dans la région de Vaulx-Vraucourt.
- 4 - : placée en seconde ligne dans le secteur de Sapignies.
- - : occupation d'un secteur du front dans la région de Boyelles, puis relevée le par la 111e division d'infanterie[2].
- 6 - : retrait du front, entrainement dans la région de Somain. À partir du , transport par camions par Cantin et Palluel vers Écourt-Saint-Quentin, puis le mouvement vers Bullecourt.
- - : occupation d'un secteur du front dans la région de Boyelles. Le , la division est relevée par la 21e division de réserve[2].
- - : retrait du front, repos à l'est d'Arras.
- - : engagée dans la bataille d'Amiens, combat dans la région de Lihons. Puis repli et occupation d'un secteur du front au sud de Péronne.
- 24 - : retrait du front, repos dans la région du Cateau.
- - : engagée dans le secteur de Rumilly, combats très violents avec de fortes pertes.
- 12 - : retrait du front, repos dans la région de Valenciennes.
- - : en ligne dans le secteur de Ramegnies-Chin, puis le dans la région de Mourcourt. Après la signature de l'armistice, la division est rapatriée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]Grade | Nom | Date |
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Generalleutnant | Emil von Xylander (de) | - |
Generalleutnant | Moriz von Bomhard | - |
Generalleutnant | Ludwig von Grauvogl | - |
Generalleutnant | Hermann von Haag (de) | - |
Generalleutnant | Luitpold von der Tann-Rathsamhausen (de) | - |
Generalleutnant | Karl Ferdinand Inama von Sternegg (de) | - |
Generalleutnant | Luitpold von Horn (de) | - |
Generalleutnant | Gustav von Schoch (de) | - |
Generalleutnant | Nikolaus von Endres (de) | - |
Generalleutnant | Eugen von Clauß (de) | - |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Wegner 1990, p. 665.
- US Army 1920, p. 122
- US Army 1920, p. 121
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « 5. Königlich Bayerische Division » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 5th Royal Bavarian Division » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
- (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)